Frédéric Dard - Napoleon Pommier

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Napoleon Pommier: краткое содержание, описание и аннотация

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Ils sont tous là : San-Antonio, Marie-Marie et leur petite Antoinette, Sa Majesté Napoléon IV, alias Béru, et son Impératrice, la grosse Berthe, Pinaud, le vieux Lion de l’Atlas, Jérémie Blanc, aux prises avec Monosperme, le dévoyé de la famille, Mathias, le magicien du labo, M. Félix, la plus grosse queue de France et des départements d’outre-mer, Félicie et sa blanquette de veau.
Et aussi : des trafiquants de came, des tueurs à gages, des tueurs sans gages, des oies blanches bonnes à plumer, des journalistes pourris, des princes criminels, sans omettre Salami, le chien surdoué.
San-Antonio vous les offre pour l’An 2000, dans un ouvrage au rythme frénétique où vous trouverez le rire, la gaudriole, le délire à vous en faire éclater la rate et les testicules !

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— On voit que tu as travaillé pour la Rousse. Cela dit, j'ai école : le dernier étage de notre enquête à mettre sur orbite. Allez m'attendre chez Félicie, je ferai le plus vite possible.

En entendant ces mots, ma gosse se met à trépigner :

— Je ne veux pas te quitter ! JE RESTE AVEC TOI !

Si t'as jamais vu un papa aux anges, radine fissa avec ton Kodak, ton Nikon ou ton Rolleypimprenelle, mec ! Et flashe ! Ça vaut les trente-six poses. Mille fois plus alléchantes que celles du Kãma-sutra (d'ailleurs, tu voudrais faire goder des Français avec des enculades d'hindous, toi ?).

— Bon ! Bon ! calmé-je, c'est entendu, ma puce : on ne se sépare pas. Vous allez m'accompagner, c'est à deux pas d'ici, mais vous devrez m'attendre un petit moment.

— Oui ! Oui ! Oui !

Battements de mains !

— Je sens que vais vivre des jours difficiles, fait Marie-Marie. Dans la vie, c'est toujours ainsi : le bonheur des uns ne fait pas fatalement celui des autres !

Nous nous entassons dans ma nouvelle tire : les « femmes » devant, Béru et sa victime derrière.

* * *

En peu de temps, je stoppe devant le modeste logis du père Moktar. La famille est une fois de plus à table (à croire qu'ils ne font que claper). Grand-père, mémé, ma merveilleuse Schéhérazade et son rejeton hypodermique [60] Pourquoi hypodermique ? Parce que je suis légèrement dingue. Ça te suffit comme explication ? .

L'arrivée de notre trio d'hommes dans ce lieu modeste apporte panique et stupeur. La vieille Antinéa se met à implorer Allãh, son petit-fils à claquer des chailles ; le grand-dabe saisit son couteau de table et le tient serré jusqu'à la violissure des doigts ; quant à l'exquise baiseuse, son visage me rappelle un plat d'épinards que j'ai beaucoup aimé.

— Bon appétit à tous ! lancé-je, encore plein d'euphorie.

Ils bouffent des steaks-frites, pour fêter la fin du Ramadan, ce qui indique que la mistoune s'est francisée malgré son mariage avec le Polack.

— Qu'est-ce qui est arrivé à çui-là ? demande l'Arbi en désignant son gendre d'un air profondément dégoûté.

— Les aléas d'la vie ! ricane le Porcin.

Mais ma Pomme conserve son sérieux :

— Je suis navré d'interrompre votre repas familial, cependant je dois vous demander de sortir, monsieur et madame El Djam, ainsi que le gamin, car j'ai besoin d'avoir une conversation sérieuse avec ces époux.

Les vieux sont quelque peu interloqués, se regardent, nous regardent, puis finissent par répondre à mon « injection », dirait l'Empereur.

Ils quittent la maisonnette, accablés. J'ai gros cœur, riche de tant de joie, d'apporter le malheur à ces braves gens. Toujours la vie salope qui mélange les pics et les cœurs !

Le Mastard surveille l'évacuation.

— Plus loin ! leur crie-t-il. Allez jusqu'z'au fond du parc et qu' j'vous revoye pas avant qu' j'vous eusse appelés !

Pendant leur décarrade, je tube pour qu'on m'adresse un fourgon cellulaire. Il va bien falloir que nous nous quittions, le couple maudit et moi ! C'est comme ça avec les gens : on a à peine le temps de s'aimer que la séparation s'impose.

