Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

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T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

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« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

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« Bon Dieu, me dis-je, Martin Braham est étranger à ce mic-mac des clowns. »

Pas de doute là-dessus. « L’Homme » est surpris, aux aguets. Plus que jamais il ressemble à un renard piégé, prêt à se couper la patte avec les dents pour pouvoir s’évader.

En moi, la question résonne comme le gros bourdon de Notre-Dame.

« Mais que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il donc ? »

TOUT peut arriver.

N’importe quoi de très grave. De très sauvage.

A présent, chacun des clowns est armé d’une seringue sortie de ses vastes poches kangouresques. Ils ont adopté une formation de verrouillage.

L’un est debout devant la baie. Un autre est assis à califourchon devant la double porte donnant accès au hall d’entrée. Le troisième, le violoniste, s’est juché sur la console où il a déposé son crincrin. Les pieds appuyés sur un dossier de chaise, il continue de nous couvrir de ses arquebuses.

Jamais vécu un moment de cette qualité, mes gueux. D’aussi dramatique, ça certes ! Des tas de chiées. Mais semblablement cauchemardesque, eh ben, non ! Qu’est-ce que vous voulez : non !

Et savez-vous pourquoi la minute est démente ?

Parce que les clowns ne disent rien. Ils menacent tout le monde sans parler. Ils restent silencieux. Ils semblent attendre quelque chose ou quelqu’un.

Leurs gueules peintes deviennent hallucinantes. On n’entend que le bruit de nos respirations oppressées. Si t’es trop oppressé, pars devant, je te rattrape !

Du temps s’écoule. Tiens, je découvre le tic-tac d’une pendulette. Je ne l’avais pas encore perçu.

Dans les lointains y a la rumeur de l’océan.

Un chien hurle quelque part, au-dessous de nous.

Le cadavre du Ricain là-bas sur la terrasse, a quelque chose de théâtral. Va-t-il se redresser ? Qui l’a poignardé ? Les clowns ? Oui, bien sûr, car autrement, ils seraient allés le voir. Le mort n’éveille pas leur curiosité car c’est leur mort .

Cinq bonnes minutes filent entre nos vies, pesantes.

Soudain, le violoniste se met à parler.

En anglais.

Et vous savez ce qu’il dit ?

Il fait comme ça, d’un ton impatienté :

— Et alors, ça vient, oui ?

LOUIS XVI

— Qu’est-ce il dégoise ? demande Bérurier à la cantonade.

La cantonade faisant défaut, c’est moi qui lui réponds :

— Il demande si ça vient !

— Quoi, nos bourses ou nos vies ?

La réplique me fait penser qu’après tout, tiens, c’est vrai, on pourrait poser la question au chef clown.

— Qu’est-ce qui doit venir, cher Auguste ? lui demandé-je d’une voix qui ne frémit pas.

Une fente de regard, filtrant à travers des épaisseurs de fards, se pose un instant sur moi. J’espère une réponse. En guise de cela, le gars jette sèchement :

— Nous n’avons pas de temps à perdre, annoncez la couleur !

— Mais, Seigneur, quelle couleur ? s’écrie Dorothy. Que nous voulez-vous ? De l’argent ?

L’interpellé hausse ses épaules à carreaux noirs et blancs. Malgré son déguisement impénétrable, je le devine soucieux. De toute évidence, ces messieurs ont débarqué ici pour un but précis et les choses ne se déroulent pas selon le plan prévu. Pourquoi ? C’est une question de plus à verser au dossier. Tout est à contresens au cours de cette incroyable soirée. Tout est traqué, en porte à faux, angoissant. Une soirée dramatique dans son essence même [42] J’sais bien qu’une phrase pareille ne veut rigoureusement rien dire, mais c’est pas ça, la littérature, en vérité ? Parler pour ne rien signifier ? .

Et cette essence, n’en doutez pas : c’est du super.

Le violoniste fait tourner ses colts à ses index, exactement comme l’enseigne M. John Wayne à sa chaire de cow-boy de la faculté d’Hollywood.

Il lance au pote qui garde la porte du hall :

— Il est quelle heure ?

C’est l’horloge parlante du trio, le saxophoniste. Lui qui est branché sur Lip.

— Onze vingt ! annonce-t-il.

Le violoniste crache rageusement.

— Ça suffit comme ça, dit-il. Personne ne veut parler ?

