Frédéric Dard - Remets ton slip, gondolier !

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Remets ton slip, gondolier !: краткое содержание, описание и аннотация

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Les fiers-à-bras de l'esprit vont-ils se gondoler dans cette Venise bourrée de Hollandais ?
Les amoureux de promenades nocturnes sur le Grand Canal aimeront-ils naviguer au son des mandolines et des mitraillettes ?
Les touristes avides de folklore ne seront-ils pas intimidés par un gondolier sans slip qui ressemble tellement à Béru que ce pourrait bien être lui ?
Mais assez de questions oiseuses : embarque !
De toute façon, tu te sentiras fatalement en pays de connaissance : c'est plein de pigeons place Saint-Marc.

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« Ces tarderies qu’ont le con finé, au plus é bouillavent tardivement, au mieux qu’é reluisent. Elles ont les appas rances, alors, du fait, mettent les tringlées doubles. J’l’ai appris à limer papa, pour débuter, et puis j’lai entrepris les rudimentaires de la l’vrette coulée. Si j’v’ s’aurais pas aperçus, les deux, en cavale, avec des volées de perdreaux su’ l’poil, j’allais l’enseigner la pipe parisienne à Gertrude, c’est son blaze. Mais, m’approchant par un n’hasard inouï de la croisée pour renifler un grand bol d’air, voilage-t-il pas que j’te reconnais ! Alors, j’fais ni uni-deux, je mets mes fringues en boule sous mon hanche et j’saute par la f’nêt’e du premier. Une pirogue s’trouvait à l’amarre. Hop ! A moi l’navire Caisse v’s’avez maquillé, les deux, pour tremper dans une béchamel aussi noirâtre ?

— Trop long, dis-je. Beaucoup trop long. On se prendra huit jours de vacances quand on aura passé la frontière et j’essayerai de te résumer.

— Merci d’l’effort, rouscaille le Gravos. Je plaque une religieuse hollandaise en plein panard, juste au moment qu’elle allait, pour la première fois de sa vie de moustique [5] Bérurier n’aurait-il pas confondu avec le mot mystique ? ent’prendre l’opération calumet, et tout le r’merciement, c’est « va te faire voir » !

— Ronchonne pas, Gros. Si tu savais mon bonheur de te voir vivant après t’avoir cru mort…

Je dois avoir une espèce de sorte de début de larme car il fond aussitôt, mon gentil bovin.

— C’est vrai, gars ? Ça te filait l’masque ?

— Pire, Béru.

Il essuie les larmes que je n’arrive pas à verser carrément sur sa belle trogne de gondolier d’occasion. Puis, pour réagir, car un homme fort ne s’attarde pas longtemps dans la super-émotivité :

— Comment il se fait-il que cette dame t’accompagne ?

— Mon grand cœur : je n’aime pas abandonner les orphelines…

— Ah bon ?

— Hélas…

— Spontinini ?

— Eteint à la fleur de son grand âge.

— Son escr’taire ?

— Héritera du fauteuil à roulettes car il n’a plus de plante de pied.

— Le comte ?

— Coliques de plomb, m’étonnerait qu’il en réchappe.

Bérurier siffle, faussement commisératif. Puis, poursuivant sa check-list à la façon d’un commandant de bord pointant les bitougnous de son bohinge, il enchaîne :

— Le vilain barbu ?

— Tuméfié, mais de plus en plus fasciste. Doit être présentement en transe devant la dépouille mortelle de Martin Bormann, comme Godefroy de Bouillon (Kub) devant le Saint Sépulcre.

— Martin Bormann ? demande Bérurier dont la mémoire ne comporte pas le compartiment historique à l’instar (de cinéma) du Larousse.

— Martin Bormann ! égosille Marika, sur un tout autre ton.

— Encore un peu en chair, mais surtout en os, ma belle amie.

— C’était sa dépouille que contenait le coffre ?

— Selon l’affirmation d’Ernesto Miserere, il semblerait. D’ailleurs, ce cadavre momifié me rappelait quelqu’un. Il est possible qu’au moment de la débâcle, Bormann soit venu se réfugier chez le comte Fornicato, père de l’actuel. Ce qui s’est produit alors, nous ne pouvons que l’imaginer. Peut-être est-ce le comte qui a abattu Bormann, voire l’un de ses familiers. Miserere en sait sûrement plus long que moi à ce sujet. Lorsque Martin a été mort, on a placé son corps dans le coffre évidé de ses rayonnages, après quoi on a brouillé la combinaison et immergé le coffre au pied du palais. Il aurait pu y séjourner beaucoup de décades. Spontini se doutait de quelque chose ?

