Frédéric Dard - Napoleon Pommier

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Napoleon Pommier» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2002, ISBN: 2002, Издательство: Presse Pocket, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Napoleon Pommier: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Napoleon Pommier»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ils sont tous là : San-Antonio, Marie-Marie et leur petite Antoinette, Sa Majesté Napoléon IV, alias Béru, et son Impératrice, la grosse Berthe, Pinaud, le vieux Lion de l’Atlas, Jérémie Blanc, aux prises avec Monosperme, le dévoyé de la famille, Mathias, le magicien du labo, M. Félix, la plus grosse queue de France et des départements d’outre-mer, Félicie et sa blanquette de veau.
Et aussi : des trafiquants de came, des tueurs à gages, des tueurs sans gages, des oies blanches bonnes à plumer, des journalistes pourris, des princes criminels, sans omettre Salami, le chien surdoué.
San-Antonio vous les offre pour l’An 2000, dans un ouvrage au rythme frénétique où vous trouverez le rire, la gaudriole, le délire à vous en faire éclater la rate et les testicules !

Napoleon Pommier — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Napoleon Pommier», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Un jour, y vire les affaires de sa bobonne su' le perron, et puis vite les fait rerentrer et lu file une bourrée auverpiote dans l'porte-pébroque. Les sens, quoive !

* * *

J'sus là : j' blablate mais faut t'en viendre au point culminatif d' la vie : l'Empire !

T't'rendes compte l'culot qu'y faut à un gonzier pou' s'faire déclamer empereur quinze piges après la Révolution d'89 ? Les burnes du m'sieur ! N'avait pas peur des mouches à miel pisqu'il en fait broder plein son manteau !

Son couronnement, oh pardon ! gaffe aux châsses ! Y fait viendre l'pape d'Rome : Pie VII. Y a 22 000 invités ! La monstre foiridon. Il eguesige que ses frangines et la bergère de Joseph portent la traîne d'la mariée ; ces pétasses font exprès d'tirer d'ssus pour essayer qu' la belle-sœur s' casse la gueule. Reus'ment, mon grand-onc' s'en aperçoive et pousse un' bramante.

L'soir du sacre, il décide de claper en tête à tête avec sa vioque. Lui fait conserver sa couronne su' la calbombe pendant qu'y l'empaffe. Dans l'fond, il aime s' marrer.

Tout à fait entr' nous et moive, Berthe, je croye qu' c'était un' sorte d'jeu, son empire, à tonton.

Y voulait s'rend' compte l'à quel point les hommes sont cons !

Ben, il a vu !

* * *

Sa déburneuse a eu, toute leur vie ou presque, barre su' lui. Y chocottait d'vant elle, grande mectonne espérimentée, championne du radada, qui s'y entendait pour le finger dans l'moule à bronze, l'paquet de couilles fic'lé, les nichebab's à la coque, l'œil à P'tit Lu, y court, y court l'furet, la servante du curé, l'banc d'huîtres perlières, l'bonheur du meunier, la tulipe à Fanfan, l'casse-noix d'Vénus, la folie des Carpates, la dent'lière d'Bruges, l' coup'-cigare à molette, mes légumes en vidéo, le poireau rassis, les fourches de Claudine, l'arroseseur arrosesé, l'happé des braves, Popaul va au r'file, la valvule mitrale et le donjon d'Vincennes en raval'ment. Av'c c't' polisseuse d' bite, les pires coups étaient bonnards ; y pouvait tout lu d'mander : des combines qu' l' plus vic'loque des Chinagos n'eusse pas été capab' d'inventer.

Nanmoins, la chair fraîche continue d'lu flanquer la tricotine. Assurément, sa vraie longueur d'onde c'est les bouillaveuses d' dix-sept piges pas encore compostées du berlingue. Et c't'en ça qu'on s'ressemb' pas, moi et lui. J'raffole des grandes babasses disloquées, comm' la tienne, plutôt qu' du frifri des bêcheuses. Un' chagatte, faut s'y sentir chez soye, sinon é t'gêne aux entournures comme des godasses trop étroites.

Avec les gamines y n'prenait qu'un m'nu pied d'petit rat d'opéra, mais c'tait le panard d'la dominance, biscotte, dans sa Ford intérieure, y manquait d'autoritance vis-à-vis des fatmas.

Un doigt dans la fente en cherchant des trèfes à quat' feuilles, à la rigoriste ! L'bouffage d' cul glouton, n'en était pas question ! J't' caresse l'duvet, te gnoufgnouffe l'oreille, te bisouille le r'vers du poignet ; but achtung pour la suite, comme disent les Britiches. Mollo, Max ! D'abord, ça s'passait toujours chez les vieux de la fillette, av'c papa-maman qui morflaient des org'lets à guigner par les trous d'serrure.

A la firste bisouille su' l'bout du pif, ils saccageaient la lourde, ces croquants, d'mandaient si sa généralerie, puis, aftère, son impériosité avait b'soin d' quèqu' chose. Tu parles : l'avait b'soin qu'on lu laisse embroquer la gamine, Napo ; ne d'mandait qu'à y asperger la tartiflette au jus d'burnes, mais bernicles, comm' disent les Br'tons. Alors, la plupart du temps, l'éternuait dans son mouchoir, m' nonc', comme Monsieur quand la soubrette y consent une petite branlette d'boudoir entr' deux lourdes.

On s'imagine ; mais la vie des grands d' c' monde est souvent moins r'lusante que leurs atours. Tu croives qu'y z'ont l'fion torché au coton-tige, mais t'oublilles qu'ils chient des oursins !

