Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1979, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «T'es beau, tu sais !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

T'es beau, tu sais ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «T'es beau, tu sais !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Mais quoi, mais qu’est-ce, mais qui, mais pourquoi ? entonne l’aimable magistrat.

— Les pions, monsieur le juge, il est temps d’achever la partie. Pour cela nous allons séparer les prévenus, selon une méthode élémentaire.

— Mais…

— Je savais que vous accepteriez de bonne grâce, assuré-je. Toi, Gros, occupe-toi du tueur. Ficelle-le solidement quelque part, et gaffe-toi de ses airs inanimés (ils ont une âme). Moi, galantin comme pas douze, je vais me consacrer à ces dames. Auparavant, j’ai deux trois questions à te poser, manière de préparer la mèche de la lanterne avant que de l’éclairer.

Je lui chuchote ce que j’ai à lui demander dans son tiroir à sottises, si bas, si bas, qu’avec la meilleure volonté du monde, je pourrais pas vous le transcrire ici. Lui me balbutie ce qu’il a à me répondre d’une voix moins perceptible encore, si bien que vous ne saurez rien de ce bref dialogue.

Après quoi, je pousse Inès et la môme Eve dans la chambre où se trouve, devinez qui ? Oui, mes bien chéries : Contracepcion en chair, en os et en chemise de nuit. Elle a vachement dû se dépenser pour renflouer son standinge auprès de son vioque. Le Magic-City, la Grande-Roue viennoise, le Carnaval de Rio, les folles nuits d’Andalousie, tout y a passé. Un plumard ravagé par les prouesses, ça se remarque comme le cirque Jean Richard dans votre jardin !

Le juge, rougeoyant de honte, d’humiliation, de peine et d’autres choses encore (sûrement que j’en oublie, mais qu’est-ce que vous voulez, j’ai pas deux cerveaux !) se précipite en glapissant.

— Mais qui vous permet ? Je vous interdis de violer le mur de ma vie privée !

J’enrogne tout soudain.

— Oh, eh, juge : du calme, sioux-pelé ! Le mur de ta vie privée, mon pote, je l’ai déjà escaladé, sans jeu de mots !

La seconde partie de ma phrase, je me l’offre en français de la région de Lutèce, pour ne pas le meurtrir.

Et, pour passer le temps, je ficelle Eve en me servant des bas de Contracepcion.

— Je vous défends de molester un prêtre chez moi ! Sous mon toit ! Dans ma propre maison ! pléonaste le juge qui ne sait où donner de l’indignation.

Je lui fais signe d’approcher. Comme ça, avec l’index. Un gars qui gueule, rien de tel pour lui couper le sifflard. Tu le regardes, tu lui ordonnes de s’avancer. Il baisse illico la sono, finit très vite par se taire et s’approche, dompté comme un toutou.

Alors je lui saisis la main, la porte à la hauteur de la poitrine abbatiale.

— Touchez, m’sieur le juge. Il a du néné, le saint homme, non ?

Il foutrait les doigts sur un nœud de vipère ou sur celui d’un Sénégalais normalement constitué, il aurait pas un sursaut plus violent.

— Non ! ! ! s’écrie-t-il.

— Eh ben si ! lui réponds-je, en écho bien dosé (car chacun doit régler son écho). Vous voyez que je ne vous amène pas les seins innocents, mon juge ? Port illégal de soutane, en Espagne ça doit coûter cher, non ?

— La peine capitale ! il bredouille en se signant.

Puis il exclame, les mains verticales devant lui, comme des butoirs de chemin de fer.

Vade retro, Satanas , ce qui, les fins lettrés l’ont déjà compris, une fois traduit de l’espagnol, signifie : arrière, Satan !

On satan à tout, sauf à la réaction de la donzelle. Sont-ce ses nerfs qui craquent ?

Elle se marre !

Les filles, t’as toujours un moment où ça flanche.

— Belle Inès, l’instant est venu de tout dire car je dois tout savoir. Quand la vérité s’impose, il faut s’y réfugier complètement. Ça soulage tout le monde. Mais, avant de vous questionner, je tiens à vous préciser une chose qui restera entre nous. Elle est en marge de l’affaire, bien que je sache à quel point elle fut déterminante, et jamais vous ne la révéleriez spontanément. Vous portez un grand amour au cher abbé Schmurtz, n’est-ce pas ? Du moins à sa… heu… véritable personnalité. Déçue par le mariage, bafouée par votre époux et votre belle-mère, vous avez trouvé un refuge dans des amours particulières. Vous nourrissez pour cette gentille gredine une véritable passion. Elle vous a révélé des délices jusqu’alors inconnues, je pense ?

