Frédéric Dard - On liquide et on s'en va

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On liquide et on s'en va: краткое содержание, описание и аннотация

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Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.
T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe.
Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage.
Mais t'es pas forcé de les lire.

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On toctoque à ma lourde.

C’est le petit chaperon rouge, toute guillerette de s’être fait déguster la gaufrette tantôt par les amazones au père Duboudin. Elle désanglaise un brin, Samantha, à force.

— Curieux palace, n’est-il pas ? elle me dit, depuis l’encadrement.

— Faut tenir compte de sa situation géographique, mon petit cœur…

Je reste ébahi sur mon lit sinistré, tout de guingois, la regardant avec cet œil flétrisseur qu’un mâle convaincant pose sur une lesbienne convaincue.

Œillade d’affliction, en somme. La nostalge engendrée par cette évidence : « T’es belle et pas pour moi ».

— Nous attendons my lady ici ?

— J’allais précisément vous prier de vous rendre à l’aéroport pour lui demander, ainsi qu’à mes compagnons, de rentrer à l’hôtel.

— J’y vais tout de suite.

Elle commence à battre en tu sais quoi ? Gamelin ! Bazaine !

Aux flambeaux ! Retraite, quoi !

— Hé ! la stoppé-je, puis la fais-je pirouetter (comme écrivent mes confrères sous-doués).

Elle me défrime oblique, sentant que je vais lui filer dans les badigouinsses une question tortillée en papillote.

— Qu’y a-t-il ?

— Répondez-moi franchement : l’assistance dévouée que vous apportez à Lady Meckouihl implique-t-elle également que vous distrayiez son veuvage ?

Elle sourcille, va pour m’envoyer un tantisoit au bain turc, mais se contient, et même se ravise.

— Voilà une question très indiscrète, remarque-t-elle.

Je m’emporte en courant :

— Écoute, môme, quand tu te faisais groumer l’ognasse, tout à l’heure, dans le camping-car, tu te foutais pas mal des indiscrétions, non ? Madame prenait son pied d’éléphant, très superbe. On lui aurait fait jouer du Wagner, pour lui escorter le coït, ça n’en aurait été que plus grandiose ! Merde !

Ma sortie la fait rentrer dans sa coquille [10] En anglais dans le texte original. . Si elle n’a pas tout compris, elle a deviné le reste, ce qui est essentiel.

— Je suis une fille terriblement sensuelle, déclare Samantha, et je pratique l’amour sous toutes ses formes, si la chose vous intéresse.

Et comment qu’elle m’intéresse, la chose !

On échange un regard long comme un discours de Canuet, et qui se met à signifier beaucoup plus que ce qu’il avait l’intention de faire.

— Alors t’es tout-terrain, la mère ? Tu te fais la vieillarde, la pute, le julot ?

— Ouate doux youdde sait ?

— Comme with me que je t’explique.

Mon geste ponctue impérativement.

Elle s’avance, prend place auprès de moi sur le plumard détraqué.

— Alors, bien vrai, t’accepterais une partie d’écarté avec ma pomme, ma mimiss ?

— Je brûle de pour vous ! elle me dit en vrai français de France. Depouis que j’ai moi et vous, je souis fantastiquement excitinge.

Mon bénouze et mes tympans en craquellent d’entendre ça.

— Si t’avais des vapes, pourquoi cette partie de jambonneaux désossés avec les demoiselles de la brousse ?

— Je ne pouvais plou retenir moi de vous !

— Que ne le disais-tu, connasse !

— Je ne pas oser, je étais timide d’être your driver.

Pauvre bichette.

Salope à ce point, faut oser ! Tu sais que c’est un cas, la miss tu-m’-dégustes ?

Je l’entreprends maison, manière d’opérer une trêve des confiseurs dans mon équipée. Pour commencer, naturliche, je la bascule sur le plumard.

Et puis la débarrasse de ses fringues dont nous n’avons nul besoin. Cette nana, tout juste tu lui branches deux doigts dans la prise électrique, la voici qui démène, démantèle, tout bien, l’occase très formide, le coup inespéré comme les cas les plus beaux.

