Frédéric Dard - Les vacances de Bérurier
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- Название:Les vacances de Bérurier
- Автор:
- Издательство:Éditions Fleuve Noir
- Жанр:
- Год:1969
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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le plus délirant,
le plus fou fou fou,
le plus san-antoniesque
des SAN-ANTONIO
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Je suis obligé d’avouer que non.
33
On a poursuivi les interrogatoires sur d’autres bases ; écrit tout ça noir sur blanc. Recueilli les aveux, les témoignages. Exploré bien à fond le logement secret ou Mémère et le second attendaient la terre promise. On a entendu le vieux, tout faiblard, avec une curieuse voix de grillon malade. On a interroge Hanne, lequel nous a bonni de laquelle façon elle lui avait germé au cours de vacances à Dekonos, l’idée d’un refuge paradisiaque pour pleins-aux-as débilités. Il a voulu reconstituer l’olympe, ce fan de la mythologie. Un olympe qui n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, mais ou les épuisés, les désaimés, les mal-batis pouvaient attendre la mort en se berçant d’immortalité.
Dans le fond, c’était philanthropique comme combine, je trouve. Pas très orthodoxe, bien que ça se passât en Grèce, mais assez chouette d’intention.
On a questionné le commandant Rouston, lequel a offert immédiatement sa démission. Faut être gonflé, quand on est maîtraboraprédieu de son état, pour accepter les proposes d’un illuminé (moyennant finances) et faire bricoler le barlu à lui confié. Tu parles qu’elle était géniale, la planque. Quand on investigait à bord, on ne s’attardait pas dans le sauna. On cherchait pas à s’assurer s’il avait un double fond, le crématorium du Mer d’Alors. Un coup de périscope à la va-vite. Ça suffisait pour le réputer vide ; on passait à autre chose…
Donc, je vous dis, on se la mène en profondeur, l’enquête, parce qu’enfin il n’a pas tort, Béru : si on a retrouvé deux disparus, on conserve toujours deux meurtres à notre tableau d’échasse. C’était pas un rêve, ce double assassinat. Je les ai palpés, les cadavres. Je me suis salopé à leurs plaies. On nous les a fauchés, c’est exact, pourtant ils existent.
Dans sa soif de démasquer, il éclope tant et mieux, Bérurier. Métis, Raymond, Hanne, tout le monde dérouille ! L’ex-commandant idem ! Et puis Archimède encore chaud dans la couche de Mme du Gazon ! Mais ils nient, ces bonnes gens. Ne savent même pas de quoi et de qui qu’on leur cause ! Ne sont pas des assassins ! Bérurier décide de les boucler à tout hasard ! Il est épuisé par ses efforts. Il s’est trop consacré à la recherche de la vérité, le Mastar ; il en a les phalanges écorchées et une luxation du pouce droit. Voilà ce qui arrive quand on questionne trop fort des suce-pets.
A la fin, on se retrouve en famille pour supputer une nouvelle fois, autour de la table du commandant. Gaumixte, prévenu des derniers événements, n’a même pas voulu se déranger. Il reste dans ses extases, le cher homme ; s’en tambourine la prostate, de l’Eden de Dékonos. Il y est, lui, à l’Olympe, avec la déesse de son cru.
Berthy, en parfaite maîtresse de maison, préside la tablée. Elle a pris le chef mécanicien à sa gauche, car il est joli garçon, et Félix à sa droite, car elle continue d’en user. Au bout, tout là-bas, Alfred fait la gueule. Il crève de jalousie, le merlan. M’étonnerait qu’il ne contractât pas une jaunisse avant la fin de la croisière. Voyant sa rogne, Béru qui a fait le tour de la salle à manger pour souhaiter « bonne appétit » à tout son monde, lui glisse à l’oreille :
— Pousse pas cette frime funèbre, Freddo, tu sais bien que dans sa Ford intérieure tu restes son préféré !
— Messieurs, déclare Félix, tout de suite après le velouté à la queue et aux oreilles de taureau, je nous félicite pour la célérité avec laquelle nous avons mené à bien cette enquête. Songez que quarante-huit heures ne se sont pas écoulées depuis que nous avons quitté Cannes.
