Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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— Merci, et à tout à l'heure.

Je vais flâner aux abords de l'hôtel Metternich à la recherche d'un œillet.

Ma «doublure» est légèrement plus grande que moi (je devrais dire plus longue), légèrement plus jeune aussi mais, par contre, beaucoup moins intelligente, me semble-t-il à première vue.

Elle est debout dans le hall de l'hôtel devant un tableau représentant le prince de Metternich signant la Quadruple Alliance en 1815.

Le concierge me la désigne d'un hochement de tête:

— La personne qui, peut-être, acceptera votre proposition!

— O.K.

Je vais aborder l'homme.

— Salut, lui fais-je, main tendue, le concierge vous expliqué ce que j'attends de vous?

— Oui, mais pas si vite, je veux savoir où je mets le pieds.

C'est un bourru. Pas très très sympa. D'ailleurs, le gens sympathiques sont de plus en plus rares. L'homme intellectuel se fait trop chier pour rester urbain. La vie le constipe. De même que les Chinois ont les yeux bridés parce qu'ils bouffent trop de riz, ce qui les fait grimacer quand ils vont à la selle, le gus d'à présent a la bouille contractée par les vicissitudes et les contraintes.

J'ai beau lui virguler mon sourire le plus engageant, un sourire dont la plupart des gonzesses se servent pour humecter leurs slips, il reste renfrogné.

— Très simple, fais-je. Vous n'avez qu'à laisser faire, à écouter et à attendre.

Je lui brode, en mieux, mon histoire déjà proposée au concierge: un maître chanteur qui me taraude à propos d'une liaison, nani nanère; moi je veux savoir là où il pioge, alors je le filocherai après qu'il aura eu son entretien avec M. X.

— Et si ça tournait mal pour moi? s'inquiète à juste titre ledit.

Pas fou, le gars.

— Je reste prêt à intervenir. D'ailleurs, il vous suffira de révéler la méprise, vos papiers à l'appui.

Je tire le restant des dollars à Félix, comme dirait ma concierge, j'en compte cinq cents que je tends au type.

Fifty à la commande, fifty à la livraison. Ce sera l'affaire de pas une heure.

Comme il encaisse la fraîche, j'en déduis qu'il se rallie à mon panache tricolore, aussi lui piqué-je un bel œillet rouge à la boutonnière.

— Vous attendrez, à partir de onze heures sur la première marche du Kunsthistorisches Museum. Une ambulance surviendra et s'arrêtera devant vous. Vous monterez dans le véhicule par l'arrière. Je vous suivrai à distance.

— Je n'aime pas beaucoup cela, murmure ma doublure.

A dire vrai, moi non plus. Le zigman que m'a déniché le concierge, crois-moi, n'a pas un pneu crevé et réalise parfaitement qu'il y a danger quelque part. Il doit avoir besoin d'artiche pour accepter la jolie sinécure que je lui offre.

— N'ayez pas de souci, mon cher, le réconforté-je. Si vous éprouvez la moindre inquiétude pendant cette opération, il vous suffira de dire la vérité à votre interlocuteur: il en a après moi, pas après vous. A propos, parlez-vous le français?

— Non.

— Tâchez d'en prendre l'accent, malgré tout, si vous avez à parler. Nous avons le temps de boire un drink au bar, ça vous dirait?

— Je préfère après.

— Alors nous en boirons deux. A tout à l'heure.

Il ne répond pas.

Je stoppe le long des grilles du Buggarten et me mets à réfléchir. Tu m'objecteras qu'on ne se «met» pas à réfléchir car nos pensées nous pilonnent l'esprit continuellement. Pourtant je planifie des instants propices à la méditation. Une sorte de gymnastique mentale afin de me rendre disponible à une forme de réflexion bien déterminée. Certes, au bout d'un moment, mon dispositif foire sans que j'en aie conscience, néanmoins il me reste chaque fois quelque chose de positif dans la caberlinche.

Je me dis qu'avec mon dragage de la petite Heidi, je me suis filé sur les endosses un excédent d'embrouilles n'ayant aucun rapport avec l'affaire Félix. J'ai plongé dans une combine de prostitution artisanale. Le Conrad, s'il a des accointances avec le Mitan viennois, ne les aura pas mobilisées pour entrer dans mon jeu, mais seulement pour m'arnaquer les dix mille dollars. Cela dit, va-t-on jusqu'au meurtre pour s'approprier une somme aussi (relativement) modeste? Puisque la gosse m'avait engourdi l'auber, il leur suffisait de mettre la clé sous le paillasson pendant quelques jours pour me baiser complet, sans recourir aux grands moyens. Donc, s'il a recours à ces grands moyens, c'est parce que l'histoire a pris un prolongement. Il se pourrait que les amis du chourineur sachent des choses sur les donzelles que je cherche et qu'ils les aient prévenues, passant ainsi délibérément à l'ennemi. Y a des précédents!

