Frédéric Dard - Passez-moi la Joconde

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Passez-moi la Joconde: краткое содержание, описание и аннотация

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Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une bagnole.
Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive.
Et voilà !
Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant

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Des échos de Marseillaise lui titillent le tympan.

— Dites-moi, fais-je brusquement, où habite la secrétaire de votre vaillant directeur ?

— Au-dessus de la boulangerie Bichonet.

Je lui pose alors la main sur l’épaule :

— Je suis content de vous ! dis-je d’une voix très République Française.

Il se met au garde-à-vous pour me regarder partir.

« Bichonet successeur », c’est écrit en cursive romantique sur la vitre de la boulangerie.

À côté du magasin se trouve une porte cochère.

Je m’y engouffre. Deux ou trois boîtes à lettres décorent un mur lépreux.

Un escalier me sollicite. Je vais pour m’y engager lorsque je m’aperçois que je ne connais pas le nom de la donzelle.

Vous allez me prendre pour une drôle de buse à pédale, et pourtant c’est ainsi : j’ai oublié de me munir de ce renseignement indispensable.

Je sors et j’entre dans la boulangerie.

— Bonjour, madame, dis-je au tas de viande installé sur un tabouret derrière une table de marbre ; je suis un employé du recensement.

Mon interlocutrice lève sur moi des yeux de vache qui aurait trop regardé passer les trains, ce qui lui aurait amené une tenace conjonctivite. Une moustache robuste orne ses lèvres et une barbiche agrémente son menton.

— Ah ! dit-elle.

Elle est aussi indifférente qu’un paquet de nouilles.

— Vous êtes combien, dans cette maison ? demandais-je…

— Y a Auguste et Fernand, dit-elle…

Elle ajoute, modestement.

— Et puis y a moi.

Je ne lui demande pas qui sont les prénommés Auguste et Fernand.

— Et dans la maison, qui y a-t-il comme locataires ?

— Moi, Auguste et Fernand, fait-elle, moins modestement.

— D’accord, mais au-dessus ?

— Au-dessus, y a personne, notre logement est au deuxième…

— Bon, mais prenons par exemple le rez-de-chaussée…

— Au rez-de-chaussée, y a toujours moi, Auguste et Fernand, assure cette brillante représentante de l’espèce humaine. Vu que le rez-de-chaussée c’est la boulangerie, et que la boulangerie c’est moi, Auguste et Fernand…

Un instant je me demande si je ne vais pas lui enfoncer un pain d’une livre dans la gorge et l’autre dans le prose, histoire de la rendre étanche ; mais rappelez-vous, quoi qu’il arrive, que je suis un gentleman, et un gentleman sait se comporter en homme du monde.

Je serre mes doigts très fort pour réprimer la tentation de les nouer au cou de mon interlocutrice.

— Et au premier, je demande ?

— Au premier, fait-elle, y a M. Etienne, mais il est mort la semaine dernière… Et puis en face, poursuit-elle, y a mademoiselle Rose, la secrétaire du directeur de la papeterie…

J’esquisse un sourire grand format.

— Rose comment ? je demande.

— Rose Laberte.

— Merci infiniment, chère madame, je susurre… Je souhaite toujours trouver autour de moi la même compréhension…

Sur ces mots, je quitte la boulangerie.

Je respire une goulée de montagne avant de m’introduire dans la maison.

Au premier, je vois deux portes. Sur l’une, il y a une carte de visite portant le nom de « Rose Laberte ».

Mon Sésame m’en livre l’accès immédiatement.

J’entre et je referme soigneusement lourde à double tour, exactement comme elle l’était lorsque je suis arrivé.

En entrant, je ne peux réprimer un sifflement. L’appartement est tout ce qu’il y a de cossu. Et c’est du neuf. Du haut en bas, ça sent le tout nouveau. Les meubles sont luxueux, quoique un peu trop pompiers pour mon goût. L’appartement se compose d’une chambre, d’un petit salon-salle à manger et d’une cuisine. On se croirait dans une vitrine des Galeries Lafayette. Un poste radio-tourne-disques occupe un angle de la salle à manger. La cuisine se compose d’éléments modernes : cuisinière électrique, etc… Bref, la souris doit avoir des revenus, ou alors elle pieute avec un gonze qui les sème à la volée.