Marika hocha la tête.

— Non. Et il se moquait de ce que pouvait contenir ce coffre. Celui-ci ne lui a fourni qu’un bon prétexte pour venir en Italie.

Sont-ce mes baisers fougueux (malgré leur caractère camoufleur) qui l’ont amollie ? Ou bien la mort du vieux truand ? Est-ce le danger qui nous cerne ? Le remords de m’avoir tant nui ? Toujours est-il qu’elle paraît avoir renversé la vapeur, cette belle chérie. Elle est pour moi, à présent. A moi. Cadeau Bonux de grand style que je n’échangerais même pas contre un paquet d’Ariel.

— Pourquoi lui fallait-il un prétexte ?

— Parce qu’il se savait surveillé par la C.I.A. depuis qu’il avait traité avec le docteur Funchmeiner. Or, il voulait venir en Europe sans que son voyage parût trop suspect.

— Négocier la vente des pistolets nucléaires ?

— Evidemment. Mais, d’entrée de jeu, ou presque, vous avez ruiné ses plans en vous emparant de l’un d’eux et en le faisant fonctionner. Le premier devait servir de démonstration pour assurer la vente de l’autre, comprenez-le. Or, si Spontinini prouvait l’efficacité de l’invention grâce au second subsistant, il ne lui restait plus que des armes sans munitions à vendre. Et les dégâts causés par cette découverte ne se racontent pas, il faut les prouver. Son intention était d’ouvrir le coffre pour opérer sa démonstration, ce qui solutionnait les deux affaires simultanément.

On a contourné la gare, à présent.

— Où vas-tu, gondolier ? demandé-je au Gros.

— Vers les parkinges, mec, répond le Docile.

— Tu ne crois pas qu’il est risqué de récupérer notre chignole ?

— On va en piquer une autre, celle d’un z’Hollandais, par exemp’, c’est c’qu’attire l’moins l’attention. Les z’Hollandais, remarque-le, une fois sortis de l’Hollande, c’est comme si s’exist’raient plus.

Et il se remet à ramer.

Et moi, je biche la Marika par son épaule frissonnante. Rebelote, je lui fignole une pelle roulée !

— Vous avez l’air de deux gougnes, rigole Bérurier dont la rame continue de tâtouiller l’eau sombre, et le big zob d’aller et venir au rythme de notre noir esquif.

— Marika, j’soupire.

— Oui ?

— Vous sembliez ivre de rage tout à l’heure, en constatant le décès de Spontinini, et pourtant, dans votre colère, vous m’avez affirmé le détester…

— Je le haïssais. Ce n’était qu’un monstre sanguinaire, un vieux maniaque avide, jamais assez riche, jamais satisfait des autres non plus d’ailleurs que de lui-même, l’une de ces bêtes malfaisantes comme l’humanité en invente parfois pour faire croire aux hommes que le diable existe.

Beau, non ?

Bien dit. Le Gravos s’en arrête un instant de ramoner la vase pour poser sur ma compagne un regard admiratif, plus appuyé qu’une ventouse de caoutchouc à déboucher les éviers.

— Alors ? demandé-je, doucement, susurreusement, du bout de mes lèvres compuctueuses, toujours prêtes aux baisers les plus rares, les plus profonds, les plus naninanères ; alors, ma jolie, que foutiez-vous, des mois durant (et même Dupont) auprès de ce requin faisandé ?

Elle reste sans répondre. Et pourtant quelque chose m’avertit qu’elle répondra à ma question. Et comme j’ai ce sentiment bien ancré, je ne bouscule rien. Je sais qu’elle répondra à cause de cet instant particulier à bord de cette gondole glissant sur l’onde de la nuit. Elle me répondra car c’est un moment à part. Un moment comme ça, tel qu’il en existe fort peu dans la vie. Un moment où plus rien n’a d’importance : ni toi, ni les autres, ni qu’il y ait un Dieu ou rien du tout. Un vrai moment, quoi.

— Ecoutez, San-Antonio, mais que ça reste entre nous…

— Tout restera entre nous, mon cœur, y compris nous deux.

— J’appartiens à la section politique des Services Secrets américains.

— Voyez-vous !

— Vous savez que nous allons avoir dans quelque temps de nouvelles élections présidentielles ?

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