Frédéric Dard - La fête des paires

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La fête des paires: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.
Et puis voilà…
Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.
Ça été la fiesta de la castagne, espère !
Et celle des paires, donc !
Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.
Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

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Le Mastar se drape :

— Tu l’as découverte selon mes directrices, mâchuré, alors pompe-moi pas l’air !

Solennel, le Gros s’empare d’un siège et le place devant la porte.

— Monte là-dessus ! chantonne le Surdoué.

M'exécute.

— Tu voyes ce qu’y a, au-dessus du champ branleur ?

J’examine le chambranle et détecte un petit contacteur à peine plus gros qu’un cure-dent relié à une boîte de fer qui forme l’angle supérieur droit du chambranle. On l’a pareillement mouluré et peint de la même couleur, de façon à ce qu’il se confonde — ou plutôt se fonde — avec celui-ci.

— T’as dégauchi, mec ?

— Oui.

— Y a un’ visse sur le côté, je l’ai juste ajustée pour que ça tiende ; enlève-z’y la, j’ te prille.

Follement docile, j’obtempère. Le coffrage qui constitue la partie extérieure de la boîte me reste dans les mains et je découvre à l’intérieur un mécanisme drôlement sophistiqué. Un fil menu en part, qui se noie dans le plafond. Il semble partir perpendiculairement au mur. Le Mammouth, qui a suivi mon regard, m’informe.

— Y s’ termine dans I’ lustre qu’est accroché au milieu d’ la pièce. D’dans, tu découvreras trois ampoules et un micro. Pigé ?

— Je cherche.

C’est M. Blanc qui intervient :

— Si tu trouves pas, c’est qu’ t’es un sacré grand con de flic, mon vieux ! Je savais que les flics étaient tous de sacrés grands cons, mais aussi grand con que toi, les bras m’en tombent !

— Tous les singes, les bras leur tombent, aboie Béru ; à preuve : ils ont les pognes qui traînent dans la poussière ! Dis, tu nous fatigue, av’c tes considérances malflatteuses sur les flics. J’ veux bien qu’ t’es noir, Jérémie, mais t’abuses d’ la situation, mon pote !

— Écrase, ta connerie déborde ! riposte M. Blanc. Quand tu causes et quand je pète, y a que l’odeur comme différence ! Parce que toi, tu pues de la gueule !

Les choses s’envenimant, Levenin, égrillard, se tourne vers moi.

— Tu vas nous imposer encore longtemps cet énergumène, Sana ? T’es devenu maso ou bien c’est parce qu’il y a un cadavre entre vous ?

Moi, si tu ne me connais peut-être pas bien, du moins, tu me soupçonnes, hein ? Donc, ce qui suit ne te surprendra pas des masses. Je saute de ma chaise et je tire un bourre-pif dans le tarbouif de Levenin ! Rrran ! Mon chosefrère part à dame, le cul sur la moquette, avec une pommette belle comme une aubergine.

Ravi, Jérémie brandit dans ma direction son énorme pouce largement spatulé.

— Dans ton genre, t’es un gars comme ça ! me dit-il. Je croyais pas que les flics, pouvaient être des gars comme ça, ben toi tu l’es !

— Que devais-tu m’expliquer, tête de lard ? l’interrompé-je.

— Le système de la lourde. Quand tu l’ouvres, ça met le micro en batterie.

Béru enchaîne :

— L’un des appareils embarqués devait transmettre les sons à un réceptacle, tu piges ? Quand t’est-ce tu t’es pointé avec Blanche-Neige, vot’ visit’ a t’été diffusionnée ; comme, ensute, les allées et venues. Les potes de la dame suvaient tout le bigntz. Lorsque la voie a t’été libre, ils s’ sont pointés pour évacuer le chenil.

Intéressant.

Bon, on s’en est suffisamment dit ici. Si les gens à la Mercedes irlandaise continuent de nous esgourder, vaudrait p’t’être mieux qu’on aille tailler des bavettes autre part, non ?

Levenin ramasse l’une de ses prémolaires qui souillaient le tapis et la glisse dans sa poche. Je devine qu’il va la garder contre moi.

On rabat tous sur la Grande Taule, notre couvent bien-aimé car il va être l’heure de la prière.

