Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

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T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

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« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

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— Vous avez la clé ?

— Non !

Je repère la cellotte de la dernière porte et braque mon feu dans sa direction.

Vzzzzzouiiiiit !

La déflagration s’amplifie, rebondit, cascade, ronfle, tourne, boomerangue, harangue, tangue, fissure, détraque, barouffe. Mon petit vieillard s’est jeté à plat ventre pour réciter un Notre Père qu’êtes soucieux. La porte s’ouvre en grinçant, vu que si j’ai obtenu satisfaction sur le plan de l’ouverture, c’est en faussant le système glandu-thermo-spéculateur à compensation-molto-stridente. Peu ain porte. Je fais comme vous quand vous n’avez pas de jeu à la belote : je passe !

En bout de piste…

Tout à fait. En train d’effectuer son point fixe ! Un Mirage 20 . Merci, monsieur Dassault, ça c’est du zinc.

Je me dis « Trop tard, gars ! » S’en sera fallu de pas énormément beaucoup, mais s’en sera phallus.

Et puis, non ! Je refuse. Le prendrai en marche, si besoin. Sauterai assez haut ! Un cheval emballé, on lui fait quoi t’est-ce ? Le courageux passant ! Hop ! Médaille du courage ! L’ordre de la nation ! Ouvrez le ban !

Je bondis dans un de ces petits véhicules à moteur électrique qu’on en voit plein sur les aéroports.

Me semble que je l’ai toujours piloté, c’t engin. Le premier bitougnot que j’actionne, et ça ronronne. La première manette que j’enclenche, et ça déboule.

Je me virgule en direction de la piste. A l’opposé du zavion. Ses deux turbo-réacteurs-sauce-hollandaise vrombissent à outrance, les gueux !

J’espère que la tour de contrôle jette un œil sur la piste illuminée. Qu’on me voit !

M’y voici déjà sur la piste. A 800 bons mètres de l’appareil. Attendez que je recompte : non, à 795 mètres seulement. J’ai le compas dans l’œil, ce soir !

Je stoppe au milieu de la piste. Quitte ou double ! Si le Mirage (de Fatima) 20 fonce, la collision sera inévitable. San-A. réduit en pâte et le zinc en tas de ferraille.

J’ai un culot gros comme ça, je peux seulement pas en faire le tour avec mes deux mains !

Les moteurs s’enragent.

Me semble que le Mirage a démarré.

Non : c’était un mirage !

Le régime de ses turbotières baisse. Son grondement s’assagit (avant de s’en servir). Comprenant qu’il m’a vu, je me mets à rouler dans sa direction, sans quitter le milieu de la piste.

La porte du coucou est relevée. Mais le radio qui se tient dans l’encadrement n’a pas descendu l’échelle de Jacob. Il semble furax.

— Eh ben alors ! m’exclame-t-il en français, en voilà des façons ! Qu’est-ce qui vous prend ?

— Où allez-vous ?

— Casablanca. Mais que faites-vous ?

— Un rétablissement, cher ami. Un simple rétablissement.

Il veut me refouler. C’est lui qui a droit à la culbute dans la voiturette. Heureusement pour lui car je vous prie de croire que ça pétarade brusquement dans l’appareil.

— Restez dans votre poste de pilotage et foutez-vous à plat ventre ! crié-je au pilote.

Les trois clowns sont là. Plus habillés en gugus, mais encore mal démaquillés. Ils n’ont pas pris le temps de détacher leurs ceintures et ils plombent toute affaire cessante, fous de rage et de crainte en m’apercevant.

C’est ça qui me sauve, le fait que ces braves mitrailleurs tirent sans s’être libérés de leur sangle. L’angle de tir est limité. Je peux me réfugier sous une banquette. En chandelle ! Je pousse un râle affreux, que si Sergio Leone l’entendait, il m’engagerait pour tourner son prochain Où-est-ce-terne : « Il était un foie » (roman d’un alcoolique).

— Touché ! exulte l’un des trois sanglants guignolets.

Pour lors ils se détachent.

Et comme cette fois, ils ont tort ! Les voici debout tous les trois en même temps. Ce régal pour un zig dans ma position.

Casse-pipe maison !

