Frédéric Dard - On liquide et on s'en va

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On liquide et on s'en va: краткое содержание, описание и аннотация

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Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.
T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe.
Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage.
Mais t'es pas forcé de les lire.

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Non ! Une détonation retentit à l’extérieur.

Comme par miracle, le feu de Stromberg choit de sa main instantanément rouge. Je me précipite. Trop fougueux, l’ami Antoine. Il me savate le pif d’un coup de grolle, puis, comme une seconde balle déchire sa manche, il se jette hors de la cabane.

Je cueille sa rapière et bondis, la frite inondée de raisin. Mon nez est déguisé en Moulinex-jus de viande. J’ai du mal à respirer. L’ombre est épaisse.

— Il s’est sauvé par là, déclare Pinuche en me désignant un hangar, sur la droite (ou sur la gauche, si c’est davantage à ta main et dans tes opinions. Moi je m’en branle : je suis ambidextre et apolitique).

Il est tout gnagnard, l’ancêtre. Le fort calibre qu’il tient de sa main vieillarde fait anachronique (du temps passé). Et pourtant, dis, t’as constaté la manière qu’il s’en sert ? Ce coup au but ! Plof ! dans la paluche meurtrière ! Chapeau !

Lui, avec sa vésicule qui part en quenouille, c’est Buffalo Bile.

Et pourtant il n’a rien d’un champion, son bénouze une fois de plus baissé.

— C’est grâce à ma diarrhée que tu as la vie sauve, explique-t-il, à cause de ces fichues olives au piment j’ai dû aller du corps, derrière la jeep. Ensuite, j’ai cherché du papier dans la voiture et, ce faisant, mis la main sur ton revolver ; pile à l’instant où cet individu te canardait. Je ne l’avais même pas entendu arriver. Tu n’aurais pas de papier sur toi ?

— Ma carte professionnelle mais elle est plastifiée.

Un ronflement de moteur retentit. La Pigeot de mon copain Tueur passe à une cinquantaine de mètres et gagne le chemin. Presto, j’enquille la jeep, démarre en voltige pour courser le fuyard.

— À moi ! Au secours, les potes ! hurle l’organe du Mastar.

Pour lors, trêve de poursuite infernale : je freine sec et contourne la Grande Maison car l’appel de notre valeureux vient de derrière le bâtiment.

Au coin de la demeure, je pige tout. Scène confuse, dantesque, improbable et cependant vraie. Comment se peut-ce ? Deux zigs sont pêle-mêle, au sol (Bérurier ayant rempli son contrat de confiance Darty), proprement anesthésiés par les muscles de Monseigneur. Mais lui-même est aux prises avec un étrange antagoniste.

Un être à peu près de sa taille, sombre entièrement, qui l’a assailli par-derrière et l’enserre de ses bras démesurés. Un gorille ! Et celui-ci, il ne vous salue pas bien du tout, crois-moi !

Et en sus (si je puis dire), il manifeste, si j’en crois ses mouvements des intentions sodomiques très nettes, le pauvre chou. Drôlement viceloque, le bestiau, avec toutes les mignonnes guenons qui sont en train de se passer du rouge à lèvres dans la forêt en pensant à lui, vouloir se faire Alexandre-Benoît Bérurier, dis, c’est purement aberrant, non ?

Le Mastar démène du cul pour chasser l’emprise, mais un gorille, pardon, c’est dix fois M. Muscles ! Surtout en rut. Je dois interviendre d’urgence extrême, que déjà il a déchiqueté le fond de culotte de Monseigneur, le primate des Gaules. Et qu’il arde faut voir comme ; du chibraque surchoix. Oh ! le monstre, ce goumi grand veneur ! Hélas, je n’ai pas mon manuel sous la main pour y lire la manière qu’on fait débander un gorille. Ce serait utile, cependant. Comme quoi le Français est imprévoyant. Venir en Afrique les mains aux poches, je te jure !

Bon, je laisse librer le cours (en hausse) de mon imagination.

Pour commencer lui shoote un coup de grolle dans les miches, justement, il a un cul large comme çui de la Princesse Margaret. Mais ça ne le rend que plus pressant, le moche bougre. La flagellation, il déteste pas, Albert, c’est même une découverte intéressante pour lui. Comprenant que je n’aurai pas gain de cause, je fais appel au grand Dieu de la brousse : le feu. Mon briquet. Sous les testicoloches à Jules. Alors là, y a changement à vue ; détournement de violeur. Hou là, là, M me Claude ! Il lâche prise et se met à danser la gigue. Puis, comme la flamme de mon Dupont (tout est bon) continue de flammer, il prend peur et se sauve.