Je m’installe dans un fauteuil, confortablement, et je tends le bras pour amener à portée de ma main une cave à liqueurs confortablement garnie.

L’horloge sonne midi. La greluse ne va pas tarder.

Je verse une rasade de Cinzano qui renflouerait l’ Île-de-France s’il était échoué. Dans le Cinzano je file un doigt de cassis et j’introduis le tout dans le trou que le bon Dieu m’a mis sous le nez à toutes fins utiles.

C’est épatant.

Un quart de plombe s’écoule, puis une demie… Je commence à tiquer, lorsque voilà que je perçois un bruit de pas dans l’escalier. Une clé dans la serrure. La môme Rose entre en trombe, referme la lourde à la volée…

Comme j’ai laissé la porte de la salle à manger ouverte, elle me voit du premier coup d’œil. Elle pousse un cri et fait marche arrière. Mais la porte est bouclée.

— N’ayez pas peur, ma ravissante petite jeune fille, je murmure…

Elle me reconnaît. Elle ouvre la bouche et, dans une expiration, murmure :

— La police…

D’où je conclus que, malgré sa promesse, le patron a parlé. Probable qu’il se la met au bout du chose, la Rose des vents, et qu’il ne la considère pas comme une tierce personne.

— Approchez, mon enfant, je susurre…

Elle entre dans la pièce.

— Violation de domicile, je continue, vous savez que je n’ai pas le droit d’entrer ainsi chez les gens… Le règlement est formel, et pourtant, le règlement je m’assois dessus, vous voyez…

Elle me regarde.

— Qu’est-ce que vous voulez ? demande-t-elle.

Combien de fois ai-je entendu cette question…

— Ce que je veux ?… Mon Dieu, pas grand-chose : parler un peu avec vous. Rien qu’à vous voir, j’ai compris que vous deviez avoir de la conversation.

« Asseyez-vous, faites comme chez vous… L’essentiel est d’être à son aise, de ne jamais se crisper…

Elle s’assied. Ses gestes sont ceux d’une somnambule.

— Que me voulez-vous ? insiste-t-elle…

— Oh, dites, amour, je fais, vous avez de la cire à cacheter dans les manettes, non ? Je vous l’ai dit, je veux parler… De quoi ?…

« De votre travail, par exemple, hein ? Qu’en dites-vous, c’est un sujet qui en vaut un autre…

Je lâche tout de go.

— Oh ! à propos de votre travail, vous savez que Compère est mort ?

Tout comme Trois-Sous, elle accuse vachement le coup.

Je la vois vaciller et se raccrocher au fauteuil.

Elle blêmit et ses yeux s’élargissent infiniment.

— Mort assassiné, je précise… Ah ! vous êtes tombée sur une drôle d’équipe, mon petit… Il y a à la tête de tout ça quelqu’un qui ne recule pas devant le définitif… de quelqu’un supprime comme à plaisir tous ceux qui, de près ou de loin, ont trempé dans cette sale affaire. J’ai idée que vous n’êtes pas en sécurité, ma belle… Pas du tout, du tout !

Elle a peur. Elle tremble…

— Vous feriez mieux de vous mettre à table. De la sorte, vous seriez arrêtée et garantie contre les balles de revolver que le quelqu’un dispense avec tant de largesse…

Elle pose sur moi un regard de chien battu.

— N’hésitez pas, fais-je. Je sais que c’est vous qui renseigniez Compère sur l’heure de départ du convoi de papier. Vous seule la connaissiez puisque vous aviez accès aux dossiers de votre directeur… Alors écoutez-moi. La seule chance que vous ayez de conserver la vie sauve, c’est de tout me dire, afin d’avoir droit à un petit séjour au cambron. Pendant ce temps, la bande sera anéantie. Si vous refusez de parler, je vous laisse à votre triste sort… Et c’est un triste sort que celui d’une jeune fille, destinée à recevoir un pruneau au milieu de son indéfrisable.

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