Frédéric Dard - Napoleon Pommier

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Ils sont tous là : San-Antonio, Marie-Marie et leur petite Antoinette, Sa Majesté Napoléon IV, alias Béru, et son Impératrice, la grosse Berthe, Pinaud, le vieux Lion de l’Atlas, Jérémie Blanc, aux prises avec Monosperme, le dévoyé de la famille, Mathias, le magicien du labo, M. Félix, la plus grosse queue de France et des départements d’outre-mer, Félicie et sa blanquette de veau.
Et aussi : des trafiquants de came, des tueurs à gages, des tueurs sans gages, des oies blanches bonnes à plumer, des journalistes pourris, des princes criminels, sans omettre Salami, le chien surdoué.
San-Antonio vous les offre pour l’An 2000, dans un ouvrage au rythme frénétique où vous trouverez le rire, la gaudriole, le délire à vous en faire éclater la rate et les testicules !

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After c' t'esploit, il r'trouve sa gisquette et y se claquemurent dans un' turne aux volets clos. Les parades, les soirées ? Elle en a rien à s'couer. Après l'avoir grimpée cosaque, il travaille. Elle le contemplationne. Enfin un' vraie femme qui s'intéresse à ses bourses mais pas à sa bourse !

* * *

L'incomparable conteur, « le » Schéhérazade du pauvre, l'historien aux langoureuses flatulences, cessa de parler pour placer ses mentons entre les seins dunlopillesques de son épouse. Séduit par l'évocation des charmes délicats de Marie Walewska, il se mit à déguster le casoar de son épouse ; non par basse gloutonnerie, mais pour rendre un hommage posthume à celle qui, avec Mme Curie, devait placer si haut la femme polonaise dans l'esprit des Français.

Lorsque fut achevée cette sobre cérémonie, il alla boire deux verres d'aramon et reprit son récit.

* * *

M'nonc' fait alors c' qu' font tous les mecs qu'ont longu'ment vadrouillé : y rent' chez soi.

Pas bandant : la Joséphine a morflé un peu plus d'carats et d'vient gentiment blette ; c'est la vie.

L'Empereur s' farcit quéqu' radasses déjà enfournées naguère, manière d' s'entr'tenir la sulfateuse à purée, mais y s'languissante de Marie-la-Jolie. N'en attendant qu'elle vinsse, il organise la vie au château, lui qu' les fiestas mondaines font tell'ment tarter ! Mais y n'trouve qu' des frimes d'enterrement. Un jour, y demande à Talleyrand, l'vieux madré qui boquille, pourquoi tout le monde a l'air si triste. L'aut' qu'a son franc-parler lu répond : « C'est que, Sire, ici comme à l'armée, vous avez toujours l'air de dire : En avant marche ! »

Et c'est vrai qu'y s' plume. Y chope d' la brioche. L'Aigle av'c un bide d' chanoine, ça la fiche mal ! Sa bouille s'met à enfler z'aussi et ses douleurs dominales lu chamboulent la boyasse. A pas quarant' carats, ça promet ! Un coup d'embellie : l'arrivevée de Marie à Paris, toujours pareille à elle-même. Tout c' qu'a lu d'mande c'est d' s'occuper d'la Pologne, mais l'Espagne est le nouveau dada du Corsico. La guerre, encore ! Et d'aut' batailles qui s'mijotent comm' la soupe dans un' marmite, au coin d'la ch'minée.

Alors, en route, mauvaise troupe !

Y a déjà comm' un' odeur d' roussi dans l'air !

* * *

L' 30 novemb' 1809, y dîne seul avec Joséphine et lui casse l'morcif, style : « Ça commence à bien faire, la Mère, l'moment pou' moi est v'nu d' changer d'monture. J' t' vas filer cinq bâtons par an pou' t'ach'ter des granulés et tu remballes tes culottes, ça joue ? »

N'à ces mots, ell' s'évanouit, comm' toujours à c' t' époque épique. Il appelle l'préfet du palais, un nommé Bausset, y ordonne d' coltiner l'impérateuse dans ses appartes. C'gazier est gros, maladroit : il faille laisser choir la Dame.

La pâmée murmure :

— Vous m' serrez trop fort !

Et s'lon moive, elle aurait ajouté : « Sac à merde ! » Mais j' veuill' pas empiéter su' l'Histoire.

Su' ces entr'fesses, l'ambrassade d'Autriche lu envoye une bonn' nouvelle : c'est banco pou' l'mariage d'Poléon et d'Marie-Louise !

Le fion beurré, il a, tonton.

* * *

Oh ! le Napo, tu l'aurais vu, à l'vance de sa belle choucrouteuse, avec son slip propr' et ses bubons pressés comm' des raisins de Corinthe su' la rout' d' Soissons !

Il a vach'ment envie d'se la composter, la Marie-Louise ! L'a des photos d'ell' su' émail et il est partant pour la partie d' jambons. Y z'en font d' l'estra moelleux, là-bas !

