Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

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T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

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« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

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Mince, c’est trop formide, vous m’en réexpédierez trois cartons hors taxes. Voilà du San-A. de la bonne cuvée.

Vous devriez relire le paragraphe ci-haut, pour bien vous imbiber la matière grise. Qu’ensuite vous allez encore me poser de ces questions à la mords-moi le neurologue qui me foutent en renaud (et en armide).

Pourquoi sont-ils pressés ?

Parce qu’on est dans une île et qu’ils doivent en repartir à une heure donnée. Alors ils pressent le mouvement. Ils entendent repartir à temps, leur besogne accomplie et leur carbure encaissé.

On distingue à peine Inès dans le noir du hall.

Elle parle. On n’entend pas. Puis elle fait un geste. La tactique du violoneux a du bon. Dès la première phrase, il a su que je n’étais pas l’ordonnateur des Pompes Funestes qui doit lui désigner le « patient ». Quand il m’a demandé « Alors, c’est toi ? », j’ai répondu « Moi, quoi ? ». Ça tirait un trait sur mon personnage. Seulement, en me congédiant trop vite, Il donnait également la preuve aux autres, à TOUS LES AUTRES que je n’avais rien dit ni personne désigné. C’eût été gênant pour le maître des hautes œuvres d’être le seul à s’attarder et à gesticuler. Voilà pourquoi tout le monde est assujetti au petit cérémonial.

Après Inès, c’est au tour de Dorothy. Puis Martin Braham. Puis Béru. L’abbé et Alonzo pour finir…

Il néglige les domestiques.

Il réapparaît de l’ombre, les bras croisés sur la poitrine avec ses deux revolvers à chaque bout. Comme des armes de panoplie. Il va alternativement à ses deux complices. Leur dit un mot à l’oreille.

Sort.

Ça ressemble à quelque rite païen.

D’ailleurs, tous les rites sont toujours païens ; le paganisme et le rituel étant indissociables.

— Ça va durer longtemps, cette mascarade ? lâche Alonzo aux deux musicos.

Silence.

La femme de chambre se met soudain à pleurer. Ses sanglots chevrotent dans le salon.

« Ils ne sont que deux, pensé-je. Si je lance mon cri de guerre au Gros, on se farcit chacun le sien et advienne que pourra ! »

Je ne bouge pas.

Je devrais.

J’aurais dû.

Mais quoi, une force étrange me paralyse. Est-ce vraiment ma faute si je subis le maléfice de l’instant ?

Retour du violoniste.

San-Antonio, qui n’a pas les yeux dans sa poche, note immédiatement que celle du gars est gonflée par un paquet grossier exécuté avec du papier d’emballage marron et une méchante ficelle.

— C’est O.K. ! dit Mister Crincrin à ses potes.

Il y a du triomphe dans sa voix. Alors je pige qu’il vient d’enfouiller le grisbi de la prime.

Donc, il va devoir remplir son contrat… S’il est honnête !

— Les hommes, dit-il, venez faire un tour au clair de lune. La nuit sur l’océan, y a rien de plus beau !

— Y veut qu’on sorte ? questionne Sa Majesté.

— Oui, monsieur le professeur, il veut, répond Martin Braham.

Nous nous groupons. L’abbé se joint à nous.

Culottée, la frangine, non ? Et courageuse. Le maître d’hôtel se fait tout petit contre un meuble. Il se donne du mal pour rien : les clowns ne lui prêtent pas attention. Non plus qu’au paysan qui, fou de terreur, est resté lové à terre, contre un canapé.

Selon moi, les trois clowns, ils devaient être marines, ou paras, ou j’sais pas quoi de rudement disciplinés dans une vie antérieure. La manière qu’ils nous convoient est éloquente. Ils se placent en vol de canard. L’un marche à reculons devant nous.

Les deux autres se tiennent sur les ailes du groupe. Et leurs seringues nous enjôlent du regard, espérez du peu !

— Vous allez avancer lentement, déclare le violoniste. Et pas de faux mouvements, surtout.

Il a pas plutôt balancé son avertissement qu’il se passe du nouveau.

Assez inattendu, je dois dire.

Martin Braham a bondi.

Un renard, lui ?

T’es folle, môme ! Un chacal ! Un guépard ! Le chant du guépard, il nous interprète. Mais caisse île hâtant pour se faire inscrire aux Jeux Zolympiques ? Un saut de trois mètres, il exécute, sans élan.