Je marche sur des braises, les gars! Peut-être perds-je mon temps à guetter les agissements des amis de Conrad?

Et peut-être pas.

Grognassu, ma doublure (je lui ai fourgué ce sobriquet à défaut de son véritable nom resté dans sa poche intérieure), est déjà à pied d'œuvre sur le perron. La tache rouge de l'œillet ressemble à du sang. J'espère qu'il ne va pas me foirer dans les pognes au dernier moment, l'artiste! Il avait l'air si peu chaud pour me louer ses services…

Ces germanophones, t'as beau jacter leur dialecte, tu peux pas les piger vraiment quand t'es latin pur fruit comme ton éminent camarade. Cette langue à la con, où le verbe se fout en fin de phrase (si bien que tu peux jamais couper la parole de ton interlocuteur puisque t'ignores ce qu'il est en train de te dire tant qu'il n'a pas terminé de jacter), je m'y ferai jamais. Faut être mou du cigare pour «faire avec». Et puis ces mots qu'en finissent pas, longs comme des accordéons étirés au max, franchement, je les trouve pas maniables. Ils t'encombrent la bouche, se collent à tes chaules tel du chewing-gum après des dentiers, te deviennent patates brûlantes. Je préfère l'anglais, à la rigueur. Voire le russe; mais le chleuh, zob!

Il regarde sa montre, Grognassu. Faut dire qu'il est déjà et cinq. Il s'impatiente. Pourvu qu'il ne déserte pas son poste, le sale con!

Non! Voici une ambulance, justement. O ironie, il s'agit d'une bagnole française: une CX blanche, avec un gyrophare, des vitres dépolies à l'arrière et une croix bleue peinte sur les portes. Y a la raison sociale écrite, mais j'ai pas le temps de ligoter. Le véhicule stoppe au niveau de Grognassu. L'homme à l'œillet hésite, puis va à l'arrière de la tire. Il ouvre lui-même l'une des deux portes. Nouvelle hésitance et puis grimpe. L'auto redémarre. Le chauffeur n'a pas déclenché sa sirène, ce qui fait mon blaud, car elle roule moyenne allure, de ce fait. Si elle bombait plein tut dans la circulation et que je la floche au même rythme son conducteur me retapisserait dans les deux minutes qui suivraient.

Elle pique sur Mariahilfer Straße, c'est-à-dire en direction de l'ouest, et assez rapidement, nous prenons congé de Vienne.

Il fait clair et pimpant. L'Autriche, ce matin, a été nettoyée au Mir lessive (la seule lessive dont tu puisse boire l'eau après lavage!). Je m'imaginerais asse roulant sur cette route bordée de cerisiers, au côté d'une gonzesse aimée. Depuis que j'ai largué Marika, ma jolie Danoise, après notre cruelle mésaventure magistralement contée dans Ça baigne dans le béton, ouvrage d'une haute tenue morale, avec peu de faute d'orthographe (deux ou trois par page, à peine!), je me sens en manque. Je la raffolais, cette sublime blonde! On a vécu de l'étonnant au Groenland, elle et moi. M' semblait que ça allait durer toujours, les deux, (enfin au moins six mois, quoi, car l'éternité est relative pou les mortels que nous sommes) et puis non, t'as vu? Il suffi qu'un vilain diable me l'envoûte pour que je décroche. Je peux pas rester piqué dans la volaille mécolle, après un turbin de ce genre. Je sais bien qui c'était pas sa faute, la chérie, mais on s'attache si foi aux sales impressions qu'il ne nous est pas possible d leur passer outre. Surtout Bibi, qui marche tellement aux sensations! Une gerce qu'a ses ours au mauvais moment, et je la répudie aussi sec, pour toujours. Not que la réciproque existe, afin de rétablir l'équilibre. M'est arrivé également d'avoir été largué pour de broutilles: une mauvaise bandaison consécutive à de flatulences d'origine alimentaire, par exemple, o encore pour de la maussaderie trop accentuée. Une vie entière passée chez les casseurs de couilles, ça érode l'homme. A force de frayer avec des supérieurs trop cons, des subalternes trop veules, à force de libeller davantage de chèques que t'en endosses, à force de limer sans appétit ou de voter sans conviction, ton moral se fuse.

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