Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

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San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

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— C’qu’v’s’avez à faire ch… le monde à c’t’heure-là ?

Ma curiosité native me pousse à contempler la bouche qui a émis cette phrase de bienvenue. J’aperçois tout là-haut une minuscule tronche de lézard.

— Je voudrais parler à Benoît, dis-je. Je suis son chef, le commissaire San-Antonio.

— Oh ! fait le gigantesque lézard (l’ensemble va chercher dans les deux mètres dix), j’ai entendu causer de vous par c’t’endoffé.

« Entrez !

J’entre.

J’entre dans une pièce qui a priori me semble être une cuisine car il y a un fourneau, un buffet et une pendulette-coucou. Mais au centre trône un énorme catafalque couronné de hardes. Qu’est-ce ? Mystère et Bérurier !

— Cendre ! hurle le dinosaure.

— Qu’est-ce c’est que ce b… ? fait le catafalque d’une voix qui doit être féminine. Je m’approche et je constate que ledit catafalque n’est en réalité qu’un fauteuil orthopédique pouvant adopter la position horizontale. Sur ce fauteuil il y a une chose énorme, mafflue, graisseuse, suintante, abominable. Cette chose est une femme. Une femme enveloppée dans une couverture aussi grande que la plage de lancement du porte-avions Béarn.

— Bonjour, madame, dis-je poliment au catafalque.

Celui-ci (je ne puis me résoudre à employer le féminin pour qualifier quelqu’un d’aussi effrayant) grogne quelque chose qui peut à la rigueur servir de salut après qu’on l’ait désinfecté à l’alcool à 90° et repeint au Ripolin express. Puis il enchaîne.

— Félix, remonte-moi, je veux voir !

Le géant à la tête de microbe enrhumé actionne une manivelle et le fauteuil, toujours lesté de son chargement, prend une position semi verticale, ce qui fait que le cétacé qui l’occupe se trouve relativement assis.

Contente d’avoir refait surface, la personne écarte douze kilogrammes de viande avariée pour me découvrir un sourire aussi émouvant que la bonde d’une citerne à purin.

Un remue-ménage a lieu dans une pièce voisine, puis la porte s’ouvre sur Berthe Bérurier. Spectacle étonnant. B.B. est en chemise de nuit. Un de ses nichons indisciplinés s’est évadé par l’échancrure et dévale la pente comme une avalanche.

— Oh ! Mais, fait la baleine du Gros, c’est le Commissaire ! Quel hasard ?

— J’ai besoin de Benoît, expliqué-je avec un maximum de sobriété dans la voix et dans le geste.

— Cendre ! barrit à nouveau le lézard.

— V’là ! meugle un Béru endormi.

La Gravosse me désigne le catafalque.

— Je vous présente ma sœur Geneviève.

Quelque chose s’échappe du monceau de bidoche pas fraîche : une main. Elle est épaisse comme un édredon et les doigts unis par la graisse ne se souviennent plus qu’à une époque ils eurent leur autonomie.

J’attrape la marchandise, je la lâche en affirmant que je suis enchanté.

Berthe a des bigoudis plein les crins. Elle les rajuste d’un geste bien de féminité, puis, d’un autre geste soulève le pan de sa chemise et se gratte furieusement l’entresol.

Quelqu’un apparaît, venant de la chambre voisine : Alfred le coiffeur. Lui porte un pyjama de soie bleu étourdissant. Élégant jusque dans la dorme, le merlan. Sa femme le suit, puis c’est ensuite un gamin obèse, une petite fille myope, un vieillard qui n’a pas eu le temps d’enfourner son râtelier ce qui lui donne une mâchoire de brochet, une mémé avec une pèlerine et un militaire habillé en soldat. Je commence à me sentir traqué par tout ce trèpe.

D’où ils sortent ces bonnes gens ? Je prends peur, moi ! La galerie des monstres, quand on a passé une nuit blanche, ça impressionne !

— Et alors, Béru ! je crie, tu arrives, oui ?

L’insoumis me répond par une question. Celle-ci concerne la partie charnue de sa personne, partie dont il se demande si elle ne serait pas en réalité du poulet.