Elle affirme dard-dard comme quoi c’est bon, good, wonderful et tout le chenil ; qu’again, et oh oui, very again, on est pas pressés, faut prendre son temps pour prendre son pied, pas transformer les stances du Cid en rondeau. Bon, je sais que ça va pas être de la bâclette, mais du tout beau travail, style horlogerie suisse.

Bien prendre par le début. Se donner déjà dans l’avant-propos, et puis dans la préface, l’avertissement, le prologue, comme dans les bouquins à ces vieux crabes qu’en finissent pas de préambuler pour expliquer la chierie bâilleuse de ce qu’ils tartinent. Merde ! On devrait instituer une censure pour interdire d’emmerder les lecteurs. Si tartant, s’abstenir. Juste on ronéotype leur ramassis, ces nœuds, qu’ils se relisent à loisir puisqu’ils sont leur seul et unique lecteur.

Alors, donc, d’entrée de jeu, je la fignole. Lui fais gazouiller le trésor. Elle clapote du delta. Il y a con s’il y a bulle, disait mon vieux Léon, le sacré bougre de mes autrefois. Inoubliable. Formidé par le temps qui passe, Léon.

Des mouches énormes frelonnent autour de nos corps exaltés. Il fait chaud poisseux. Quelque part dans la Palace, y a une noirpiote qui chante un machin à Michel Sardou. Et un gars à la voix comme des pommes de terre plongées dans la friture qui en traite un autre d’enculé paresseux, comme quoi il a pissé dans la théière du 6 pour s’épargner de descendre aux chiches, le bœuf ! Non, mais tu te rends compte.

J’efforce de m’abstraire, d’oublier l’hôtel, l’Afrique, le tueur, pour bien déguster l’instant si joliment frisotté, blond et humide. Mais ma pensarde volplane, tu sais. J’entends la voix de Stromberg enregistrée par le mini-cassecouille à M me Eva : « Pour vous, disait-elle, c’est une chose sans valeur, mais pour moi cela n’a pas de prix. »

Est-ce cette chose sans prix pour lui qu’il a amenée dans la Grande Maison si bien gardée ? N’aurais-je pas dû mettre la main dessus alors que j’en avais la possibilité ? Maintenant, il est à l’abri, l’artiste. Mam’zelle Miss glapit de plus belle. Si fort qu’un larbin pousse la porte sans verrou et passe sa tête par l’encadrement. C’est lui qui a licebroqué dans le thé du 6, probable. Un peu demeuré, le chenapan. Loucheur, chauvasse, ce qui est rare chez les Noirs dont les tifs sont si drus.

Il m’adresse une mimique complimentative, La môme reluit à plein régime (de bananes, naturellement). J’adresse au visiteur intempestif un geste destiné à le rappeler à la discrétion. Il ne semble pas comprendre et continue de mater. Bon, va falloir que j’opère un break pour le vider. Mais les événements m’évitent cette peine. En effet, une main se pose sur son cou. Une main venue d’ailleurs, qui le tire en arrière. Je perçois un remue ménagerie. La porte s’ouvre en tout grand cette fois et deux personnes pénètrent dans ma chambre, stoppant la pâmade de la chère Samantha. Il y a un type noir en bras de chemise, pantalon noir, qui tient un vieux numéro de Paris-Match à la main, duquel émerge un canon noir. L’autre est également noir, mais gras comme un Blanc, avec des plis entassés en guise de cou, un nez large comme le gant de boxe qui lui a valu probablement un tel volume, et un œil, entièrement blanc à la suite d’un accident énucléeur. Il porte une chemise comportant autant de poches que sa figure, dans les tons verdâtres, plus ou moins militaire ; un pantalon de jean blanc serré par un ceinturon dont la boucle de cuivre représente l’insigne de Mercedes ; et puis une casquette de toile verte à longue visière.

Le type au Match fourré revolver dégage son arme pour me braquer. Le gros s’approche de mes vêtements pour y prélever mon portefeuille.

— Hé, minute ! lancé-je, vous avez oublié de vous présenter !

D’un bond je retrouve la verticale et fonce sur lui.

— Ta gueule, espèce de merde ! me dit-il en me rebuffant d’un coup de coude appuyé au creux de mon estomac.

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