Passons su' ses amours styl' S'maine d'Suzette pou' en arrivever à des choses plus sérieuses.

Tu l'auras r'marqué, Berthy, ses batailles, je m'en cire l'oigne. Soilions réalisses : tonton pinçait l'lobe d'ses soldats ou les médaillait su' le champ d' bataille, leur f'sait écluser un coup d'gnole à son thermo, c'qui n' l'empêchait pas d'espédier tout' la jeunesse française au casse-pipe. Des milliers ! Des dizaines, des centaines d'milliers, j' t' l'ai déjà dit. La seule chose qu'importait, c'tait les victoires : cell's d' la gare d'Austerlitz, de l'avenue d' Wagram entre z'autres. Ses grognards clapaient des nèfles, arpentaient du ruban, allaient s'faire zinguer ou tronçonner à des chiées de bornes d' chez eux et couraient à l'étripaille en brandissant des drapeaux plus effrangés qu' les manches d' mes calbutes. Et cézigus matait la bigorne en scope-couleur, le lampion à la lorgnette, d'puis son bourrin blanc, mettant calmos en scène cette produc en vistavision.

« Mettez-moive un' chiée d'lanciers su' l' flanc gauche ! Maint'nant, faites charger les dragons ! Et les canonniers, dites ? Y s'bougent le fût, les canonniers ? J'voye un sergent qu'est en train d'débourrer derrerière la ferme, là-bas, il attend quoi t'est-ce ? Que j'y porte du papier ? J'ai qu'ma carte Mich'lin ! »

Rien n'y échappait, alors il vainquait, logique ! Et plus y vainquait, plus y f'sait rebelote, biscotte y croiliait en son étoile, mets-toive à sa place…

* * *

Et pis v'là qu'un beau jour, y s'pointe en Pologne pou' r'mett' de l'ordre dans c'pays, rayé du nomb' des nations. Le peup' l'attend comm' l'av'nue d'Messine. Braves mecs, les Polacks. On a toujours eu un penchant pour eux. A quoi c'la tient-ce ? Mystère. On aime le picrate, eux s'poivrent à la vodka ; on raffine à table, y bouffent moins bien qu'nos cochons. P't'êt' que ça vient d' not' r'ligegion commune et d'nos goûts pou' la baisanche ?

Peu n'importe. On constate.

* * *

J't' l' répète, l'Napo est acclamationné en n'héros. C'trèpe su' sa route ! L'Tour d'France au Galibier ! Les Champs-Zés un soir d'coupe du Monde ! Y fait un froid d'canard. Et v'là qu'au r'lais où y doit licebroquer et changer d' canasson un' ravissante et very hübsch personne s'avance vers lui av'c son teint d'aubépine en fleur et lu gazouille : « Soiliez l' bienv'nu, mille fois l' bienv'nu su' not' terre ! »

M' n'onc, ça lu glatifouille les roustons, un' darlinge aussi giscarde, bien polonaise d'partout, avec un sourire adorab' d' p'tite gosse qu'a envill' d' s' branler la motte. Après des jours à s'tanner l'fion dans sa calèche qui lu confectionne d' la purée d'hémorroïdes, son guiseau module du capuchon ! Comment t'il lu accorderait un visa pou' son plumard, à la jolie !

D'autant qu' c'est pas du lot à réclamer ! Marie Walewska, jeune épouse d'un vieux birbe de soixante-huit berges, deux fois veuf, dont la nobliance r'monte à dache !

En l'aperc'vant, Tonton s' sent partant pou' le grand ramonage d'hiver. Arrivé à Varsovie, il s'installationne au château d'Zamek et y donne des sauteries dont auxquelles est convivée tout' la noblesse polack.

* * *

T'as pigé que la p'tite Marie est r'çue en têt' de liste. Avant qu' la fiesta soit ach'vée, il y carre un' babille dans la fouille ainsi délibellée : « Je n'ai vu que vous, je n'ai admiré que vous, je ne désire que vous. Une réponse bien prompte pour calmer l'ardeur de N. »

C' n'était pas d' la dentelle mais ça payait !

N'en out' comme deux d'ses têtes d' camp avaient fait les jolis cœurs auprès d'elle, y les fait muter en première ligne !

C'est vach'ment avantageux d' êt' emp'reur !

* * *

La jolie Marie, c' t'un deuxième printemps pour lui. Sa santé l' tracasse d'plus en plus. L'estom', comm' toujours. N'est plus fraîchouillard. Sa frite s'faisande. Y jaunasse ! Sa gueul' vire tarte aux fraises ! Mais sa Polack y fait gonfler les amygdales du bas ! N'au début, quand t'est-ce y s' retrouvent seulâbres dans un' piaule, la mignonne « s' refuse t'à lui » qu'on disait alors. Faut admett' qu'il ragoûtait guère av'c ses bubons blancs pareils à la chaîne des Alpes. Il lu off' des bijoux : ell' les r'pousse ! Il s'enrogne ! A quoi slave sert-il d'êt' l' bon Dieu si un' p'tite Polack peut t'envoilier chez Plumeau, l'perruquier des zouaves ? Dis, bêchons pas ! Qui c'est qui licebroque su' l'évier, ici ? N'à la fin, ell' triomphe du panais, Sa Majesté ! Puis court se chicorner à Eylau ! Gagné ! Et trente cinq mille troufions su' soixante mille restent su' l' carreau !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Napoleon Pommier»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Napoleon Pommier» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Napoleon Pommier»

Обсуждение, отзывы о книге «Napoleon Pommier» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x