Frédéric Dard - Les cochons sont lâchés

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Les cochons sont lâchés: краткое содержание, описание и аннотация

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« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des
le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est
Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.
Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !
Comment ?
Lis et tais-toi !
L'heure est grave ; l'heure est folle :
Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

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— Il trompe son monde ! plaide Marinette qui devine leur scepticisme. Laissez-lui tomber son pantalon et alors vous vous croirez sur une autre planète !

— On va voir ! décide la Veronica.

Elle leur fait signe de les suivre.

Son copain noir et elle font grimper les deux Franchouillards à l’arrière de la Volvo. La fille se place au volant et se met à rouler comme une perdue dans les rues de Buenos Aires. Ses amis la filent à bord d’une Porsche gris métallisé. Ils traversent la place de Mayo à une allure de missiles.

— Ça me reprend ! larmoie Pinaud à l’oreille de son ami. Je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps !

— Faudrait qu’ tu bouffes du riz, déclare le Gros.

Il se retourne. La Porsche exceptée, il n’aperçoit pas de troisième charrette. La petite 5 CV Renault du sergent Gogueno n’a pas pu soutenir ce train d’enfer et a été larguée d’entrée de jeu.

Fataliste, le Mammouth en prend son parti. « On fera sans lui », se dit-il.

L’agglomération de Buenos Aires est très étendue et la course infernale n’en finit pas. Ces écervelés jouent à la roulette russe, enquillant les carrefours sans lever le pied, se contentant d’un appel de phares, ou d’un coup de klaxon quand se présente un danger précis.

Bérurier, relaxe, entonne une chanson que chantait son grand-père dans les banquets : Roule, roule, train du malheur… C’était probablement inspiré de la Bête humaine d’Emile Zola, puisque ça racontait l’histoire d’un mécanicien de locomotive et de son soutier qui se battaient et tombaient de la machine. Le train fou, privé de conduite, se ruait vers la catastrophe inévitable, emportant aux abîmes son chargement de voyageurs joyeux. Mais ça, je t’en ai déjà causé il y a lurette. Les classiques ne meurent jamais.

Enfin, ils arrivent à destination.

La destination c’est le « Tigre », à trente bornes au nord de la ville, soit le delta du Rio Paraná, dont les deux bras débouchent, l’un dans le Rio de la Plata, l’autre dans le Rio Uruguay. Le Tigre est un archipel de petites îles luxuriantes, séparées par une chiée de minuscules canaux. La Venise argentine, en somme.

Les conducteurs ralentissent pour franchir des ponts et finissent par emprunter un chemin à travers un boqueteau. La nature sent fort et bon. Odeur végétale d’eau et de plantes. Bientôt, les deux voitures se rangent côte à côte devant une maisonnette basse, au toit d’ardoise, qui évoque la Bretagne.

Veronica délourde et donne la lumière. Béru découvre un living en contrebas, comme creusé dans le sol ; il faut descendre deux marches pour y accéder.

Tout autour de la dénivellation, des canapés sont aménagés. Au fond, une vaste cheminée en demi-cercle, à la hotte de cuivre sombre. Au centre, quelques tables basses et beaucoup de tapis. Pas sale, le repaire de la bande des snobs !

L’importance du salon et la relative exiguïté de la maison donnent à penser qu’il y a peu de chambres : deux ou trois, et pas grandes !

Les six s’installent au gré de leur fantaisie. Pinaud se tient courbé en avant, ses deux avant-bras comprimant son pauvre cher ventre en panique.

Veronica, qui parle un excellent français, demande à Bérurier s’il souhaite boire un verre « avant ».

— J’ai jamais r’fusé un gorgeon, ma jolie ! rétorque l’homme à l’appendice caudal extravagant.

Il a droit à un whisky. Souate ! Pas contrariant. C’est un tout-terrain de la bite et du gosier, le Plantureux !

Les autres éclusent également. Pinaud refuse en geignant. Alexandre-Benoît se dit que ses compagnons ont des drôles de frimes. Ils sont bien saboulés, clean de partout, mais de vilaines lueurs font briller leurs châsses. Des reflets cruels, si tu comprends ça ? Une malfaisance endémique les anime. De la mauvaise herbe, quoi ! Généralement, elle pousse dans les sales banlieues ; dans leur cas, elle a grandi dans des crèches de luxe. Une sorte de revanche du sort, quoi ! Pas toujours aux mêmes à porter le bitos ! La canaillerie se développe aussi à l’ombre des nurses et sur les banquettes des Rolls.

