Frédéric Dard - San-Antonio met le paquet

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San-Antonio met le paquet: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l'aventure.
Une aventure vraiment extraordinaire, vous pourrez en juger par la suite si vous avez la patience de poursuivre.
Une aventure comme, à dire vrai, il ne m'en était encore jamais arrivé.

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Me sentant de plus en plus mal en point et n’ayant pas de chauffeur à ma disposition (c’est l’heure de la tortore), je frète un taxi-auto. Faut bien que tout le monde vive. Je suis pour la coexistence pacifique, moi.

J’ai de la chance dans ma mistouille, car je trouve Quillet at home. Il habite un immeuble neuf très rupinos. Mais son appartement est un vrai chantier. Toutes ses éconocroques, je le devine, il les a cloquées dans le premier versement et maintenant il n’a pas de quoi faire aménager le local. Les peintres ont commencé à badigeonner sa cuistance, mais, découragés par le manque de pions, sont rentrés chez eux. C’est plein de gravats dans le vestibule et dans les pièces.

Lorsque je me pointe, il est en train de morganer deux œufs sur le plat. Il n’est pas rasé et porte un chandail troué.

— Je vous fais entrer dans la cuisine, c’est le seul endroit habitable… Si je vous disais que mon mobilier est au garde-meuble ! Je dors sur un matelas, par terre… C’est tellement décourageant que ma femme est allée chez sa mère en attendant que tout ça soit terminé.

Je me rappelle ce que m’a dit Aïoli concernant l’infortune conjugale de Quillet et je lui dédie une pensée émue. M’est avis que la mère de sa dame doit porter falzar, cravate, quarante-deux fillette et se raser tous les matins.

— Vous avez besoin de quelque chose ?

— Oui, je m’excuse de vous relancer pendant votre journée de repos, il me faudrait les photos de la maison de Magny.

— Quelles photos ?

— Celles qui vous ont été soumises par Poilautour et qui vous ont permis de faire la sélection dont vous m’avez parlé.

— Oh ! oui…

— J’ai demandé à Blagapar si elles étaient au journal, mais il paraît que non.

— Évidemment, déclare Quillet, c’est Barbautour qui les a remportées…

— Vous souvenez-vous du jardin représenté sur ces images ?

— Vaguement…

— Voyons, cher Quillet, un journaliste a la mémoire visuelle.

Il se frotte les tempes avec ses deux index. Ses pauvres œufs au plat se figent dans le plat rond. Comme c’est triste, un mec seul. Ma parole, si je n’avais pas Félicie, je pense que je me prendrais une bergère à domicile, ne serait-ce que pour me soigner mes angines.

— Je crois avoir vu des tables de choux ou de poireaux, fait-il… Mais encore une fois je ne suis sûr de rien. Vous avez intérêt à aller chercher les images chez M e Barbautour si cela revêt pour vous une quelconque importance.

— En effet. Merci du tuyau, mon cher. Et excusez-moi de vous faire manger froid…

— Vous prenez un drink, j’ai du scotch !

— Une autre fois !

Quand son living-room sera terminé. Un scotch sur l’évier, ça manque d’intimité.

Je me taille. Mon chauffeur de taxi m’attend derrière son volant en lisant Good Miché , roman traduit de l’anglais par le révérend Mac Hagnott.

— Où ? demande-t-il.

Cette fois, les potes, je suis lavé. Je ne me sens pas le courage de rendre visite au gros Poilautour pour lui réclamer les photos. D’ailleurs, ont-elles de l’importance ?

— On retourne chez Poulman !

Il démarre. Le temps est splendide. En passant à proximité du Bois, je songe que l’idéal serait d’être en bon état et d’aller becqueter le rouge Badinguet d’une beauté sous les frondaisons.

Enfin, ce sera pour plus tard.

Je somnole dans le bahut, si bien que le popoff naturalisé est obligé de me secouer le bras pour me ramener. Je le carme péniblement. Des tires viennent se ranger dans la cour. Je reconnais celle de Mathias, donc il a amené le client.

Je rampe à mon bureau et m’écroule dans le fauteuil.

Dring !

Encore !

— C’est madame votre mère qui demande à vous parler, commissaire.

Le cran me revient.

