Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

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San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

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Le soir, après avoir chipoté l’abominable tambouille du père Mac Hantine, je vais au plumard pour y accueillir miss Katty.

Le premier jour de pêche de Béru est un succès : six truites dont la plus petite pèse au moins huit cents grammes. Il est aux anges, le Cradingue ! C’est sa fête ! Il veut se faire photographier avec ses trophées. Et le lendemain il remet le couvert avec onze pièces grandes commak. Du coup il en oublie les angles de la taulière et il chambre Mac Hantine jusqu’à ce que l’Écossais lui laisse cuisiner lui-même sa pêche. L’autre y consent moyennant l’assurance que Béru achètera de ses deniers le beurre destiné à la cuisson. On se régale.

— Demain, fait le Mahousse, j’espère faire encore mieux !

— Demain, lui dis-je, tu feras encore mieux, mais pas avec ta canne à lancer.

— Comment t’est-ce alors ?

— Tu vas procéder à un attentat.

Il vide son aquarium de Guinness, passe sa langue de vache sur ses babines et déclare en refermant son Opinel :

— Avec toi j’sais qu’on peut s’attendre à tout, mais j’aimerais bien que tu me fasses un dessin.

— Faut que je m’introduise à Stingines Castle, Pépère.

— Et alors ?

— Alors j’ai trouvé un moyen d’y être accueilli en fanfare.

— Cause, j’t’écoute !

— Tu vas te déguiser…

— En quoi ?

— En ce que tu voudras, l’essentiel étant que tu te rendes méconnaissable.

— Banco, ça me botte. Après ?

— Tu te masqueras.

— Ça me botte toujours. Continue.

— Tu te posteras sur la route du château, après le petit chemin creux conduisant au lac, tu vois où ?

— Comme si que j’y serais, alors ?

— Tu auras semé des clous sur la route cent mètres avant.

— Pourquoi fout’ ?

— Pour crever les pneus de la môme Cynthia, la nièce de la châtelaine.

— Je vois pas…

— Je t’emmènerai chez les Frères Lissac.

— Esplique, quoi !

— Ayant ses chaussons percés, la gosse sera bien forcée de stopper.

— Vu, after ?

— Alors tu surgiras de derrière un buisson, revolver au poing.

— Moi ?

— Toi ! Et tu lui diras simplement : money ! Surtout ne prononce pas un mot de français, hein ?

— Mais, monnaie, c’est du français, objecte le Gros.

— Pas avec un i grec.

— Et comment que ça s’entendra qu’y a un i grec, hé, navet ! Faudra peut-être que je dise « Monnaie i grec ! »

— Inspecteur Bérurier, sermonné-je, le fait que nous soyons en terre étrangère ne vous dispense pas de respecter vos supérieurs.

Le Gonflé secoue la tête.

— Bon, je m’excuse. Donc je fais l’attaque de la diligence.

— Ça te sera facile, tu as tellement bu des vins du Postillon.

— T’es p’t’être mon supérieur, mais pour ce qu’est de l’esprit t’as encore des leçons à apprendre, San-A. ! déclara Béru.

— Je me ferai inscrire à la même Faculté que toi. Bon, donc tu attaqueras la fille. Et alors, moi j’interviendrai.

— Le chevalier Bavard, quoi ! ricane l’Obèse.

— Exactement. Ma bagnole sera planquée dans le chemin creux. Dès que je te verrai aux prises avec la souris je m’annoncerai ; je te sauterai sur le paletot et je ferai semblant de te filer une avoinée.

— Merci. C’est tout ce qu’t’as à me proposer comme rôle ?

— Je pense aussi à toi pour un rôle de truffe dans un documentaire sur le pâté de foie.

— Alors, on se chicorne au bidon…

Soucieux il s’interrompt et hisse jusqu’à moi ses yeux de saint-bernard qui n’a pas eu sa soucoupe.

— Car ça sera vraiment au bidon, hein ?

— Tu voudrais pas que je t’abîme, non ? Dans l’état où tu es déjà !

— C’est tout ?

Haussement d’épaules méprisant.

— Oui. Tu te sauveras.