Pas de pitié pour les tueurs.

Tout mon chargeur y passe. Dire que c’est eux qui m’ont refilé cette arme. Ironie du sort !

Ma dernière bastos envolée, je me lève. Je suis sûr de moi. Je sais quand je suis en état de grâce. Les trois rufians sont entassés dans la travée du Mirage, tous plus ou moins morts ou grièvement blessés.

Je me tourne vers le pilote blafard qui lève les bras.

— Repos, mon commandant ! lui dis-je. Il ne s’agit pas d’un règlement de comptes entre truands, je suis le commissaire San-Antonio, des concerts parisiens. Vous êtes témoin qu’ils ont tiré les premiers et que, par conséquent, j’étais en état de légitime défense ? Là-dessus, excusez-moi, on m’attend pour un autre coup de balai. Nous nous reverrons plus tard chez les matuches d’ici pour les salades.

Je saute du coucou et cavale à en perdre ma laine sur la piste fleurant le skizofrène (comme dirait Béru s’il en était capable).

Mince, j’oubliais de vous dire… Vous parlez d’une tête de linotte : avant de gerber, j’ai récupéré le paquet marron que le violoniste est allé chercher, quelque part chez les Nino-Clamar.

NAPOLÉON XVIII [50] Oui, il a bel et bien écrit Napoléon XVIII ! — Pourquoi ? lui avons-nous demandé. — Pourquoi pas ? nous a-t-il répondu. (L’éditeur.)

— J’ai entendu comme des échappements libres ? me dit Béru.

— C’est la saloperie d’existence de ces vilains messieurs qui s’échappait.

— Tu les as eus ? Je lève le paque brun. Mais c’est pas Béru que je guigne, plutôt Eve-Charly-Schmurtz, Elle réagit, la donzelle. Son regard s’exorbite, croyez !

— Ben, qu’est-ce qui lui est arrivé ? demandé-je au Mastar en désignant d’affreux coquards violacés sous les yeux de la donzelle.

— Comme y a que m’sieur l’abbé qu’est conscient, j’y ai fait un bout d’interrogatoire en t’attendant. Moi, ce qui me préoccupe, tu t’en doutes, c’est la mouflette. Le bon père, qu’a le sens de la confession, m’a pas trop laissé languir ; sa charité chrétienne y a fait saisir tout de suite les aphtes d’un pauvre oncle déniécé depuis des jours et des jours.

— Alors ? Il éclate de rire. — Tu sais où qu’elle est, la sifflette ? Dans une chambre du San Nicolas , à quéques pas de la nôtre, assure l’abbé. Ils l’ont ségréguée là avec les deux savants qu’on leur a pris la place, cézigue-pâte et moi, chez les Nino-Clamar.

Pas un chat.

Pas un chien.

Et les canaris dorment.

Je sonne, regrettant de ne pas disposer de mon fameux sésame (il est au greffe de la prison de Santa-Cruz).

Je me suis coiffé d’une casquette blanche, à longue visière verte trouvée sur la plage arrière de l’auto.

Une fenêtre s’ouvre au premier.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Un message urgent de l’ambassade de France à Madrid, Excellence.

— Je vous ouvre.

C’est tout ce que je lui demandais.

Un moment assez court s’écroule, au bout duquel le juge Pasoparatabaco vient tirer le verrou. Il est en pyjama, avec par-dessus celui-ci, une veste d’intérieur en velours qu’il a dû acheter au marché aux puces lors de son voyage de noces à Madrid.

J’ôte ma casquette.

— Mes respects, monsieur le juge.

Il se cabre ! Claque des dents. Du moins fait semblant, vu que son râtelier est présentement en pleine macération sur sa table de chevet.

— Allons, remettez-vous, lui dis-je. Les évadés qui rentrent au bercail ne sont pas des gens dangereux. Je viens pour que sonne chez vous l’heure de la vérité. Que le dénouement d’une affaire assez embrouillée ait lieu sous vos auspices me paraît correspondre à la logique et représenter un gain de temps.

Sans attendre l’histoire de sa vie, je siffle Béru, toutou fidèle, et vais l’aider à déballer notre monde dans la belle demeure ancestrale du juge.

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