Frédéric Dard - On liquide et on s'en va

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On liquide et on s'en va: краткое содержание, описание и аннотация

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Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.
T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe.
Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage.
Mais t'es pas forcé de les lire.

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— Tu vas avoir au contraire la chance de ne pas les retrouver, vu que je les ai offerts à un autochtone à qui, chose peu croyable, elles m’ont paru faire plaisir. Mais voici tes papiers, la photo de M me Pinaud, ton trousseau de clés, ton valeureux briquet à mèche et ta boîte de pilules pour l’estomac.

César opine tristement.

— Dommage, des vêtements de trente ans, auxquels je m’étais habitué. Tiens, mon chapeau… Je l’avais acheté pendant mon voyage de noces à Clermont-Ferrand… Comment vais-je m’habiller ? Je ne peux pas voyager nu.

— Non, tu ne le peux pas, aussi t’offrirai-je des vêtements neufs pour célébrer ta résurrection, ô Lazare ! Il y a bien un magasin de confection à Sassédutrou.

Il admet, pas heureux, déçu.

— Un complet neuf, il manque de plis d’aisance, tu comprends ? Il faut du temps pour qu’il se « fasse ». Pendant les premières années, on se sent un peu guindé.

Puis, tout à trac, sa mine allongée se détend.

— Toujours est-il que ma mésaventure n’aura pas été inutile, déclare le Délabré.

Il raffole parfois des périphrases, mettant une coquetterie à s’exprimer comme on joue au palet, en lançant des mots-plaques qui ne tombent pas fatalement dans la case visée.

— Pourquoi qu’tu dis ça ? réclame Béru. T’as contacté l’goût du parachutisse ?

V’là mon César tout joyce d’avoir éveillé notre curiosité. Il en oublie ses déboires et le manger.

— Pas du tout, mais on fait des rencontres intéressantes dans le ciel.

Il attend qu’on le presse. Pour le faire chier on s’abstient. Alors il fredonne, l’enfoiré. Impertinent avec ça. Le duel muet dure, n’en finit pas. Qu’à la fin finale, le Gros biche le mors aux dents.

— Écoute, Pénajouir, il soupire, quand on est déguisé en vieille limace, avec une bite au vent pas plus grosse qu’celle à un n’ouistiti, on s’permet pas des suffisances visse-à-visse des gens qui chialaient d’vous croire clamsé pas plus tard qu’un peu avant, merde ! Faut vraiment t’êt’ une bougre de vieille frappe merdeuse, un vieux branleur qui s’sent plus aller ; un chieur debout ; un râtelier sans rien n’autour pour v’nir chicaner ses amis dans la peine. Non, mais, Tonio, mords-moi c’vieux chamelier pourri, qui vient rouler les mécaniques qu’il a jamais eues pour essayer d’ nous impressionner, misère de mes deux belles grosses ! Tu veux qu’ j’te dise, Tonio ? C’est rien d’aut’ qu’une carcasse de poulet crevé, ce type ! Une varice sans jambe ! Un’ brosse à dents sans poils ! Y f’rait dégobiller les trois blattes qui traversent la chambre, en c’ moment, et y veut frimer ! Alors, là, l’bouquet ! Ce mec, qu’un quart d’heure au paravent, j’mijotais d’faire une quête à la maison bourremen pour y érectionner une estèle en marb’rose dont à sa mémoire d’vieux nœud, et M’sieur s’ ramène, avec un crâne kif un cul d’ singe et un blair à n’ jamais plus pouvoir s’ moucher, pour s’ payer not’ tronche. Moi, qu’est-ce voulez, j’intolère. Si tu voudras pas causer, eh ben va t’chier, la Pine, va vite si y t’rest’ encore de quoi.

Là-dessus, le Véhément sort en claquant la lourde, après avoir raflé son chapeau melon à la patère de bambou.

— Hé ! Gros ! l’hélé-je : tu oublies ton pantalon !

Il repique en gréant ses mots [16] Nous estimons que San-Antonio a voulu ainsi dire que Béru revenait en maugréant. Les Académiciens français réunis en conclave (ou en cons caves) .

Réintègre cet immense sac à triple issue qui lui tient lieu de grimpant.

— Bon, balbutie le petit Pinet malingre, tout chenu et foutrique. Bon, très bien, je vais vous dire ma rencontre dans le ciel.