Tout en gambergeant, il fomente, Alexandre-Benoît. Quatre personnes à neutraliser. Et pas des enfants de chœur.

Il ne suffirait pas qu’il dégaine son feu pour les faire tenir tranquilles : ce sont des coriaces. Et l’endoffé de Pinuche qui est bon à nib avec sa chiasse décidément chronique !

S’il pouvait les anesthésier avec son membre ! Les gonzesses, déjà. Ensuite il opérerait les bonshommes à coups de crosse. Con de Pinuche !

Alonzo Gogueno perdu corps et biens ! La couille ! Oh ! merde ! Il se sent un coup de flou artistique dans l’âme, Béduglas. Cherche sa bonne étoile à travers les vitres cernant le salon, mais on est dans l’hémisphère Sud et sa bonne étoile ne fréquente pas la région. Elle se pavane dans l’autre partie de la Voie lactée, la garce !

— Eh bien, dit Veronica, vous nous montrez votre… différence, cher ami ?

Le Gros ne perd pas le sens des affaires :

— Alors allongez le grisbi, ma jolie. Vous connaissez nos tarifs ?

Elle secoue la tête.

— Pas avant d’avoir constaté qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise !

— C’est contraire z’aux z’usages, assure le Placide. Quand t’est-ce on grimpe un’ pute, on la cigle avant l’embroque !

— Pas nous, gros sac ! Allez, sors ta queue qu’on se marre ! fait le copain blond à la Porsche.

— J’me plaindrerai à Marinette, avertit Béru, ell’ m’a branché su’ du mond’ qu’y sont pas corrèques !

Mais le blouson blanc n’en a cure ; tout ce qu’il fait, c’est de rigoler.

A ce moment de la scène tendue, le téléphone retentit. Veronica décroche, écoute et pousse un hurlement victorieux, onomatopée argentine qui exprime l’enthousiasme.

Elle se retourne vers les autres pour leur apprendre une very good nouvelle. Ils marquent à leur tour un vif contentement et, pour l’instant, oublient les deux Français pour s’abandonner à leur liesse.

— T’as compris c’dont y s’passe ? demande le Mammouth à Pinaud.

— J’ai bien peur, chevrote le chiasseux. Je crois qu’ils se sont emparés du fils del Panar et qu’ils vont l’amener ici !

— Mais y avait un garde à son ch’valet, bordel !

— Que racontez-vous, tous les deux ? demande Veronica, méfiante comme une hyène (où y a de la hyène y a pas de plaisir).

— On cause, répond le Gros.

— Ouvre ta boutique, goret !

Le Mastar hoche la tête.

— D’ac, j’vas déballer l’zoziau, mais t’as tort d’me causer su’ c’ ton, biscotte il est dans ses p’tits souliers au lieu d’épanouir comme un parasol. Moi, j’aim’ l’ montrer en pleine forme ! N’ serait ce qu’ par coquett’rie.

En rechignant, il se défroque. Son bénouze lui choit sur les pompes. Il descend son slip des deux pouces conjugués. Mister Dunœud apparaît. Non dans toute sa gloire, mais très intimidant tout de même. Genre tuyau de pompe à essence. Il pend et, cependant, tu enregistres des promesses dans le frémissement qui le galvanise.

Veronica brandit son pouce pour féliciter le phénomène et lance un quolibet humiliant à ses deux copains mâles. Ils font la gueule. Et pas qu’un peu ! Puis elle se tourne vers la potesse du blond et lui jette un ordre. C’est vraiment elle qui dirige la troupe. L’interpellée regarde son ami. Très pâle, il acquiesce pour confirmer l’ordre. Alors la gonzesse s’agenouille devant le Vigoureux et entreprend de lui choyer le mandrin. Béru, tu le connais ? Une petite secouée mutine, un coup de langue sur la collerette à Julot, et voilà son instrument qui requinque à tout berzingue, prend son essor et se met à diriger la Cinquième comme un vrai chef.

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