Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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Il est neuf plombes et des; j'ai tout mon terni avant de filer, je décide de préparer à part le paquet destiné à Conrad, à savoir les talbins et le couteau. N'ayant pas de grande enveloppe sous la main, prends dans la salle de bains l'une de ces pochettes placées à la disposition des dames pour évacuer le petites conneries mensuelles. Elles sont juste un peu plus longues que le couteau du barbiquet. Je glisse lingue à l'intérieur, puis la demi-liasse de talbuches et replie le haut du sac hygiénique. Tu vois, je te narre conscience, avec minutie, bien que tu suives mes fesses et gestes.

Au moment où je vais pour m'enquiller le pacsif dans une vague intérieure de mon veston, la foutrance me biche. Tu sais, l'idée subite consécutive à un détail que t'as pas bien réalisé sur le moment mais qui chicane ton subconscient. Vivement, je récupère la pochette et retire la demi-liasse. Putain! T'as mis dans le mille Emile! Ces biftons déchirés sont de la sainte-blague à l'exception de celui du dessus qui est vrai! Et puis les autres ne sont pas des coupures de cent dollars, mais cinquante. L'imitation en est grossière. Banknotes théâtre! Ça se bouscule sauvagement au portillon de ma gamberge. Une flopée d'idées qui veulent partir sans payer! Je fais un tri hâtif. Les dollars remis à Félix étaient authentiques et de cent points chacun. La demi-liasse que j'ai proposée à Conrad était également déchirée dans des talbins réels. Alors? T'as pigé? Oui, mon grand: la môme Heidi s'est pointée au milieu de la notte pour m'engourdir l'autre partie de la somme. Elle préparé un ersatz de demi-liasse. Et moi, flambard! Ah le vaniteux, pas une poussière de seconde j'ai douté qu'elle ne vînt que pour ma belle membrane à casque allemand. Je lui ai défoncé le pot d'échappement sans me gaffer qu'elle avait d'autres visées que Frau biroute, ma vieille copine. Pendant que je naviguais sous la douche, elle a permuté les deux liasses. Et à présent, ces bas gredins possèdent les dix mille dollars de ce vieux glandu de Félix! Attends que je tisonne mes méninges… Bouge pas, tout petit, je sens que ça va me viendre… S'ils m'ont arnaqué, c'est qu'ils savent que je ne pourrai plus exercer de représailles. Donc, l'histoire de l'ambulance est un guet-apens. Une virée sans retour! Alors quoi? Ne pas aller au rancard devant le muséum! La plus élémentaire prudence l'exige. Objection: s'ils ont comploté de me liquider, ils pouvaient piquer la deuxième demi-liasse sur mon cadavre. Certes, mais je risquais de ne pas l'avoir sur moi, et par ailleurs, ils agissent fatalement avec des complices et n'aimeraient pas partager le butin avec eux.

J'échafaude.

Si au moins je disposais d'un collaborateur! Qu'attendent-ils pour me rejoindre, mes deux branleurs parisiens? Il faut dire que ni un Noir ni un obèse ne saurait s'intégrer au plan que j'élabore. Et tu vas comprendre pourquoi dans un peu moins que pas longtemps.

Perplexe, je marche dans ma chambre, les mains au dos, dans l'attitude d'un prince consort filant le train à sa souveraine morue. Bien marquer au peuple que lui, les affaires de l'Etat il veut pas y toucher, même avec des pincettes. Il est laguche pour faire reluire la dynastie, point c'est tout à la ligne!

Mais au lieu de calmer ma nervouze, cette déambulation en circuit fermé ne fait que l'accroître. Alors je descends jusqu'à la réception.

Une chose est connue dans l'hôtellerie: l'efficacité des concierges. Ce sont des potentats, ces mecs. Tu peux tout leur demander pour peu que tu les arrose convenablement: des biftons de théâtre ou d'avion, une pipeuse, un pipe, des boules Quiès, une masseuse thaïlandaise, de la crème à raser, une machine à écrire un travelo brésilien, un godemiché gravé à tes armes, une réservation chez Guy Savoye, les œuvres complètes de Canuet, la couleur du cheval blanc d'Henri IV, celle du slip noir d'Alice Sapritch, le Financial Time, l'heure des préservatifs neufs et le dernier (provisoirement) San-Antonio.