Il croise ses mains noueuses et continue :
— Il nous reste à lever l’hypothèque du couple trucidé. Je propose donc le plan d’action suivant : Petit a, retrouver les cadavres ; petit b, découvrir le meurtrier. En ce qui concerne la première partie du plan, il serait souhaitable, je pense, de procéder à une révision du facteur temps. Il m’est avis, messieurs, que, sur ce point, vous fûtes victimes d’une illusion collective, et que vous commettez une erreur en affirmant que ces deux morts furent escamotés en quelques secondes. Il est impossible d’extraire deux corps d’une malle et de les coltiner dans une coursive jusqu’à une cabine, fût-elle très proche de ladite malle, en un laps de temps aussi court. D’autant plus, messieurs, que les cleptonécromanes ne pouvaient pas prévoir que vous abandonneriez la malle en cours de transport. Imaginons qu’ils vous eussent suivis sans que vous vous en aperçussiez et qu’ils profitassent de l’occasion. Peut-on admettre qu’ils disposassent d’une cachette opportune dans la région même de l’ascenseur ? Je me garde d’accepter une telle version, messieurs ! Mon cartésianisme hériditaire s’y refuse ! Autre chose encore : ces personnages occultes se doutaient bien que vous conduisiez les défunts à la morgue. S’ils voulaient récupérer leurs dépouilles, ils eussent eu tout le loisir de le faire, postérieurement, en ce local désert. Par conséquent…
Le commandant Bérurier abaisse son assiette creuse qu’il portait à sa bouche pour en mieux absorber le contenu.
— Par conséquent, tu continues à nous cavaler sur l’haricot, Félisque, dit-il. Ce que tu bonnis là, on se l’est déjà dit, pas au subjonctif, mais on se l’est dit quand même. Le hic, dans ce turbin, c’est qu’a pas d’explication aucune ! Car on s’est pas berluré sur le temps. On a p’t’être pas des zézettes d’éléphants, nous autres, mais on possède des cervelles copieuses, le format grand garçon, mon pote ! Avec la manière de s’en servir. Et puis si, écoute, Félisque, d’esplication, y peut en exister une. Pas trente-six, ni trois, ni deux : juste une ! Seulement celle-là, ça me ferait trop tarter de la prendre en sidération, mon grand panais…
D’un commun accord, la tablée se récrie ! On veut la savoir, l’hypothèse du Gros. Il n’a pas le droit de nous cacher ça, Béru.
Il vide son verre, exhale un rot déguisé en soupir et déclare :
— Un moment, je m’ai dit que seul le Nègre avait eu le temps d’opérer. Tirer la malle, ouvrir un hublot, sortir les macchabées, les virer dans la tisane, refermer… Que tchi ! Même très fort, même très rapide, il pouvait pas, car jamais le copain Argentin serait pu passer par un hublot. Et puis les z’hublots sont vissés. Donc, reste une unique possibilité : que ça soye Alfred et toi qu’aient chouravé les viandes froides et que vous les eussiez planqué dans la penderie de la cabine où que vous opériez votre honteux trafique !
D’un autre accord commun, la tablée se re-récrié :
— Et quoi, Alfred et le professeur, impliqués dans un recel de cadavres ? Mais pour quoi, grand Dieu !
Béru toque son verre du couteau pour réclamer le silence.
— Si vous voudriez bien écraser un peu, m’sieurs-dames, je vous objecterai que j’ai prévenu à l’avance ! Je ne prends pas cette solution en sidération ! Il n’empêche, comme dit mon ami Melba, que c’est la seule, l’unique ! La porte de leur cabine était à côté de la malle et y z’étaient à deux ! Là-dessus on tire une traite sur la question et on cause d’aut’chose.
Comment causerions-nous d’autre chose après de telles paroles ?
Les deux incriminés ont beau s’indigner, leurs protestations ont des accents fêlés.
A la fin, devant notre mutisme, ils s’étouffent et se taisent.
C’est écrit sur le journal du bord. A partir de 21 heures dans le grand salon, y est-il précisé. Le célèbre fakir hindou Tumla Skourà dans son numéro unique au monde. Le seul fakir qui soit authentiquement hindou et qui réussisse le nœud volant, le cimeterre sous la lune, le voile enchanté et la germination instantanée. On décide d’aller applaudir le phénomène. Officiellement, c’est pour distraire Marie-Marie. En réalité, on se pèle un peu, entre la jaffe et la dorme, et tous les expédients sont bons pour se divertir. Surtout que, depuis la suspicion soulevée par Béru à propos des deux camarades intimes de Berthe, ça flotte dans nos rangs. On évite de se regarder. On parle en baissant la voix, bref, on se sent tous un peu Judas et honteux de l’être.
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