Il interpelle Katty et lui enjoint d’apporter une nouvelle chope de bière. La môme lui désigne la pendule pour lui signifier que l’heure de l’alcool est passée de cinq minutes. Alors le Mastar se fiche dans une rogne affreuse et je suis obligé d’user de mon influence pour lui obtenir une nouvelle Guinness.

Calmé, mon coéquipier demande :

— Et toi ?

— Mais quoi, Bonhomme ?

— Qu’est-ce que tu feras ? Le galantin ?

— Exactement. Et je raccompagnerai la petite jusqu’au Castle puisque les pneus de sa brouette seront percés.

— Y a une chose que tu oublies, commissaire de mes…

— Inspecteur Bérurier, s’il vous plaît !

— T’oublies que si que je sème des clous sur la route, tes boudins à toi crèveront aussi, ils sont pas en acier inoxydable que je suce ?

Quand je vous le dis que Béru est un homme plein de bon sens. De ce tas de saindoux sortent parfois des objections extrêmement pertinentes.

Il exulte devant mon embarras.

— Hein ! Hein ! Gros malin !

— Votre gueule, Bérurier, laissez-moi réfléchir.

— Fais tes besoins, ricane le Gros en éclusant sa onzième chope de Guinness (laquelle commence à n’être plus si good for him que ça).

— On pourrait mettre une bûche d’arbre en travers de la route pour la forcer à stopper ? suggéré-je, seulement ça ne crèverait pas ses pneus. Et je tiens aux pneus crevés, car ça me fournira le prétexte idéal pour la raccompagner à Stingines Castle.

Bérurier met élégamment sa main devant sa bouche, because les gaz dus à la bière, mais l’incongruité qu’il s’apprêtait à colmater est d’un autre ordre et il ne peut rien contre elle, sinon faire craquer le dossier de sa chaise afin de lui chercher une rime.

— J’ai mieux, fait-il sobrement en reniflant pêle-mêle de l’oxygène, du gaz carbonique, des brins de tabac et de la mousse de bière. Beaucoup mieux.

— Serait-ce possible !

— Je me coucherai en traviole de la route ; elle sera bien forcée de s’arrêter, ta pétasse, si qu’elle veut pas m’écraser…

— Je l’espère.

— J’aurai un couteau à la main et, tandis qu’elle descendra de sa charrette je percerai ses boudins avant.

— Bravo, Gros.

— Ensuite je ferai le numéro prévu en lever de rideau.

Je presse la dextre valeureuse du bon Béru.

— Tu n’es pas intelligent, Gros, mais tu es génial.

— Pas la peine d’en faire une pièce montée, repousse mon vaillant camarade. Ce truc-là il est connu comme le houblon !

À plat ventre sur le toit de ma Bentley, je sonde l’horizon au moyen de mes jumelles. Je distingue, à un lointain virage, la petite Triumph de miss Cynthia. La jeune fille est seule au volant. Le moment d’agir est venu. Je fourre deux de mes meilleurs doigts dans ma bouche et je module un long sifflement. Un autre coup de sifflet me parvient : Béru a perçu le signal. Maintenant ça va être à lui de jouer.

Un bruit de moteur croît rapidement. Cette gosse sait tenir un volant. Elle tape le cent vingt ! Pourvu qu’elle ait le temps de stopper. Vous ne voyez pas qu’elle me ratatine Bérurier ? Je ne m’en consolerais jamais.

Anxieux, je décris un demi-cercle sur le pavillon de mon corbillard. Je règle les jumelles et, par l’échancrure du feuillage, j’avise le Gros, les bras en croix sur la strada.

Son déguisement est soi-soi à Béru. Il est en Écossais, mon digne pote, Béru en kilt ! Ça ne fait pas vrai, vous avouerez ?

La Triumph débouche dans la ligne droite. Elle passe comme un trait noir devant le chemin où je me tiens dissimulé et c’est alors que retentissent les miaulements sauvages de ses freins. Un tourbillon de poussière blanche monte de la route. La bagnole stoppe à cinquante centimètres du mari de la B.B., laquelle a bien failli devenir veuve. Il est gonflé, le Gros, et pas seulement au gaz de ville ! Pour se livrer à ce petit exercice et laisser une voiture de course se ruer sur vous sans broncher il faut avoir des nerfs d’acier.

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