Il plonge à la gorge du violoniste.

Qui dérouraille.

Ce nuage de purée !

Seulement, « l’Homme » était déjà à plat ventre.

Tellement qu’Alonzo, qui se trouvait dans l’axe, a dégusté le potage magique. Tu parles d’un minestrone à la tomate ! Ils tirent des obus de 75, les pralineurs du clown. L’Alonzo est allongé pour le compte. Tellement troué qu’on dirait une poêle à marrons. Pas eu le temps de dire « ouf », du reste ç’aurait servi à quoi qu’il dise « ouf », hmm ?

Un amphigouri noir s’ensuit. Rapide. J’enregistre tout sans avoir le temps de piger. Béru bondit, mais un péon du violoneux l’étale d’un coup de crosse sur la pensarde. Idem pour Martin Braham dont la tentative est vouée à l’échec. Il est mailloché de première… Ça se décime autour de moi.

Pour corser la chose, Inès surgit sur le seuil. Elle découvre le drame et crie à en déchirer la voûte céleste :

— Au secours, ils ont tué Alonzo !

— Quouâaaa ! bande-dessine Dorothy en se précipitant sur la terrasse où on joue aux échecs.

— Arrêtez, salopes de panthères ! clame le violoniste.

Il braque les deux femmes !

— Non ! Non ! fait l’abbé.

Et de se précipiter avec une intrépidité d’image d’Epinal sur le mitrailleur.

J’essaie de vous narrer dans la chronologie de l’événement, hein ? Je fais pas de littérature. C’est du pris sur le mort, à l’emporte-pièce. Le stylo caméra. Rendre compte avant tout ! Tellement d’auteurs ne rendent pas compte. Ne se rendent eux-mêmes pas compte ! Dieu merci bien, San-Antonio garde la tête froide, lui !

Et il a du mérite.

Parce qu’avec le parpaing que je dérouille à la base du crâne, y aurait de quoi la porter à ébullition, ma tête.

J’éternue des étincelles. Trois pleines constellations. Mes cannes fléchissent. Tout se brouille. Je tombe à genoux. Je n’y vois plus clair. Y a de l’opacité en giration dans mon mixer. Pourtant je ne m’évanouis pas tout à fait. J’attends un autre coup acheveur. Il ne vient pas. J’ouvre les yeux. Des lumières y vacillent. Celles des vaillants pêcheurs ibériques en train de faire ch… les sardines sur l’Océano Nox.

« Allons, Lazare, du cran ! Lève-toi et marche. »

Je m’assois sur mes talons. Des lancées plein mon bocal. Je veux porter la main à ma nuque. Je constate alors que ma pogne est pleine de quelque chose.

Je regarde, stupéfait.

Elle est pleine de revolver.

Un gros colt tout chaud tout fumant.

D’où qu’il sort, çui-là ? Ai-je mis la main dessus sans m’en rendre compte ?

Je me redresse en embardant. Je vasouille sur tribord. Me reprends. Ça dévibre un peu sous mon chaume.

Une claire vision m’est rendue. Le rideau a été arraché. Je vois.

Et ce que je vois me fait dresser les poils des bras sur la tête.

Les cheveux, vous parlez, c’eût été trop facile !

LOUIS CAPET, dit CHAPITRE XVII [43] L’envolée, quoi ! En tout cas, il aura tout de même employé le mot « chapitre ».

CARNAGIE Hall, mes gamins.

L’hécatombe, tombe, tombe…

L’assassin-Barthélemy !

— Mort, où est ta victoire ?

— Ici, mec !

« Que de sang ! Que de sang ! » s’écrierait l’avenue Mac-Mahon !

Ça rigole sur la terrasse. Tellement dru qu’on entend rigoler. Murmure de source. Sauf que la source est image de vie alors qu’une hémorragie est source de néant.

Alonzo est déjà vidé. Dorothy commence à sonner le creux. Inès et Martin Braham gisent dans ce que je vais bien devoir appeler pour souscrire à une tradition qui vous est chère : une mare de sang ! Bérurier se trouve dans mon état (celui de Charles Quint). Il ébroue du naseau, secoue sa lourde tête de penseur-sachant-penser-sans-son-chef et considère deux revolvers aussi fortement calibrés que son chibroque avec l’air d’un monsieur en train de faire des trouvailles au Salon des arts ménagers.

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