— T’as vu l’ange Césarin en train de se faire une pogne ? ricane Alexandre-Benoît.

— Non, repousse gentiment le décibêlant, non, non… Mais un avion de tourisme. Il survolait la forêt comme pour se rendre compte de l’étendue du désastre. Il m’est passé à moins de cent mètres. Moi, je chutais en chute libre. J’écartais les bras, il me semblait que je volais…

— Icare ! soupiré-je. Alors, ton zinc, qui passait ?

— Cela peut vous paraître aberrant qu’un homme épouvanté, à demi asphyxié, et qui dégringole du ciel ait le temps de voir une chose, tel qu’un petit avion, ainsi que ses deux occupants et de reconnaître l’un deux, n’est-ce pas ? Et cependant c’est la vérité pure. Cela n’a duré qu’un instant, une fraction de seconde, l’espace d’un cillement d’œil, mais…

Le Gravos se remporte à nouveau.

— On n’l’changera jamais, ce père la radote, bordel ! Au grand jamais ! Faut qu’y jacte avant d’ dire, quoi ! Qu’on se débatte dans sa montagne d’barbe à papa avant d’trouver la cerise confite ! Tu m’diras pas qu’on l’a pas vacciné av’c une aiguille à tourn’-disque, non ? C’t’une colique, quoi ! Faut admett’. Pas l’méchant homme, mais un’ colique ! Quand y parle, t’as envie d’ passer la serpillière. Y n’ cause pas, y flouze ; ça lu sort d’la clape comme ça lu sort du rectus. Quand j’ pense qu’ j’aurais allongé au moins cent pions pour son estèle !

« Tu veux qu’ j’vais t’dire pourquoi, Tonio, y réchappe aux pires coups fourrés, ce déglingué ? C’est parce que saint-Pierre a bien trop les flubes d’ le voir radiner là-haut. Y mettrait l’restant d’l’éternité à lu faire passer son examen d’ passage. Et pâte à scie, et patate oie, j’ l’entends dégoiser d’ici, César, au guich’ton du Paradis. »

Le rescapé rebiffe :

— Puisque tu prends San-Antonio à témoin, je lui ferai remarquer que pour l’instant, c’est toi qui tiens le crachoir, poussah ! Enfin, quand on est un énergumène de naissance, ivre chaque jour de surcroît, il est inutile que l’on vous prêche le self-contrôle. Ce que je tenais à t’apprendre, San-Antonio, mon cher, c’est que le passager du petit avion n’était autre que notre tueur, ce Stromberg. Ce qui revient à dire que ce n’est pas lui qui se trouvait dans la voiture accidentée, mais quelqu’un d’autre.

Il se tait, reprend souffle, confiance et vin (il en restait dans un autre flacon).

Sa révélation me carre une cartouche de dynamite dans le tempérament.

— Es-tu certain de ce que tu avances, Pinuche ?

Le Grand Chant Bêlant lève sa main droite pour un serment du jeu de paume pas piqué des charançons.

— Lorsque je suis catégorique, il est superflu de mettre en doute mes affirmations, proteste le gentil animal (à poil). J’ai vu, de mes deux yeux vu Stromberg à bord du petit coucou. Cela dit, vous êtes libres de ne pas me croire, auquel cas vous…

Nous le laissons continuer tout seul.

Survolté, j’entraîne Bérurier à l’extérieur.

— Je le sentais, assure le Majestueux. Ce mec est un viceloque de la pire espèce. Il allait pas s’ planter comme une crêpe au volant de sa tire, en pleine forêt. Comme il nous a sentis à ses chaussettes, il a compris qu’on allait s’occuper d’sa santé, pour dès lors il a chiqué à l’accident.

En bas, le petit groom a pris ses fonctions, à savoir qu’il s’est assis devant l’entrée sur trois briques superposées destinées à l’achèvement de l’hôtel, lequel a été remis sine die. Chose curieuse, il paraît prostré, lui si joyeux d’ordinaire. Il garde la tête penchée, les avant-bras posés sur ses genoux.

— Qu’est-ce que tu as, l’artiste lyrique ? m’inquiété-je, il y avait trop de sel dans ton tapioca, ce matin ?

Le gamin lève sa frimousse brumeuse.

— C’est à cause de mon grand frère, dit-il, il a disparu, on a peur qu’il ait brûlé dans la forêt. Il allait souvent y faire du cross avec son vélo.

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