Frédéric Dard - On liquide et on s'en va

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On liquide et on s'en va: краткое содержание, описание и аннотация

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Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.
T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe.
Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage.
Mais t'es pas forcé de les lire.

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Cet exercice établit la suprématie de Samantha, car effectivement, la jeune femme vise une cible beaucoup plus béante que celle qu’elle met à la disposition de son adversaire. Par contre, elle est obligée de prendre possession de son lot d’une façon plus étudiée, sa jeunesse incitant M’sieur Gracieux à l’abandon intégral, bien davantage que la pendouillasse grise et britannique de Lady Meckouihl. Le gros Noir trouve le jeu formide, mais supplie qu’on le mène à terme. Il gronde que ça dure depuis plus d’une heure et qu’il voudrait bien se faire rigoler le Frédéric une bonne fois, crénom ! Ça fait douche écossaise pour ses sens, ces manigances. Par moments, il en a un fléchissement de rapière et ça se met à détringler dans son mandrin, qu’une de ces chères mutines, vite vite, est obligée de le refaire chauffer au bain-marie par une fellation express qui, rapidos, vu qu’il est d’un tempérament d’airain, lui ramène le zig et puce solide comme les espars goudronnés jalonnant la lagune de Venise.

Notre venue apporte un sang neuf à ces facéties grandes-albiones. Bérurier, inventif comme toute la salle de rédaction de France-Dimanche , y apporte une variante, comme quoi c’est lui qui prendra la gagnante dans ses bras et la déposera, à tâtons, sur l’épieu de la victoire. Adopté ! La lady, survoltée, fait si juste qu’elle gagne d’entrée de nouveau jeu. Bravo ! Bravo ! Alexandre-Benoît la saisit, pareil que tu saisis ton petit dernier lorsque tu tentes de lui apprendre à être propre, et, après une visée sommaire, descend la douairière, derrière en tête, en direction du mât de cocagne que Samantha maintient immobile et vertical, double condition de réussite. Mémère glapit qu’il y a maldonne pour une pincée de centimètres anglais et qu’elle morfle le Prosper à M’sieur Gracieux dans le prose. Jamais son lord ne l’ayant sodomisée, il réservait la chose à son neveu Richard, elle est inapte à pareil hébergement, comme ça, tout de go (en anglais : all of go ).

— Hé ! molo, échauffe-toi pas le système, ma vieille pâquerette, la calme le Royal Bouffeur, on a droit à une erreur, non ? C’est pas pour espédier la gélule Apollo dans la planète Mars. Si j’aurais au moins un’glace pour assurer l’tir, mais j’sus là, à marcher à pas d’loup, sans visibilité. Note qu’av’c la mollusque qu’tu trimbales c’s’rait ben la guigne que j’te ratasse. Ton frifri, la belle, est éclaté comme une courge tombée d’un camion. J’en sais, des timides, qui t’baiseraient juste les recoins, pas t’déranger le minouchet. Allez, on r’met ça. Gaffe à la manœuv’ là-dessous. Bougeons plus : l’petit zoziau va rentrer. L’con à rebours est commencé. Un, deux, trois, quat’, cinq’, zéro !

