Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

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T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

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« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

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— Le sagouin, qu’est allé jusqu’à m’apporter le nœud à barrette que la mouflette se cloque aux tresses pour me prouver qu’il charriait pas.

— Quel sagouin ? demande Pasoparatabaco.

— Ben, l’inspecteur américain.

— Je ne m’explique pas le rôle de cet homme…

— Moi, je vais vous l’expliquer, juge. Première faute du Braham. Il a voulu nous isoler pendant quelques jours, en nous jouant le mauvais tour que vous savez et il y est parfaitement parvenu. Seulement il a compris qu’il lui faudrait des appuis élevés pour, le moment venu, nous utiliser à sa guise. Vous suivez ? Premier temps : nous mettre au frais radicalement. En hibernation dans les geôles de Tenerife. Second temps, nous en extraire en vue de nous faire porter le chapeau, le fameux soir. Il a appelé Washington où il comptait de solides intelligences parmi les policiers. Sûrement jouit-il de moyens de pression très efficaces car il a obtenu de l’un d’eux qu’il saute dans le premier avion en partance pour les Canaries avec ce qu’il fallait de lettres d’introduction pour vous convaincre d’être coopératif avec le Narcotic Bureau. Dès le lundi matin, l’inspecteur était à pied d’œuvre. Il commença par envaper Béru pour le faire avouer car il fallait que vous fussiez absolument convaincu de notre culpabilité. Le but de l’opération ? Faire de nous des hommes traqués. Nous passions d’abord pour des flics marrons convaincus de trafic de drogue, et le mercredi soir, nous allions devenir des tueurs. Ah, il avait relevé mon défi, le bougre.

— Mais…, attaque gaillardement Pasoparatabaco.

— En effet, juge, il a changé son revolver d’épaule. Dès qu’il eut donné ses instructions à son pote de la police yankee, il sauta dans un coucou et fila à Londres pour y recruter un trio de tueurs (car ce genre de relations ne lui manquait pas). En quarante-huit heures, et moyennant je suppose la forte somme, le plan était ourdi. Les gars s’amenaient, jouaient guignol, recevaient sur place des instructions, du pognon et flinguaient Alonzo et Dorothy en s’arrangeant pour que ce double meurtre ne paraisse pas délibéré . Il y a eu un simulacre d’échauffourée. Balmasquez y Suerundjerk et la veuve Nino-Clamar ont été abattus comme accidentellement, en somme, alors que leur sort était réglé à partir de l’instant où Mira les a désignés au violoniste. Après quoi on nous estourbissait. On nous filait les revolvers. Mira et Inès juraient que Béru et moi avions mitraillé. On nous embastillait à vie, juge.

— Mais… et le policier ?

— Le fin des fins. Martin Braham ne tenait pas à garder un témoin de ses prouesses. Il avait chargé les clowns de le « neutraliser » en priorité. Et je vais vous apprendre autre chose…

— Couazencore ? avide Alexandre-Benoît Bérurier.

— Je vous parie un tas de machin contre un petit truc qu’il y avait une bombe-à-altimètre dans le Mirage 20 chargé d’emmener nos « complices », les clowns-assassins. Le zinc aurait explosé, parvenu à une certaine hauteur. Faudra le faire fouiller, juge, car Braham n’est pas homme à laisser des complices derrière lui !

— Je… Et les deux savants venus pour discuter du gisement ?

— Attendus à l’aéroport par un quelconque beau jeune homme déguisé en je-me-demande-bien-quoi-Mira-nous-l’apprendra. Conduits au San Nicolas, chambre 604. Drogués. Ce qui caractérise l’étrange couple Mira-Martin, c’est ce sens, ce goût, ce don du travesti. Changer d’apparence, le plus souvent possible afin de toujours couper leur piste. Avoir une foule d’identités. Fantomas, quoi ! Y a rien de nouveau sous le soleil…

— Si ! Ça ! fait la voix de Martin Braham.

Il ouvre la bouche !

Bon Dieu ! Sa dent ! Il…

Les vapes. Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Les vapes…

Quand on revient à soi, à nous, je ne vous ferai pas l’injure de penser que vous croyez Martin parmi nous.

