Frédéric Dard - Sérénade pour une souris défunte

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Sérénade pour une souris défunte: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis !
Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique.
Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné.
Brusquement, je sens que ce mec est innocent.
Une drôle de sérénade en perspective !

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— C’est ça… Elle est un peu expéditive, mais elle a du bon. Ainsi, ne possédant aucune preuve contre lui, vous n’auriez pu forcer son mur de silence… Maintenant il s’est mis à jour lui-même vis-à-vis de la société… Il ne vous reste plus qu’à perquisitionner par ici pour dénicher la neige poudreuse et, certainement, un quelconque registre secret des abonnés à la drogue…

CHAPITRE XVI

Où il est question d’une visite, à la nuit

Ce repas pris en tête à tête avec Brandon sera le dernier, je pense, que je consommerai en Angleterre, en tout cas au cours de ce voyage !

J’ai décidé de mettre les adjas ; j’en ai ma claque de ces aventures de drogue, après tout. Ça n’est pas mes oignons et je n’ai pas à faire le turf des petits aminches du Yard ! Ah ! non. J’espérais encore vaguement découvrir ce qu’Emmanuel Rolle maquillait parmi ces truands, mais depuis que Standley, dernier personnage de ma fresque britannique, est clamsé, je dis « pouce ».

Cette nuit, à partir de dix plombes, je dois retrouver ma petite infirmière chez elle car elle aura terminé son service. Je lui ferai mettre les doigts de pieds en bouquets de violettes et au matin ; voyez nuages ! Je reprends le bolide to Paris…

Pigalle ! La Seine… Mes chers bistrots !

— À quoi pensez-vous ? demande Brandon, que le vin rend un peu plus humain…

— À quoi voulez-vous qu’un Parisien pense lorsqu’il est hors de France ?

— À Paris ?

— Oui… Un jour faudra venir nous dire un bonjour, à la Grande Taule. On vous fera faire la tournée des grands ducs, Brandon…

— Volontiers…

Nous parlons de multiples futilités en consommant une dinde très comestible.

— Vous sentez-vous rétabli ? demande-t-il.

— À peu près. Oui… Il me reste, en plus de ma blessure à l’épaule, une certaine mollesse par tout le corps… Trois jours de repos en arrivant, trois autres jours de pêche à la ligne au pont de Saint-Cloud et il n’y paraîtra plus, soyez tranquille…

Il est près de huit heures lorsque je lui en serre cinq en songeant que je vais salement être en retard au rambour de la môme Dolly si je ne me manie pas la rondelle.

Aussi si vous voyiez le bonhomme sur la route de Londres : un vrai météore ! Les gnaces qui me regardent passer se demandent s’ils n’ont pas trop de tension et s’ils n’ont pas des vertiges…

Je bombe comme ça un bout de moment. Et puis, soudain, je freine sec. Une pancarte indicatrice vient de me dire : Ayat !

Ayat ! Le bled qu’habite le fameux cycliste accidenté. C’est à cause de lui, dans le fond, que tout est arrivé…

Je revois la forge où le maréchal-ferrant m’a indiqué la maison de Duggle, la victime taciturne…

Un rougeoiement, une odeur de corne brûlée… Il marne encore, le brave artisan. Scène biblique : l’homme au travail…

J’arrête la voiture… Tant pis pour Dolly, elle en sera quitte pour m’attendre.

Le maréchal ferre un gros bourrin pommelé à la lueur de sa forge. Deux ou trois hommes le regardent œuvrer en silence, les mains au dos.

Je m’approche. Six regards méfiants m’accueillent.

— Good night, gentlemen, dis-je en soulevant un bada imaginaire.

Un murmure me répond.

— Y a-t-il parmi vous un honorable citoyen sachant le français ?

Un petit maigre vêtu de noir murmure :

— Moi. Je suis l’instituteur…

— Oh ! Enchanté.

— Mon nom est Robson…

— Commissaire San-Antonio. J’appartiens à la police française et j’enquête pour le compte d’une compagnie d’assurances au sujet de l’accident dont fut victime M. Duggle…

— Ah ! Parfaitement.