« C’est parti ! Ah ! c’te fois, j’sens qu’on tient la gagne ! On a ferré mémère. Y a anguille sous roche. La v’là qui pâme. Elle a une gueule comme une tarte aux fraises. Et un petit air d’trombone en coulisse pour mahâme ! Allons z’enfants, de la Patr i e… Regardez, ce panard qu’elle mijote, la mère Lady ! Tomber sur un tel turlut d’éléphant, faut du pot, non ? Régale-toi, l’ancêtre, à ton âge, tu r’trouveras jamais plus un article pareil. Cent ans aux prunes, et tu t’fais glisser l’braque du siècle, merde, tu pourras aller faire cramer un cierge à où-est-le-Munster, remercier la Sainte Vierge d’ses largesses. Charogne, c’est qu’elle en prend pour l’restant d’ses jours, Mistress Madame ! Matez jusqu’où qu’je la descends. On est à mi-jauge, non ? Mam’selle Samantha, jalousez pas, vot’ tour viendra. Par curiosité, ça vous ennuillerait-il d’contrôler ce qui reste hors cul av’c une ficelle, on m’surera après. Moi, je parie qu’vot’taulière s’en paie l’un dans l’autre trente centimètres Fahrenheit dans la manche à air, comme ça, à vue d’nez, étant donné ma mal plaçance ? Ton avis, César ? Ben penche-toi, quoi ! Oh ! l’pauvret, maint’nant il a les muscles en fibrociment ! Comment dites-vous, Maâme Lady ? Vous êtes à saturation ? Ben vous pouvez, ma p’tite : la manière qu’j’vous ai laissée gloutonner d’la chatte ! N’importe qui, et même ma Berthe, aurait crié grâce avant la dose colosse qu’vous vous octroyez. Dites, faut pas vous en promettre ! Comme éteignoir à cierges, on peut pas rêver mieux qu’vot’-cor d’chasse. C’est les monts d’Auvergne ! Le gouff’d’P’pa Chirac ! Viens m’la soutiendre un instant, Pinuche, que j’voye de visu. J’ai b’soin d’regarder d’mes yeux vus, une bastringuée d’c’t’ampleur. Qu’ensuite j’peuve raconter, narrer dans les détails réalisses. Une amphigouri semblable ! Hé yayaille ! Tu m’la soutiens la milady, Bazu ? Arque-toi, c’est pas qu’elle soye lourde, mais tu déliquesces un brin, vieux schnock. Note qu’t’as jamais été Tarzan. Tu y es ? Voilà ! Seigneur, ce spectac’ ! De toute beauté ! Tu croirais un coq d’clocher, la Mistress. Qui s’rait enfourré su’ son axe. Fais-la tourniquer un brio, comme si la brise la remuerait… Ell’ glapit ! C’est la vraie véritable digue de l’oigne, n’est-ce pas, mâme Meckouihl ? J’parie qu’elle est capab’ d’en digérer encore un p’tit chouïa, pas vrai, ma jolie ? Si, si, rebiffez pas, j’su’sûr d’vot’fait. Si ça d’vient douloureux, vous l’dites. Pinuche, tu me la descends encore d’un iota, si tu voudras bien. Molo, hein ? Viens pas m’la perforer. Qu’est-ce j’disais ! Elle en biche encore trois bons centimètres. Les vioques, c’est ça, leur avantage. Elles sont blettes de partout et fouettent un peu l’renfermé, mais question de choper un chibre, pardon, chapeau, elles répondent présent. Visionnez, visionnez bien, tous ! Où qu’il est passé, le big zobard au Négus, hein ? Ce n’est qu’un au revoir, mes frères, ce n’est qu’un au revoir ! C’qu’vous ne voyez plus à l’étalage se trouve à l’intérieur. Dedieu, qui qu’a un Kodak ? C’est dans des instants semblab’ qu’en faudrait ; au lieu de tous ces touristes qui flachent à qui mieux mieux l’Accroc d’Paul, le Sphincter des Jeep, ou Bouquinegamme Palace. J’aimerais tirer une série des preuves. J’la photographierais à fond de course, mémère, et puis un peu plus levée, et encore un peu plus, par paliers, quoi, comme quand t’est-ce tu r’montes de plongée ; jusqu’à ce qu’on voye l’zob à Jules dans sa splendeur entière. Mais y croirait à un montage. Tant tellement qu’ça paraît impossible, c’phénomène. Qu’est-ce t’as, Pinuche ? Qu’est-ce tu brames ? Qu’t’as envie d’éternuer ? Ben gêne-toi pas, mon pote, j’préfère ton rhume des foins à ta diarrhée, c’est moins salissant. Matez ce vieux nœud qui contorsionne de la frime pour s’retiendre d’éternuer. Allez, Vieille Nippe, atchoum ! Ça y est ! Oh ! mon Dieu Seigneur Jésus, Marie, Joseph ! Le boug’ d’emplâtre. Il a lâché Mémère ! Ma pauv’ baronne, va ! Défoncée à outrance ! Elle s’est évanouise, non ! Courez chercher d’la gnole, bordel ! Tout l’monde su’l’pont ! Un docteur, p’t’être ! Et l’autre bamboule qu’a le paf cassé ! Vous parlez d’un circus ! Retirons la vieille d’autour d’c’t’queue, vite ! Vous croiliez qu’elle est éventrée ? Faut reconnaît’ que c’était guère d’son âge, des jeux pareils. J’sais pas si la Couine Victoria s’est enquillé des poteaux télégraphistes pareils à l’époque qu’elle était vioque comme Jérusalem ? Filez-lui de l’eau sur la frime ! Elle respire un brin ! Qu’est-ce tu fais, César, sacré nom d’Dieu ! Il chie encore ! L’émotion ? Mais tout te fait, quoi ! T’es plus sortab’. Prends ta retraite et retire-toi dans une chiotte. On t’y f’ra mett’ la téloche, ça t’aidera. Mam’selle Samantha, sans vouloir vous enjoindrer, v’lez mater si vot’ maîtresse aurait esplosé du fion ? La bite à c’gros dégueulasse y a r’monté jusqu’aux poumons, non ? Franch’ment, Pinaud, t’es criminel dans ton genre. Tu pouvais pas m’la débiter avant d’éternuer, dis, bourrique malade ? La larguer comme un malpropre su’ son paratonnerre à veine bleue, j’vous jure ! T’es franch’ment à bout d’course, l’ancêtre : bon pour la casse. Jusque z’alors t’avais toujours su préserver l’savoir-viv’. Jamais t’aurais laissé quimper un’vieille gonzesse d’la haute su’ une biroute d’un gredin noir, jamais ! J’t’ reconnais plus. Je t’cause pas commak d’gaieté de cœur, croye-moi. Mais c’est très grave, ce que t’as fait là. Une vieille lady si choucarde, intrépide du radada. Tu l’aurais poussée par la fenêt’ du douzième, c’serait pas été plus pire, Maint’nant, é va p’t’être clamser ; et Môssieur Pinaud, vous croiliez qu’il s’perd dans les remords éternels ? Pensez-vous ! Lui, il se vide la boyasse, tranquillos, comme un bon père d’famille. J’sus écoeuré par ton altitude, la Gâtoche. Hein ? Quoi, t’as pas fait esprès ! Manqu’rait plus qu’ça ! Et l’autre Amibe Dada qui gueule pour une bite brisée ! Hé ! dis, l’surpafé, mets-y une sardine ! À moi, c’est les oreilles qu’tu m’casses. Tu brosseras à l’équerre, doré de l’avant. Ah ! t’as l’air fin quand tu dégodes ! On dirait un poste d’essence. Dites, on dirait que M me Lady refait surface. Alors, ma vieille poule, t’en as vu de dures, hein ? Qu’est-ce elle dit ? Fire ! Pourquoi qu’cause plus français, elle est fâchée ! Ça veut dire quoi t’est-ce, fire ? Feu ? Elle a le frifri en feu ! Ah, dame, va falloir qu’é se beurre la tartine pendant quéqu’ temps. Décidément, on peut faire réchauffer sa gamelle dans c’patelin, entre la forêt et le cul de mahâme qui sont en feu ! Pour l’coup, moi, ça m’donne soif. »

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