Frédéric Dard - Les vacances de Bérurier
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- Название:Les vacances de Bérurier
- Автор:
- Издательство:Éditions Fleuve Noir
- Жанр:
- Год:1969
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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le plus délirant,
le plus fou fou fou,
le plus san-antoniesque
des SAN-ANTONIO
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— Exact ! répond la réapparue.
— Ce qui, poursuis-je, signifie : « Paradis Définitif ». Le PD, donc, permettait à certaines personnes, lassées du monde à des titres divers, de disparaître une fois pour toutes sans laisser de traces.
— Un syndicat de meurtre ? demande Pinuche.
— Que non, ma vieille Baderne-Baderne, un syndicat de vie, au contraire.
— Je pige pas, avoue Béru.
— Tu vas, promets-je. Les disparus sont tous des gens riches qui minutieusement, grâce au PD, préparaient leur sortie de l’univers où ils s’ennuyaient. Ils le quittaient brusquement, mais après avoir pris toutes les dispositions financières nécessaires.
— Bref, c’t’une nouvelle affaire Petiot ? coupe la Gonflure.
— Que nenni ! Petiot brûlait ses victimes pour les faire disparaître, le PD, lui, se contente de les faire bronzer au soleil de la glorieuse Grèce. Dans la partie escarpée de l’île Dékonos a été aménagé un domaine princier où les blasés coulent des jours paradisiaques. Cette magistrale combine a été conçue et mise au point par Hanne, le masseur. C’est lui qui, soit pendant les croisières, soit à son cabinet de la Côte d’Azur où il pratique pendant les inter-saisons, recrutait les évadés de la civilisation. Des vieilles filles esseulées, des gens saoulés de contraintes, des demi-infirmes, des personnes excédées par la vie conjugale, comme c’est le cas de Mme du Gazon…
— Comme je les comprends ! soupire Félix. Ah ! que n’ai-je assez de biens pour aller me réfugier dans leur merveilleux ermitage. Loin des lycées qui sentent et sentiront toujours l’urine et la craie écrasée. Loin des incohérences académiques et des ingratitudes enfantines ! Comme il doit être bon de vivre en se sachant radié de l’état civil. Oui, un bateau était bien le lieu idéal pour disparaître ! A partir du moment où l’on ne vous y voit plus, on vous déclare péri en mer ! Rendez-moi cette justice, messieurs, que j’avais vaguement subodoré la chose. Je vous fis même observer, aujourd’hui même, que les disparitions s’étaient toutes opérées avant Dékonos… Bérurier, vous êtes décidément un cancre. Vous ne passerez jamais dans la classe supérieure. Je viens de vous regarder agir. Vous êtes bête comme la matière et encore plus inerte qu’elle !
Troublé ou songeur, le Gros s’abstient de représailler. Il subit l’opprobre sans paraître s’en émouvoir.
— Dis-moi, petite fille, murmure le ministre. Puisque tu avais arrêté tes dispositions… Est-ce qu’on ne pourrait pas faire comme si ?
Sa femme secoue la tête :
— Non, Loulou, non, mon pauvre ami. Pour être valable, cette combinaison devait être ignorée. Comment coulerais-je des heures de félicité en sachant que tu sais ? En sachant que d’autres savent ! Plus on a de complices, moins on est en sécurité. Que veux-tu, mon grand fou, il faut se résigner, reprendre le collier, rentrer dans ses brancards. On va continuer de se haïr farouchement et de se sourire. Tu te consoleras à la va comme je te pousse avec tes minets, moi je m’étourdirai avec mes gigolos entre une réception à l’Elysée et le gala des Petits Lits Blancs. Mais au fait ! Qui aperçois-je là ? N’est-ce point Archimède ? Archimède ! Boule de neige adorée ! Qu’est-ce que tu fiches ici, ma gazelle du désert ?
Le plongeur qui avait plongé derrière le canapé se redresse. Ombre, il sort de l’ombre. Eclopé, il se remet en marche. S’approche de la dame. Soumis.
— Je suis votre esclave, murmure-t-il. Je ne pouvais vivre loin de vous, c’est pourquoi je me suis engagé comme laveur de vaisselle sur ce maudit bateau où votre disparition m’a fait vivre les instants les plus cruels de mon existence !
Elle glousse, mistress la ministresse. Elle se requinque.