Puis il s’annonce. Il a un futal, sa généreuse poitrine, réceptacle d’un cœur plus généreux encore, couverte de poils et de cicatrices a une belle couleur laiteuse. Béru c’est l’athlète polaire. Le soleil n’a jamais vu sa peau.

— Qu’est-ce tu viens maquiller dans ce b… ! s’étonne l’Enflure.

Cette fois le terme me paraît pleinement approprié. J’admire la richesse infinie de la langue française qui permet de qualifier gens et choses avec le maximum de nuance.

— Je te réquisitionne pour une affaire urgente. On prend l’avion dans trois quarts d’heure, fringue-toi vite !

Il disparaît.

— Où me remmenez-vous encore ? rouscaille la gravosse.

— À Glasgow, rétorqué-je.

— Misère, c’est au Japon, ça ! mugit la baleine.

Heureusement que Félix-le-lézard est là pour rectifier les erreurs géographiques de sa belle-sœur.

— T’es pas louf, Berthe ? C’est au Danemark.

— Qu’st-ce qu’est le plus loin ? s’inquiète Miss Monstre.

— Le Danemark, bien sûr, renseigne le dinosaure. Si tu connaîtrais la carte de la Mappemonde, tu le saurais.

Béru sort en galopant de la chambre commune.

Dans sa précipitation, il heurte la manivelle du fauteuil orthopédique. Ce dernier part brutalement dans sa position première. Ça fait un chahut du tonnerre de Zeus. On dirait qu’un quartier s’écroule. La frangine de B.B. se confond en imprécations. Elle plaint sa sœurette d’avoir un tel mari, elle dit qu’un manche pareil n’a pas le droit de vivre et que si c’était elle il pourrait retourner chez sa mère !

— Barrons-nous, fait le Gros, quand la montagne Sainte Geneviève se met à râler, j’aimerais mieux attraper la scarlatine !

Une fois dehors je lui demande, tandis qu’il s’installe dans ma chignole :

— Ton beauf, il est microcéphale, on dirait ?

— Penses-tu, fait Béru, il est plombier-zingueur.

CHAPITRE IV

Dans lequel je découvre le pays du whisky des gogos

Voyage sans incident. Notre coucou vole haut, ses hélices tournent rond, il a suffisamment d’essence pour nous conduire jusqu’en Écosse et il a à son bord une hôtesse de l’air qui filerait des démangeaisons dans la paume d’un manchot.

Notez que je ne contemple ses formes formidables que par intermittence car, parodiant l’effroyable Béru, je me hâte d’en écraser. Ce roupillon de trois heures me répare un peu. Enfin, le haut-jacteur grésille et annonce à messieurs les passagers qu’ils doivent agrafer leurs ceintures because on est à pas longtemps de Glasgow. J’éveille Béru et ceci met fin à un doute que nourrissait le commandant de bord quant au parfait fonctionnement de ses moteurs. Effectivement, le Mastar produisait un bruit de turbine chancelante au point qu’une vieille Américaine dure de la feuille a demandé au-dessus du Pas-de-Calais s’il n’y avait pas de mou dans un turboréacteur.

— Baisse le col de ta veste ! enjoins-je. Tu fais clodo frileux.

Le Mahousse obtempère.

— Et maintenant ? qu’il demande, en retirant son chapeau aussi gras que l’évier d’un restaurant pour mettre en ordre des tifs rétifs.

— Maintenant, tu fais clodo pas frileux.

Je me tais, médusé.

— Mais dis donc, Pépère, t’as pas mis de liquette !

— Qu’est-ce tu débloques encore ? ronchonne le Gros.

Ce que disant il porte sa main boudinée à sa poitrine et se rend à l’évidence.

— Mince, dans la bousculade du départ…

Sous sa veste il n’a que sa cravate. Assez bien nouée d’ailleurs autour de son cou de goret.

— Ça se remarque ? s’inquiète mon coéquipier.

— Pas beaucoup, fais-je, car grâce à ton abondant système pileux on dirait que tu portes un pull en mohair. Faudra tout de même t’acheter une limace, Gros.

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