Une momie fait antichambre. Femelle si j’en crois la robe qu’elle porte. Sa tête disparaît sous quinze mille mètres de bande de gaze formant ruche, avec à peine une meurtrière pour laisser passer le regard.

La ruche blanche zozote :

— Commissaire !

Je m’en approche.

— Vous me connaissez ? lui demandé-je.

— Ve fuis maame Athias.

Sursaut du beau commissaire.

— Madame Mathias ! Chère amie ! Quel bon vent ?

Ses bandelettes s’humidifient dans la région des cavités oculaires : elle pleure. Je ne sais pas si tu as déjà vu chialer des momies, laisse-moi te dire que c’est un spectacle éprouvant.

Je pose ma main sur son épaule. Elle bieurle qu’elle est luxée. Défense de toucher ! Ensuite elle m’explique l’objet de sa venue en ces lieux. Tout à l’heure, son Rouillé s’est pointé chez eux avec deux douzaines de roses baccarat (bien qu’il ne soit pas joueur). Elle lui a ouvert. Il s’est mis à sangloter et à lui demander pardon. Alors elle a inversé les réacteurs aussi sec et s’est mise à lui chanter la messe en auvergnat. Elle a pas eu le temps de prononcer deux phrases qu’il est reparti dans sa folie homicidaire. Il s’est mis à fouetter sa pauvre gueule déjà tuméfiée avec le bouquet jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus qu’une poignée de tiges en main. Les épines l’ont défigurée, M meMathias. Lui ont mis la frime en copeaux. Elle n’aurait pas fermé les yeux, elle serait aveugle canne blanche, étude du braille, toute la lyre ! Puis il est reparti en la traitant de Carabosse, de sale vache puante, de foutre avarié, de glaires mal vomies, de merde écrasée, de saloperie en solde.

Il a ajouté qu’il demandait le divorce pour s’éviter les assises, sinon il la buterait tout de bon, à coups de talon ! Et probablement qu’il lui arracherait les yeux avant pour pouvoir déféquer dans les trous. Remplacer son regard de guenon crevée par deux étrons d’hépatique, c’était son rêve le plus cher, Mathias. Sa raison d’être depuis des lustres. Il grelottait de bonheur en y pensant, les nuits d’insomnie sans lune. Il prenait des laxatifs puissants pour pouvoir chier à la demande. Toujours prêt ! Il a été scout, jadis.

Alors, la pauvre ogresse a compris que cette fois la page est tournée pour de bon. Elle a décidé de devenir rampante à vie pour essayer la reconquête de ce mâle indomptable. Elle lui sera soumise jusqu’à son dernier souffle. Se fera humble comme Tampax jeté, servile, cireuse de lattes, pompeuse à toute heure. Servante confite en humilité éperdue. Elle vient pour amender honorablement. Lui dire tout cela à genoux. Extorquer sa clémence, au grand Mathias. Deux heures qu’elle poireaute ici, mais il refuse de la recevoir. Lui fait dire qu’elle dégage sa viandasse avariée de son cadre professionnel. Une charogne n’a que faire ici.

— Fi hous foufiez infister, commiffaire…

La gaze orbitale est inondée en plein, maintenant. Je promets de plaider sa cause. Me rends auprès du Rouquin.

Pendant ce temps, Béru chope le relais consolateur. Pourtant, c’est pas son entrecôte-marchand-devin, une maigrichonne acide comme la gerce à Mathias. Lui, il aime le gras-double ou, pour le moins, les personnes bien en chair. Les pintades étiques, tiens, fume ! D’abord, elle est probablement trop étroite pour sa géante trique, la gueuse ! Son tour de taille déjà qui est inférieur au tour de taille de la biroute béruréenne, comment voudrais-tu ? Et sa petite bouche cracheuse d’invectives, tu la vois pomper un dard aux si larges épaules ! M. Blanc met son grain de sel. Comme quoi le Rouquemoute à raison. Sa Ramadé se serait autorisé le centième des malséances que dame Mathias a virgulées à son vieux, elle serait sourde à vie des deux baffes qu’il lui aurait placées.

— Du nouveau, Rouillé ?

— En compulsant les fichiers internationaux, j’ai découvert deux autres cas d’hommes assassinés et qu’on a retrouvés avec leur appareil génital entre les dents.

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