— Mais pour dire quoi ? récrie l’ « abbé ». Expliquez-vous, voyons !

— Ta gueule, curaillon ! rétorque l’homme à la perruque de feu.

Son gros nez rouge luit comme une ampoule. Un immense rire est peint sur son visage, mais ce rire fixe exprime la désolation. L’individu est effrayant, avec ses gants blancs serrés sur la crosse noire des colts.

— Je vois, fait-il. C’est de la timidité, eh ? O.K., très bien, je vais vous recevoir dans mon bureau en tête-à-tête, les uns après les autres.

Il fait signe au saxophoniste de prendre sa place, car la position qu’il occupe est idéale pour contrôler tout le salon. Un tacticien. Le Napoléon de la stratégie en chambre. Il ouvre la porte, éteint le hall et me fait signe.

— Toi, le beau gosse, amène-toi !

Je me pointe d’autant plus volontiers que l’occasion de « faire quelque chose » me paraît belle. Seul avec lui, dans le hall obscur, je vais pouvoir me régaler. Je dois vite déchanter car à peine parvenu à la lourde, il me dit :

— Stop ! Fais demi-tour, lève les bras et arrive à reculons. Surtout pas de zèle, j’ai deux flingues qui partent tout seuls.

J’obéis.

— Recule encore ! m’ordonne le gars.

Je recule. La crosse de mon propre pétard me meurtrit l’abdomen. Si je pouvais le saisir et plonger…

Si je pouvais le saisir et plonger, je commettrais la pire des folies. Braqué de deux pétoires, mes chances de survivre seraient tellement minces que je pourrais vous les expédier dans une enveloppe sans que les gars des Pet T s’en aperçoivent.

— Arrête !

J’arrête.

Un grand technicien, je vous le redis. Il garde de la distance. Il sait que le côté « canon au creux des reins » c’est de la foutaise pour mauvais feuilletons et qu’il est plus facile de tenir un gars en respect lorsqu’on est hors de sa portée.

— Bon, raconte, c’est toi ? demande-t-il de sa curieuse voix métallique et grondante.

— Moi, quoi ?

— Ça va, fous le camp !

Jamais un entretien n’a été plus bref, vous admettez ?

— Oh, puis non, attends ! se ravise-t-il.

Je m’immobilise.

— Parle-moi !

— J’ai rien à vous dire.

— M’en fous. Dis-moi que t’as rien à me dire, mais parle !

De plus en plus sidérant !

— Je n’ai rien à vous dire. Je redis que je n’ai rien à vous dire. Je vous re-redis que je n’ai rien à vous dire…

— Fais un geste en direction du salon.

— Quelle sorte de geste ?

— Pour désigner !

— Quoi ?

— N’importe.

— Comment trouvez-vous ce Braque, au mur de gauche ? ricané-je en désignant une toile.

— Merci, file et tiens-toi peinard.

— C’est tout ?

— Barre-toi, sale con, je suis pressé !

J’hébète en revenant parmi les autres. Tous me lancent des regards interrogateurs. Je reste de marbre. Bien trop occupé à gamberger pour satisfaire la curiosité des autres, le San-A.

— Toi, la môme !

C’est à Inès qu’il s’adresse maintenant, Crincrin. A Inès : la môme ! Y a vraiment des butors que rien n’impressionne.

Un bout de lueur se met à me poindre dans le caberluche. C’est assez fou, mais ça me paraît cadrer avec la situation.

Je me dis in extenso et grosso modo le machin ci-après :

« Et si ce sinistre trio se composait de tueurs ? Oublions le nôtre, là, sur ma droite, after all il n’est pas le seul à exercer cette délicate profession. Ne pas oublier qu’il se passe quelque chose, non seulement aux Galeries Lafayette, mais également chez les Nino-Clamar… Bon, un trio de tueurs. Ils se pointent en fin de soirée. Un type s’interpose, mon Ricain. Ils le repassent au burin, pardon : au surin et viennent investir la maison. Pourquoi leur numéro ? Pour permettre à quelqu’un de se manifester, de leur désigner qui ils doivent abattre. Vous condescendez à suivre mes élucubres, mignonnes, mignons ? Car ils radinent, tout comme Martin Braham, en ignorant QUI ils doivent tuer et pour le compte de QUI ! Pas piqué des charançons, eh ? Si bien qu’ils sont obligés de faire une enquête pour découvrir simultanément le criminel et la victime !

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