Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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C'est au son de cette musique romantico-neurasthéniante que je traverse le parking. Nonobstant la gravité de l'instant, mon intérêt pour l'automobile est si vif que je ne puis me défendre d'admirer au passage certains vieux modèles de chignoles disparus de nos routes depuis des décennies. Alors, les pare-chocs étaient de vrais pare-chocs, la carrosserie en vraie tôle, et le châssis plus costaud que celui d'un char d'assaut. Maintenant, la voiture n'est plus qu'une illuse. Un objet d'exposition. Un truc bien peint, avec des lignes «actuelles» et des gadgets à la con qui t'engueulent si tu fermes mal une porte et te donnent l'âge du capitaine dont t'as strictement rien à branler en pilotant. Ils sont tombés d'accord depuis lulure, tous, de fabriquer des tires dont la durée limite est de cinq piges. Passé ce délai, faut les jeter. Société de consommation oblige. Société de consumation, oui! Faut-il qu'on soit tous cons et fumiers pour être tombés si bas! Happés par l'hydre infernale! Boulottés, déféqués! Les robots c'est nous, les gars. Reste plus qu'un peu de bibite et des coins d'âme, de-ci, de-là. Sinon, finito! Skip, la lessive, va au-delà de la propreté: jusqu'à l'hygiène (qu'avant Skip on étaient de fiers dégueulasses cradoches de partout!); l'homme, lui, va au-delà de Dieu désormais, jusqu'à la matière. Avant, tout ce qu'on pouvait lui trouver à redire, c'était l'étron qu'il pondait chaque matin. A présent, il EST la merde! Et il produit des cartes perforées. Il baise par Minitel, cette géniale infamie! Grosse queue cherche petite chatte! Que dis-je, même pas. On fait l'amour sur écran. Suffit de se bonir des insanités! Putain, ce que j'ai honte! Honte pour ma dignité, honte pour mon zob! A quoi ç'aura servi que le bon Dieu Ducros II se décarcasse? C'est Einstein qui a dit «que Dieu ne bégayait pas»? En ce cas, il serait temps qu'Il monte à la tribune, sinon Il risque de ne pas repasser aux prochaines érections.

Dès lors que je crachouille cette petite philosophie secours, me voici parvenu derrière le garage comprends-tu-t-il? Sans problo. La valse s'endiable. Le Karajan de service va baguette plus vite qu'un Rotary. Les cuivres y vont à fond la grosse caisse. Mais n'a mesure au fur que je me suis approché, j'ai cru, par delà les flots mélodieux, percevoir des cris. Accroupi contre la cloison du garage (seconde porte coulissante livrant accès au parking d'exposition), je m'applique très doucettement à pousser celle-ci de deux centimètres afin de mater l'intérieur. Ce que j'asperge me hérisse les poils occultes.

Oh! la scène!

Ils sont quatre, plus ma doublure. Deux portent blouses blanches, le troisième est le garagiste combinaison caca d'oie et le quatrième un homme frêle, sanglé dans un manteau de cuir noir et coiffé cru feutre également noir, à large bord. Il a passé des gants de cuir et chaussé son nez de lunettes à verres teintés (chausser son nez est une expression très zuzitée dans le roman d'action auquel j'ai l'honneur d'appartenir, ce qui m'oblige par esprit de confraternité à utiliser des mots ou tournures de phrases qui me font pisser dans mon froc quand je les relis).

La scène dantesque est comme ça: les hommes ont attaché ma doublure sur l'établi de l'atelier après l'avoir dépouillée de son pantalon et de son slip. Les «infirmiers» lui tiennent les miches écartées tandis que le garagiste a introduit le bec de son gonfleur de pneus dans le fion du malheureux. De temps à autre, il lâche une giclée d'air comprimé dans les intestins du pauvre type et c'est cela qui le fait crier. L'homme au manteau de cuir lui pose des questions. Il a une voix fluette d'eunuque. Quand j'arrive, il demande:

— En ce cas, qui es-tu?

Mutisme du pauvre mec. L'homme noir adresse ut hochement de menton au garagiste, lequel file une giclette d'air dans les entrailles de la victime.

— J'appartiens à la police! fait l'autre. Inspecteur Baumgartmich, du commissariat central.