Inès baisse les paupières. Son teint pâle fait ressortir le noir de sa robe [51] Un professionnel écrirait que la robe noire souligne la pâleur de son teint parce qu’un professionnel fait de la copie de livre, you see ? . Je sais qu’elle ne me regardera plus jamais in the eyes, comme disent les ophtalmos britanniques. J’ai fait pis que la mettre à nu. Je lui ai dénudé l’âme jusqu’au péché [52] Alors là, de toute beauté, hein ? Appliquez vos deux mains sur un tampon encreur. Applaudissez en mettant une feuille blanche entre vos bravos et envoyez-la moi par la poste. Merci. . Pour une farouche Espagnole, c’est terrible, croyez-le. Moi, je pense qu’à sa sortie de taule, elle rentrera au couvent des Filles de la rue du Calvaire. Je ne lui vois pas d’autre alternative.

— Je vais devoir vous faire mal, très mal, Inès. Mais il est indispensable que vous compreniez à quel point vous fûtes aveuglée par la passion (selon saint Gigot-Alail) et dupée par celle-là même qui sut allumer ce brasier dans vos veines ! [53] Ce que j’exprime bien, aujourd’hui. Madame de Sévigné ? Tiens, smoke ! Votre petite amie, au fait, sous quel prénom vous a-t-elle séduite ?

— Mira.

— Je trouve Mira belle, plaisanté-je, mais ça ne la fait pas rire parce qu’elle ne boit que du sherry.

Du coup, je reprends mon sérieux et la suite de mon exposé.

— Mira est une garce, une gueuse et une catin, madame Balmasquez y Sueruntango [54] C’est pas « y Sueruntango, mais y Suerunpazo », quel c…, ce mec ! (L’éditeur). .

— Aooooôôôh ! fait-elle, mais plus bas et sur un ton plus pathétique.

— Elle n’a pas hésité à coucher avec moi, madame Balmasquez y Suerunpazodoble.

— Vous mentez, elle a horreur des hommes.

— Si la chose est exacte, elle cache bien son aversion. Faire semblant de ne pas avoir horreur à ce point-là, c’est étourdissant de délectabilité, madame…

Et tout de go, tout à trac, tout-à ce-que-vous-voudrez, je lui lâche brutalement :

— Mira a un grain de beauté sur le haut de la cuisse gauche et un autre sur la fesse droite. La pointe de ses seins est fortement dilatée, de couleur ocre, et son nombril est très en creux. Elle a le système pileux extrêmement fourni dans la région que vous savez, à tel point qu’elle doit se raser la partie latérale des cuisses. Je ne pense pas avoir oublié quelque chose, ou alors si je vous donnais plus de précisions, nous risquerions de tomber dans les confidences d’alcôve.

Pas pâle, Inès !

Verte !

Pomme !

Vert pomme virant à l’épinard !

Sur le point de défaillir.

De tourner de l’œil, comme Jean-Paul Sartre.

Je la soutiens.

— Jésus, Jésus, Jésus ! murmure-t-elle par trois fois en s’agrippant à mon bras d’airain.

— Je m’appelle Antoine, rectifîé-je.

Ensuite, on cause sérieusement…

— Je crois que t’as eu la paluche un peu lourdingue, note Bérurier. C’est la nestésie magistrale que t’y as filée à c’te carne, pas du tout au compte-gouttes.

Quand on lui soulève un store, on aperçoit sa prunelle révulsée. Il est d’un gris de mer du Nord et ses narines sont pincées comme les lèvres d’une douairière dont la levrette se fait calcer au déboulé par un corniaud.

Au début du commencement, poursuit le professeur Cassegréne-Béru, j’ai cru qu’il nous jouait la dame aux bégonias façon Feuillère et j’y ai placé quèques tatouilles pour lui ranimer la centrale, mais à force je m’ai bien aperçu qu’il avait son taf d’oubli.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «T'es beau, tu sais !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «T'es beau, tu sais !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «T'es beau, tu sais !»

Обсуждение, отзывы о книге «T'es beau, tu sais !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x