— Ecoute-le, dit-elle, n’est-il pas adorable ? Il ment comme il est noir. Tu t’es engagé sur le Mer d Alors non pas pour rester dans mon sillage, mais pour y gagner ton cabinet, docteur bougnoul ! Je suis bigleuse, mais j’y vois clair ! Allons, viens, mon beau ramoneur ! Viens, mon lion noir ! Viens, mon renard des sables ! Viens me consoler de rester parmi vous. Viens, beau Nègre, me montrer que ta race n’est pas près de s’éteindre. Viens métisser mes sens, bonhomme de suie !
Elle le prend par la main et l’entraîne avec autorité. Avant de sortir, Archimède m’adresse un clin d’œil immense, tout blanc et bourré de remerciement.
— Et le second ? demande Pinaud. Tu l’as retrouvé aussi ?
— Bien sûr, il partageait l’appartement de la chère petite médéme ! Dans le privé, il est le fils des huiles Beurtoiloigne . Chagrin d’amour. C’est le commandant Rouston qui, le sachant au bord du suicide, lui a proposé de se réfugier dans l’Eden de Dékonos.
— Il faudra qu’on aille visiter, pendant l’escale, assure Pinuchet, nostalgique. Et pour le Vieux, t’as su ce qui s’est passé ?
— Par Mme du Gazon, oui. Pépère brûlait, si je peux me permettre. Grâce à certains indices que je ne te répéterai pas car j’en ai déjà fait part antérieurement au lecteur, il s’est gaffé que le « massage » constituait le PC du PD. Profitant de l’escale, il a exploré les lieux avec la minutie que tu lui connais. Il en était au sauna lorsque Hanne est arrivé à l’improviste. Mémère, pardon, l’épouse de M. le ministre, observait la scène par un œilleton placé dans un nœud du bois. Le Vieux s’est mis à questionner Hanne, lequel a déclaré qu’il ne savait rien. Le boss lui a alors dit qu’il ne le laisserait pas sortir du local avant qu’il ait parlé…
— Et alors ?
— Alors au bout d’un moment, l’autre a parlé !
— Et alors ?
— Alors, la chère dame a usé d’un système de blocage de la porte dont elle disposait depuis son logement.
— Tentative de meurtre ! hurle le ministre. Je porte plainte ! Il y a des témoins ! Elle a avoué ! Il faut l’arrêter, messieurs. L’embastiller à vie ! La guillotiner peut-être ! J’intercéderai auprès de M. le Président de la République pour qu’elle ne soit pas graciée ! Ah ! la guenon assassine ! Elle n’y coupera pas. Ou plutôt si : elle y coupera, en deux ! Flaque !
J’entends glisser le couperet dans ses gorges jusqu’à celle de cette infection. Flaque ! Bloac ! Fini ! Ah ! elle est revenue ! Pas pour longtemps ! J’espère que les victimes vont mourir, n’est-ce pas ? Un double assassinat ! Merveille ! La solution ! Je respire ! Je revois le jour ! Guillotine ! Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Je t’en foutrai, de l’Eden, Chaussette ! La Santé ! Le verre de rhum ! Ça tombe bien, elle en raffole ! Se saoule au grog ! Basses origines, fille de charpentier, pouâh ! Sa décollation ? Mon rêve ! Je veux voir, je serai là ! Je le jure ! Caché, mais présent ! Attentif ! Ah ! la truie stérile ! Vieille couenne meurtrière ! Vive la peine de mort ! Me ferai tuer pour la peine de mort, moi, messieurs !
— Malheureusement pour vous, monsieur le ministre, il n’y aura pas de victimes ; je viens de passer par l’infirmerie, les deux déshydratés se portent bien, comme tous les gens maigres.
Le ministre se prend la poitrine à deux mains.
— Malédiction, s’exclame-t-il. Il ne me reste donc plus que le gaullisme en ce monde ! Alors je suis le dindon de cette farce ? Le cocu du veuvage ! Tous les gredins sont hors de cause ! On distribue des absolutions ! Nous finissons par un comité de bienfaisance après avoir baigné dans les noires machinations ?
— Minute !
C’est la voix éclatante du Gros, instantanément retrouvé.
— Il a raison, Cézigue, dit-il en montrant l’Excellence, on distribue un peu rapidos les lauriers, mes pères ! Mais, sacré tonnerre de pot à merde, vous oubliez que deux de nos clients s’y trouvent pour de bon, au paradis ! L’Argentin et sa belle mousmé, ils sont clamsés raides, ou bien je m’illusionne ? Et c’était pas des oreillons, non ? Tu les as, les grandes expliquances ce dont à leur sujet, San-A. ?
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