— Comment se fait-il que tu te fasses passer pour le Français?

— Nous avons été prévenus par le concierge de l'hôtel Metternich qu'un étrange client cherchait une doublure pour pouvoir filer ceux qui lui avaient donné rendez-vous.

L'homme en noir se tourne vers les infirmiers:

— Avez-vous été suivis?

— Je ne pense pas, répond le plus corpulent.

L'homme en noir ôte son chapeau pour s'en éventer. Stupeur! Il s'agit d'une fille. Assez belle, me semble-t-il, aux cheveux sombres coupés court.

Surprise, hein? En tout cas, un que je n'emporte pas dans mon cœur et auquel je réserve un sein de ma Cheyenne et autres lieux communs, c'est ce concierge de saloperie de sa putain de mère! Comment qu'il m'a viandé, l'homme aux clés d'or! Laisse que je retourne à Vienne et je les lui ferai bouffer!

La fille demande, sans s'émouvoir:

— Et il vous a suivi, ce damné Français?

— Je ne sais pas.

Sur injonction de la garce, le garagiste procède à une injection de gaz.

— Ton avis? reprend la môme.

— Je pense que oui! fait le pauvre inspecteur Baumgartmich. Il se trouvait au volant de sa voiture devant le Buggarten.

La fille dit à ses comparses:

— Vous devriez jeter un coup d'œil dans les environs.

— Inutile, déclare le garagiste, s'il y avait eu alerte, Frida nous aurait prévenus: elle fait le guet, dehors.

Juste comme il achève, voilà la Frida, précisément, qui surgit en courant.

— Il y a deux hommes qui arrivent! dit-elle.

Précipitamment, l'un des infirmiers s'empare d'une couverture qui se trouvait dans l'ambulance et en recouvre leur victime après l'avoir estourbie d'un taquet à la tempe. Pour un membre du personnel hospitalier, il use de curieux anesthésiques.

Le garagiste a relevé presto le capot de la CX et feu d'examiner le moteur. Quant à la fille, elle se dissimule derrière une pile de pneus.

J'aperçois, depuis mon poste d'observation, deux malabars en imperméable vert et chapeau taupé. Je te parie tes couilles contre un Mars que ce sont les occupants de la Mercedes verte. Ils commencent par mater à travers les vitres de la porte coulissante, puis font coulisser celle-ci puisque c'est sa vocation profonde. A leur démarche, lorsqu'ils investissent l'atelier, je pige qui ils sont. Les voilà qui se pointent jusqu'à l'ambulance. Le garagiste essuie ses doigts maculés à un chiftir dont un coin est passé dans sa ceinture.

— Messieurs, vous désirez? il leur demande en autrichien.

Les gars mettent un bout d'instant à se décider. Ils commencent par regarder à l'intérieur de l'ambulance. Ne voyant personne, ils s'approchent du trio.

— Police, fait l'un d'eux. Où est l'homme qui trouvait dans cette ambulance?

— Quel homme? fait l'un des faux infirmiers.

— Nous l'avons vu monter devant le musée et nous vous avons suivis depuis. Alors?

C'est un mec massif comme une horloge avec, dans sa grosse tronche blondasse, un mécanisme aussi précis.

A cet instant, y a le «gonflé» qui émet une plaint Le deuxième poulardin se précipite vers l'établi. Mal lui en prend car un coup de feu claque, en provenance la pile de boudins. Il déguste plein dossard, fait une cabriole, essaie de porter sa main droite à ses reins, mais s'écroule, mort, avant d'avoir achevé son geste. Son collègue a à peine le temps de réaliser qu'il déguste un coup de démonte-pneu à l'endroit où devrait siéger ses pensées s'il en avait. Poum! A dame!

La fille en cuir s'avance.

— Décidément, ça se complique, fait-elle.

Le garagiste est hagard.

— C'était pas convenu! gueule-t-il. On n'avait rien prévu de semblable; je ne marche plus, moi! Je ne marche plus!

— Ce sont les surprises de l'existence, lui fait calmement la gonzesse. Calmez-vous, sinon, en effet, vous ne marcherez plus jamais. Mais rassurez-vous, Johan, nous allons vous débarrasser de «ça».

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