Étourdi et contrit, Béru palpe la malle arrière de son futiau.

— Ça alors, il ronchonne, si j’aurais attendu…

— Que veux-tu, Gros, tu es irrésistible pour les primates. Ils ne peuvent pas résister à ton sex-appeal.

Avec ce grotesque incident, j’ai laissé filocher Stromberg. Que faire ?

Je me décide pour une visite nocturne à Sa Majesté Bokassa.

Si elle n’est pas trop beurrée, peut-être m’éclairera-t-elle quant au rôle joué par le tueur dans sa vie d’exilé.

* * *

Un valet fringué d’un habit à la française : bas blancs, souliers à boucles, vient m’opener. Gants de fil, s’il vous plaît, chemise à jabot. Et le revolver qu’il tient à la main est damasquiné.

— Police française, fais-je en brandissant la preuve de ce que j’avance. Je suis dépêché par le Cousin Valéry pour avoir un entretien privé avec Sa Majesté. Il s’agit de la sécurité du monarque (mon arc et ses flèches !).

— Sa Majesté est à table, répond le valet de panard.

— Elle pourra me répondre la bouche pleine, assuré-je, je ne m’en formaliserai pas.

Au lieu de poursuivre la converse, le valeton fait un pas de côté et appuie sur un timbre. Aussitôt, des sonneries se déclenchent tous azimuts, dedans, dehors, engendrant un vacarme forcené qui te fendillerait les tympans.

Il entend rameuter la garde du dehors, l’ami, car malgré les coups de feu tirés sur la terrasse, il ignore que les kamikazes du père Bok sont groggy. Ne voyant rien paraître, il se met à reculer, tout en pointant son arme sur mon inestimable personne à laquelle je tiens comme à la prunelle (d’Alsace) de mes yeux.

— Hé ! déconne pas, Robespierre, lui lancé-je avec un sourire forcé, ce serait la source d’incidents diplomatiques très graves.

Des larbins se mettent à fourmiller, tous saboulés grand siècle : les filles comme les hommes. Les signaux sonores carillonnent toujours. Un gros chien danois surgit, au premier étage, et se lance dans l’escadrin. Fort heureusement, je sens le gorille et il s’arrête en grondant à quelque distance.

Son maître, l’Empereur déçu, qui a chu et se trouve déchu, paraît, en robe de chambre galonnée, damassée, repassée, chamarrée, moirée, étincelante. Il est pieds nus, là-haut, à la loggia. Vinasseux.

— Qui a laissé rentrer ce saligaud ! fulmigène-t-il. Les gardes seront fouettés au sang ! Foutez-moi ce type dehors ! Sphinx ! Mords-le. À la gorge ! À la gorge, bordel de moi ! Prenez des bâtons, cognez-lui dessus, tous ! Et s’il fait mine de résister, abattez-le. Et puis tirez-lui donc dessus tout de suite : légitime défense ! Violation de résidence ! Vous me garderez les cuisses dans le congélateur, je boufferai ses couilles en meurette ! La cervelle, meunière ! Le reste des restes, je vous le laisse ! Allons, abattez-le.

Mais ils n’osent pas, car Bérurier vient de surgir, la mitraillette en main. Et puis Pinuche, nanti d’une arme plus modeste. Et tout le monde s’entre-braque. Et ce sont les autres qui ont les foies, parce que, ne voyant pas intervenir la garde, ils se disent que, soit elle s’est rendue, soit nous l’avons neutralisée, ce qui n’est pas bon pour leurs pipes.

— Surveille ces gens, dis-je au Gros, et calme tout de suite les ardeurs susceptibles de se manifester.

Je grimpe cinq à cinq (voire même cinq à sept) l’escalier. Le père Bok éructe. Mal rasé, ou mal barbé, le regard sanguignoleur, la bouche crépie de denrées luisantes, il se tient les mains aux hanches et me dévisage venir sans crainte, mais avec haine.

— Admirable Altesse, je lui murmure, pardonnez cette intrusion, mais il est indispensable (d’Olonne) que je sache ce qu’est venu faire ici le dénommé Jan Stromberg, lequel vient de s’enfuir comme un dératé, je vous le signale.

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