Il est gentil, le petit instituteur. Vaguement timide, moche comme un pou et terriblement jeune. Avec sa bouille de collégien trop vite grandi et abruti par les études je comprends qu’il vienne regarder ferrer les canassons plutôt que de charger les donzelles du patelin.

— Puis-je vous parler tranquillement ?

Nous sortons.

— Voyez-vous, monsieur… euh…

— Robson !

— C’est ça. Voyez-vous, monsieur Robson, je voudrais avoir une idée de la personnalité de Duggle. D’abord quelle est son activité réelle ?

Le petit pédago hésite.

— Il fabrique des condensateurs de radio, dit-il…

— Ah ! … Et c’est d’un bon rapport ?

— Sans doute. Il travaille surtout pour l’étranger. C’est un modèle spécial, paraît-il, qu’il a mis au point et qui se vend beaucoup en France et en Belgique…

Je deviens rêveur…

— Voyez-vous… Des condensateurs de radio ! Je me serais plutôt figuré qu’on les fabriquait dans les usines spécialisées, pas vous, monsieur euh…

— Robson.

— Pas vous, monsieur Robson ?

— En effet, murmure-t-il.

Ce qu’il vient de me dire m’ouvre des horizons fabuleux…

— Soyez gentil, monsieur Ronson…

— Robson !

— Soyez un amour, monsieur Robson, accompagnez-moi jusque chez Duggle. Vous me servirez d’interprète.

— Volontiers…

Serviable, cet instituteur… Si j’avais des relations à l’Académie britannique, je lui ferais voter de l’avancement !

C’est Duggle qui nous ouvre.

Illico, je comprends que j’ai eu raison de me faire accompagner de l’instituteur, ça lui cause un choc psychologique, car un instituteur dans un village — même anglais — c’est une personnalité et ma démarche revêt du coup un caractère officiel.

— Vous allez traduire à Duggle ceci, fais-je, décidant comme à mon habitude de plonger carrément le fer dans la plaie !

Je me concentre afin d’assembler convenablement mes idées…

— Dites-lui que je suis au courant de sa participation dans la bande des trafiquants de stupéfiants…

L’instituteur est le premier à sursauter… Mais Duggle lui fait un digne pendant. Il blêmit et parle avec volubilité.

— Pas tant de chare ! je gueule, comme s’il pouvait m’entendre.

« Il nie ? je demande à l’instituteur.

— Oui.

— Dites-lui que ça n’est pas la peine, j’ai les preuves. Il introduisait des quantités très fortes de cocaïne dans ces fameux condensateurs, c’était une façon astucieuse d’exporter la drogue.

Voilà, maintenant je démarre à fond parce que je suis sûr de moi. Je retrouve cet état d’hypnose qui me guide toujours au grand final de mes enquêtes. C’est bon de se sentir fabriquer la vérité. Le décalage de cet interrogatoire est un atout de plus, il me permet de concrétiser ma pensée.

Je parle comme un médium, les yeux mi-clos… Je ne m’occupe pas de l’instituteur qui se grouille de traduire, éberlué par mes paroles.

— Il était en combine avec Standley, le pharmacien, Stone, Higgins, Martha Auburtin. Un jour, avec Martha, ils ont décidé de tricher et de garder par devers eux une petite quantité de coco sur les envois camouflés… La fille se chargeait d’écouler la came mise à gauche par Duggle.

— Permettez, fait le petit instituteur, que signifient les termes « camouflé », « came » et « mise à gauche » ?

Je balaie ces soucis de vocabulaire d’un geste…

— Vous occupez pas, il comprend ce que je dis, va… Donc il faisait le trafic en douce pour leur compte. Seulement les patrons s’en sont aperçus. Ils ont décidé de supprimer Duggle, lequel était dangereux car il pouvait manger le morceau… L’accident n’était pas un accident, mais un attentat ! Un attentat qui a échoué. Il a servi d’avertissement sérieux à Duggle. Les autres ne pouvaient plus le mettre en l’air tout de suite, car l’attention s’était portée sur Duggle, à cause du meurtre du témoin…

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