Un' fois d' mieux, y va s'calcer un' jeune fille vierginale d'partout, garantie su' facture. Ses vieux y ont préservevé l' berlingot jusqu'à avoir écarté d'sa vie tous les animals mâles, si bien qu'ell' a même jamais vu s'enculer deux mouches ! L'éclat du neuf, ça, ell' l'avait, la môme.

Donc, Poléon fait l' pet su' la départ'mentable d'Soissons, si j' puis-je dire, et voye radiner la guinde. Y s'précipite, bondit dans la calèche à Poupette. Vacca, le Jacques Pote ! N'a pas été viandé su' la marchandise, Pommier ! La gosseline, c'est pas du laissé-pou'-compte, espère ! Elle est tout' jeunâbre, fraîchouillarde, parfumée, ros' kif la tronche d'mon nœud. Et pas anémiée, j' t' fais valoir ! Les loloches comm' deux fois l'dôme des seins valides, des z'hanches copieuses, les tifs blonds cendreux et un' bouche à pomper des chibres d' débardeurs malgaches !

Vite, un pucier, qu'y lui fasse marquer huit heures vingt av'c les jambes !

* * *

Tonton la présente à la Cour, mais les avis sont pas onanismes. Av'c son mec, elle est rigoleuse, cajolante. Ell' fait sa follingue quand y lu apprend à monter à ch'val ; s'l'ment, visse-à-visse des aut', elle bêche un peu beaucoup. Visionne les gens de haut, tel Maâme Granieux, not' ancienne charcutrière qu'est cannée d'un cancer, l'année des inondations. Vois-tu, Berthe, y a une chos' dont j'attire ton intention : c'est qu'avec les bonnes femmes, Poléon s' montrait trop personnel pour qu'elles eussent du goût à fréquenter l'monde.

Nez en moins, la Marie-Louise est un' bonne pouliche : en deux coups d' tringlett' dans les montants, la v'là en cloque. Tu d'vines l'bonheur d' mon onc' ? Ils l'ont dans l'prosibus, les glandus qui l'prétendaient fané des noix !

Mais l'accouch'ment n'est pas un' partie de croquet pou' l'Impérateuse, pas plus qu' pou' son chiare. L' docteur Dubois, l'batracien, en chie des tringles à rideaux pou' l'ram'ner à la surface, le roi d'Rome ! Pauv' biquet ! En v'là t'un qu'a jamais été vergif. Son destin aura ressemblé à un rat cr'vé derrière un' malle !

L'Empereur tire un coup.

Ses canonneurs en tirent cent un.

Tout va très bien, Maâme la Marquise !

Sauf l'Empire…

* * *

Ça va de mal en pisse, ma Berthy ! Les Russcoffs sont en guerre cont' nous ! On croive qu' ça va chauffer pou' leurs miches, biscotte Tonton est à la tête d'un' armée de six cent mille mecs ; mais l' tzar s'en caresse la pomponnette. Il ricane : « Je ne me fais pas d'illusions ; je sais combien l'Empereur est un grand général, mais j'ai pour moi l'espace et le temps. Si Napoléon fait la guerre et que la fortune lui sourit, il faudra qu'il signe la paix sur le détroit de Béring ! »

C' t' fois, l'Empire, c'est vrai, en morfle un sacré coup dans les meules.

L'invincible Armada prend d' la gîte : les troufions s' suicident, nases d'trop arquer av'c un barda d'trente kilogrammes sur les endosses.

M' n'onc' lu aussi est grogginche : il a la tronche lourde, les cannes enflées, y licebroque tout just' quéques gouttes à la fois, n'au lieu d'êt' resté d'vant son mouflet à y faire des papouilles su' les miches ! Pourtant il veut vainquir l'armée Koutousov et entrer à Moscou.

Encore un effort ! puis un aut', la terre est couverte de morts ! Les cadav' sont détroussés, mis à nu. Tu t'croives en enfer !

Il s'pointe enfin à Moscou. Mais qui l'a dans l'baigneur, Monseigneur ? Lui ! La ville, bâtissée en bois, crame comm' un chapeau d'paille.

C'est la monstre faillite ! Alors, tu sais c'qu'y branle pou' s'changer les idées ?

J'vais t' l' dire, mais tu n'me croireras pas : il rédactionne un décret organisant la Comédie-Française !

La neige s'prend à tomber à gros flocons comm' la lune. Quéqu' jours encore et il met les adjas sous prétesque d'aller chicorner l'armée ruscoff !

Mon zob ! N'en réalité, la r'traite d'Russie est commencée !

* * *

L' général Hiver ! disaient les Popofs.

Y s'en souviendra, m'n'Empereur ! La caval'rie et l'artillerie s'traînent. Les soldats carbonisent les bourrins pou' boire leur sang et bouffer leur foie. La Berezina bérézine en charriant des glaçons ; les pontonniers pontonnent. La Grande Armée (à droite en sortant de Moscou) l'a dans l'prosibe. Comm' y a pas d'taxis, ell' rentre à pince, et ça en r'présente des ressm'lages de groles pour aller du Kremlin au Kremlin-Bicêtre !

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