La vieille téloche qui ronchonnait à sa guise, est en train de psalmodier les « niouves ». C'est récurrent. Un vieux pétrolier s'est craqué en deux et sa cargaison va pourrir les côtes grecques. Pour une fois c'est pas la France qui devra écoper ! Une jeune Anglaise, moche comme un cul de guenon, a été surinée dans le R.E.R. Le Premier ministre mouille parce que les impôts viennent de baisser d'un liard. Mais, mais, qu'ouï-je ? Dernières infos du golfe Persique, le prince Samou Sarazé, cousin du roi d'Arabie Orthodontique, vient d'être arrêté au retour d'un voyage en France. Il s'apprêtait à provoquer un cataclysme par la destruction du barrage d'Escouffian, ce qui lui aurait donné l'opportunité de déposer son souverain. Heureusement, des agents occidentaux avaient découvert le complot et alerté les autorité arabes.

La nouvelle me baume le guignol : nos Services secrets n'ont pas perdu de temps. Bravo !

Je vais éteindre le poste et reviens au tandem trucideur. Les Epoux du diable, voilà ce qu'on leur donnera comme surnom dans la presse à sensation.

Le Gros chuchote :

— Tueuse ou pas, je lui f'rais bien un branch'ment d'urgence, c't' greluse. T'as vu son cul ?

— Comme je te vois, réponds-je.

— J'y escalad'rais l'mont d'Vénus av'c la langue, pour commencer.

— Laisse, je connais le programme ; mais le temps des frivolités est passé pour elle.

Salami, plus homme que chien dans ses convoitises charnelles, renifle voluptueusement entre les gambettes de Schéhérazade. Il en bave de concupiscence, mon hound lubrique.

— Vous voici donc à nouveau réunis, dis-je aux Kozeck ; seulement, cette fois, ce n'est pas pour le meilleur mais pour le pire ! Je ne vais pas vous pomper l'air avec vos parts respectives de responsabilités, cela sera traité par la suite, en présence de vos avocats. Ce que je tiens à éclaircir, avant que la machinerie judiciaire se mette en action, c'est l'étrangeté de votre conduite.

J'avale suffisamment de salive pour pouvoir bouffer trois chattes à la file, sans escale.

Eux ne bronchent pas. La chérie finit par dire, en me cloaquant du regard :

— J'ignore ce que mon mari a pu vous raconter ; moi, je suis innocente !

— Puta ! glapit le vilain.

Manière de l'endiguer, Alexandre-Benoît lui place un bourre-tarbouif qui l'hémorrage séance tenante, puis lui lance une pattemouille exposée sur la paillasse de l'évier afin d'étancher le raisiné en dégoulinance.

— D'accord, ma très belle : tu es blanche comme la robe de mariée de ma grand-mère. Il n'empêche que tu as séjourné des heures durant dans les combles du château après les premiers meurtres, reprends-je.

Elle négate déjà, va s'inscrire en faux, tout bien, mais la venue inopinée de ma mignonne Antoinette bloque le compteur.

— Papa ! Papa ! Viens vite, j'ai trouvé un monsieur dans la terre !

Interdit, je me lève après avoir adressé un regard péremptoire à Béru pour qu'il assure la garde du couple.

Je t'ai dit antérieurement qu'il existe un hangar à proximité de la bicoque, c'est dans sa direction que m'entraîne la mouflette. Elle contourne la bâtisse pour s'approcher d'un roncier. En bordure dudit, j'avise une excavation bouchée par des pièces de bois vertes de mousse.

— Ecoute ! me dit Toinon en s'immobilisant, index dressé.

Je prête l'oreille. Malgré le bruit des frondaisons turbulées par le vent d'ouest, je finis par percevoir des gémissements. De toute certitude, ils émanent du trou. Dard-dard, dirait le gros con qui me rédige, je me mets à retirer quelques-unes des traverses de voie ferrée l'obstruant. Une âcre odeur végétale de pourriture et de boue me daube les sinus.

Me penche.

Juronne.

Un homme gît dans l'ancienne fosse à lisier.

Pinaud !

61

Magnifique auxiliaire !

Je dis à « ma » fillette d'appeler sa jolie maman. Elle y trotte-menu sans perdre son temps en questions superflues.

Marie-Marie se pointe.

Elle mate, reconnaît la Pine, blêmit car elle adore la Vieillasse.

Je lui tends mon pote Tu-tues.

— File à la maison, dis à ton oncle de me rejoindre et surveille de près le couple qui s'y trouve. Au moindre geste déplaisant, tu sucres, car ces gens sont des fauves. Compris ?

— Compris.

— La petiote va rester avec moi !

Elle s'éloigne et je saute auprès du merveilleux César. Il geint de manière continue ; la base de son crâne, violacée, paraît mollassonne.

— Césario, mon chérubin, est-ce que tu m'entends ? lui demandé-je.

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