— Allô ! Antoine, mon grand, comment te sens-tu ?

— Très bien, M’man, fais-je… J’ai eu raison de ne pas m’écouter, tu vois !

— J’espère que tu rentreras pour dîner ?

— Comptes-y ! C’est promis. À tout à l’heure…

Comme je suis à l’appareil, je fais appeler Mathias.

Il a son amabilité des baths occasions.

— Il est là, patron !

— Pas de résistance ?

— Aucune.

— Tu lui as balancé quoi, comme vannes ?

— Je lui ai dit, en le prenant à l’écart, qu’il devait m’accompagner à la police pour éclaircir un point obscur dans la succession de sa femme.

— Et il n’a pas posé de questions ?

— Non.

— Il a trouvé ça normal ?

— Je n’en sais rien, en tout cas il m’a suivi…

— Parfait. Laissons-le mijoter dans le petit bureau ; comme cela, il sera à point lorsque je l’entreprendrai. Maintenant, tu vas de ma part chez M eBarbautour, rue de la Pompe, et tu lui demandes les photographies de la maison de Magny restées dans le dossier du concours.

— Tout de suite…

— Donne des instructions au standard pour qu’on me foute la paix une heure. J’ai besoin d’une nouvelle pause. Que veux-tu, je roule sur la jante, aujourd’hui !

CHAPITRE XV

Dans lequel j’apprends ce que je ne soupçonnais pas

— Avancez, monsieur Aquoix !

Il est blafard, le veuf. Il a vieilli depuis hier, ma parole ! Il me reconnaît et je comprends que la pipelette de Béru a été discrète, car il a un soubresaut en me reconnaissant.

— C’est vous le photographe !

— Moi.

— Vous êtes policier ?

— Commissaire San-Antonio…

Ma voix est cassée comme la vaisselle d’un vieux ménage. Je voulais récupérer une heure, mais la fièvre m’a empêché de dormir, si paradoxal que ça puisse vous paraître.

— Je ne comprends pas cette ruse, commissaire.

— Moi, il y a bien d’autres choses que je ne pige pas, monsieur Aquoix. Asseyez-vous. En unissant nos savoirs, nous arriverons peut-être à combler nos ignorances !

Bien dit, hein ? Faudra que je le fasse le prochain concours de Lutèce-Midi . Seulement, si je décroche la timbale, j’exigerai qu’on fasse des fouilles avant d’y emménager.

— Pouvez-vous me donner les raisons de cette espèce d’arrestation arbitraire, monsieur le commissaire ?

— Il ne s’agit pas encore d’une arrestation.

Il enregistre le « pas encore » et blêmit un poco .

— Je tiens à vous poser certaines questions, monsieur Aquoix !

— Et si je refuse d’y répondre ?

— Alors je décroche ce téléphone et je demande au juge d’instruction de me délivrer d’urgence un mandat d’arrêt à votre nom.

— Mais sous quelle inculpation ?

— Vous ne devinez pas ?

— Absolument pas !

Ses yeux ardents soutiennent mon regard. Il ne manque pas de caractère, ce La Bruyère-là ! Je devine que pour lui faire toucher les deux épaules, il va falloir sortir mon trousseau de clés japonaises au grand complet.

— Connaissiez-vous Ange Ravioli ?

Il est surpris, comme s’il ne s’attendait pas du tout à cette question.

— Naturellement, puisqu’il était notre locataire…

— Vous l’avez rencontré souvent ?

Il n’hésite pas :

— Deux fois !

— À quelles occasions ?

— Eh bien, au début de son installation à Magny, j’étais allé enlever des meubles à nous qui restaient là-bas !

— Et puis ?

— Il m’a rendu visite à quelque temps de là.

— Sous quel prétexte ?

— Il désirait acheter la maison.

— Ah oui ?

— Oui.

S’il ne me bourre pas la hure, voilà qui est intéressant. Le patron du Raminagrobis avait buté Keller et l’avait enterré dans le jardin. Pour ne pas risquer de voir découvrir les restes de l’Allemand, il désirait acheter la bicoque… Enfin, du moins c’est ainsi que je me complais à imaginer la chose. Moi j’ai toujours des versions qui ressemblent à ces jeux de construction permettant de constituer mille figures différentes.

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