Celui qui trône derrière le rade en acajou est ut grand maigre, très brun, avec d'épaisses lunettes cerclées d'écaille derrière lesquelles folâtre un regard d'ordonnateur des pompes funèbres au chômage. Il me regarde viendre avec un air si soucieux que j'ai envie d lui promettre la vie sauve avant de m'accouder à son rade.

En guise de préambule, je dépose un bifton libellé en schillings et comportant plusieurs zéros normalement constitués sur son beau sous-main de cuir exténué.

Sa joie n'éclate pas pour autant, mais son anxiété laisse place à de l'intérêt. D'un pouce et d'un merci dédaigneux, il cueille la coupure et la jette dans un tiroir ouvert, comme s'il s'agissait d'une capote anglaise ayant été utilisée par les éléments masculins de toute une classe de terminale.

Comme c'est un homme instruit de la vie, il sait que rien n'est jamais gratuit, et surtout pas l'argent, alors i attend ma requête comme son papa attendait l'Anschluss (sans enthousiasme, mais avec résignation).

— Il me faudrait, pour une durée limitée que je situe à deux heures environ, un homme à peu près de ma taille et de mon âge sans qualification particulière. Je n'attends rien d'autre de lui que de se faire passer pour moi auprès de gens qui ne me connaissent que par ouïe-dire. Je le rétribuerais plus que convenablement.

L'ordonnateur des pompes funestes laisse errer son regard d'apothéose sur ma personne.

— Pourquoi devrait-il se faire passer pour vous, monsieur? questionne-t-il. Je vous demande ça parce que c'est la première chose dont s'informerait l'homme en question.

Moi, une requête comme la mienne, je sais bien que c'est pas avec une histoire de la collection Polichinelle que je la ferai passer.

Baissant le ton, je murmure:

— Je suis harcelé par un maître chanteur, cher ami. Je voudrais pouvoir suivre cet homme après qu'il aura cru m'avoir parlé, vous comprenez-t-il la situation?

Le grave concierge réfléchit puis opine menu.

— C'est délicat, objecte-t-il.

— Très, conviens-je.

— Et cela comporte des risques.

— Je ne le pense pas.

Mais il fait la moue.

— De deux choses l'une, monsieur, fait-il d'une voix de notaire ouvrant le testament de Marcel Dassault; ou bien le maître chanteur marche dans la supercherie et, puisqu'il nourrit de sombres desseins à votre endroit, votre «doublure» risque d'en pâtir, ou bien il l'évente et il y a fort à craindre de son ressentiment.

Je secoue la tête.

— Vous oubliez une troisième chose essentielle, mon bon je serai présent. Dans l'ombre, mais présent.

Le mutisme qui succède constitue un silence pour Comédie-Française, à la fin de Cyrano, quand l'émotion générale empêche le public d'applaudir.

— Pourquoi ne vous adressez-vous pas à la police, monsieur? suggère le concierge.

— Parce qu'il s'agit d'une affaire de femmes, monsieur, et que je ne veux pas risquer d'abîmer l'âme d'un être aimé.

Il est sensible à la tournure, et encore, traduite en allemand elle perd de son charme, comme toujours quand il s'agit de ce langage de merde!

— C'est urgentissime! plaidé-je en déposant u nouveau billet de banque qu'il s'empresse d'accoupler avec le premier, des fois qu'ils feraient des petits.

— Combien proposeriez-vous, monsieur, à celui qui prendrait un tel risque?

— Mille dollars, fais-je, pour deux heures de figuration intelligente, c'est bien payé.

La détermination du concierge m'est bonheur.

— Eh bien, je vais tenter de vous trouver cela monsieur.

Je consulte ma tocante.

— Rendez-vous ici dans une heure. Le Kunsthistorisches Museum est à quelle distance de l'hôtel?

— Vous voyez le Buggarten? Il est situé juste derrière. En un quart d'heure à pied ou vingt minute en voiture vous devez y parvenir.

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