Il a filé avec sa gonzesse.

Non sans avoir laissé une lame effilée dans le cœur endolori d’Inès (dans les choux).

Et avoir écrit le mot bravo, au crayon bille, dans le creux de ma main.

CONCLUSION

Vous pouvez pas imaginer comme il a bronzé, Antoine, en quelques jours.

Il est tout doré, un vrai miel, ce gredin !

Marie-Marie enrage dans son maillot deux pièces (dont la partie supérieure est encore superflue). Comme je m’extasie, elle bougonne :

— Videmment, il a pas été kidnappé, lui !

— Ni au trou, comme le dernier des truands, ronchonne Béru.

« Visez ma Berthe comme elle a pâli dans son monticule de contrebasse fausse…

On est là, à remâcher des rancœurs. Ni Martin Braham ni sa partenaire n’ont encore été retrouvés.

— Quelle aventure ! Quelle aventure, Seigneur ! soupire m’man en caressant ma tête sur le matelas où j’étale ma viande.

— Une chose me turlupine, soupiré-je. Je ne comprends pas, mais alors pas du tout pourquoi le Vieux nous avait donné l’ordre de neutraliser Martin Braham. En quoi l’affaire Nino-Clamar le concernait-il ? Qu’est-ce qu’il en avait à fiche que le roi des tueurs soit à Tenerife ? Vous pouvez me le dire, vous autres ?

— Moi, ouais ! fait Marie-Marie.

Je me dresse sur un coude.

— Qu’est-ce que tu la ramènes, moustique ! morigène tonton Béru. Tu t’crois toujours plus marle que le monde.

Miss Tresses bondit sur ses pattes de sauterelle.

— File-moi une pièce de mornifle, Santonio, et je te donne la clé de lénine.

C’est m’man qui lui file son nickel. La gosseline part comme une flèche, contourne la piscine grouillante, passe sous le bananier dont les deux régimes commencent déjà à jaunir et plonge dans l’ombre capiteuse de l’hôtel.

— Où qu’elle a z’été encore, cette mistoufle ? murmure le Gravos en dégustant son verre de vin blanc espago.

La môme réapparaît déjà en brandissant un journal.

Elle saute parmi les vachasses teutonnes rouges et variqueuses et cabriole jusqu’à notre groupe. Elle me flanque France-Soir sur la figure en riant. Je l’écarte pour prendre connaissance de la manchette étalée sur quatre colonnes, qui hurle à la une :

NIXON-POMPIDOU, RENCONTRE SECRETE À TENERIFE.

Je ne vais pas plus loin.

La rifouille me biche.

Ah, Dieu oui, je pige le tourment du Vieux quand il a appris que « l’Homme », le tueur, débarquait aux Canaries.

Je pige aussi pourquoi la police de l’île ne me donnait pas la courante. Elle était mobilisée pour une tâche autrement urgente.

Je rigole de plus en plus fort ! Je pense à Martin Braham, le tueur number one ! Son premier coup à compte d’auteur a foiré à cause de deux présidents cachotiers…

Les yeux pointus et sarcastiques de Marie-Marie me dissipent l’hilarité. Rien de plus intimidant qu’un regard d’enfant. De plus impitoyable…

— Ben quoi, finis-je par murmurer, qu’est-ce qu’il y a, môme ?

Elle soupire, pensive, au bout d’un examen méticuleux de ma personne :

— Je cherchais le pourquoi que je veux t’épouser, Santonio. C’est pas que tu sois intelligent, mais t’es beau, tu sais !

FIN

Примечания

1

Subtil. hein ? Ça s’appelle la métaphore-gigogne.Des exclamations fusent, proférées en plusieurs langues. Car, contrairement à ce que des connards se figurent, l’onomatopée n’est pas internationale.

2

Cf. Moi, vous me connaissez .

3

Je ne vous rappelle pas les circonstances. Vous n’avez qu’à les lire dans le chef-d’œuvre ci-dessus désigné. S’il faut que je résume mes précédents bouquins, où est-ce qu’on va !

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