Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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Je bâille.

— Notez que, le temps passant, l'infection doit s'y mettre. Bien sûr, il vous faudrait l'hôpital et un chirurgien.

Je passe ma dextre par-dessus l'accoudoir nous séparant et palpe ses fringues pour m'assurer qu'elle ne détient pas d'autres armes. Rassuré, je descends de bagnole et m'approche du kiosque pour promeneurs bucoliques. Drôlement équipés, ces Autrichiens. Kif les Suisses et les Allemands. Il y a le téléphone contre les chiottes aménagées près de cet abri à piqueniqueurs.

Je sors de ma poche la carte que m'a remise la réception de l'hôtel Metternich et qui comporte le numéro de ma chambre. J'ai de la mornifle et il m'est loisible d'appeler l'établissement.

— M. Jérémie Blanc, je vous prie! fais-je à la standardiste avec une telle autorité que, s'il n'était pas encore arrivé, elle me le passerait quand même.

Mon guignolet bondit en entendant l'organe de Jérémie.

— Dieu soit loué, Négus! exclamé-je, tu es à pied d'œuvre.

— Depuis exactement quinze minutes.

— Et le Gros?

— Il vide le mini-bar de la chambre. Où en es-tu?

— Jusqu'aux lèvres.

— Quoi?

— Je veux parler de la merde. Je baigne jusqu'au lèvres dedans, mon pote. Un écureuil y ferait tombe une noisette, ça y est, j'en avale!

Je lui fais un résumé des récents événements.

Il m'écoute en silence. Temps à autre, je perçois l'organe de mêlé-casse du Mammouth qui réclame d'être informé et prétend s'emparer du combiné M. Blanc le rebuffe sèchement avec des «Fais pas chier, gros con» qui en dit long sur la qualité de leur relations.

— Blanchounet, poursuis-je, vous allez devoir vous manier la rondelle pour me sortir de cette fosse d'aisance. Primo, louer une fourgonnette toute affaires cessantes. Secundo, quitter Vienne par la route de Gratz. Lorsque vous aurez traversé une localité appelée Verredekirsch, vous ralentirez. Environ quatre ou cinq kilomètres plus loin, vous prendrez un chemin forestier à droite. Il est indiqué par un sapin stylisé peint sur un panneau blanc. Je crois me souvenir que peu avant ce chemin, il y a, en bordure de route, un hostellerie neuve flanquée d'une espèce de tour qui représente un moulin à vent. T'as bien pigé?

— Au rasoir, mon drôle.

— Parfait. Vous pénétrerez dans la forêt et continuerez jusqu'à ce que vous aperceviez une clairière équipée d'un kiosque en chaume. Une voiture est stationnée derrière ce kiosque et ton serviteur vous y attend déjà.

Je raccroche. Un sentiment rose et tiède, qui ressemble à un début de bonheur, m'enjolive l'instant. Savoir mes deux potes à quelques kilomètres, prêts à voler à mon secours, me dope. Je commence à reprendre confiance.

En sifflotant, je vais reprendre ma place derrière le volant de la tire empruntée. C'est pas pour m'apitoyer en vain, mais la fille ne me semble pas au mieux de sa forme. Ça ronfle laidement quand elle respire. Son souffle est court. Doit avoir un pneu crevé, la mère, et son poumon droit roule sur la jante. Si on tarde à la soigner, elle va droit aux complications pulmonaires.

Manière de lui casser les nerfs, au lieu de la questionner bille en tête, je branche la radio. Ils donnent les cours de la Bourse, ce qui m'a toujours laissé froid comme un nez de chien vu que les seules actions que je pratique sont celles (bonnes ou mauvaises) que me propose la vie courante. Je tripoune les boutons pour sélectionner de la musique et je me fixe sur un «ensemble» en train de rocker L' Oiseau de feu de Stravinski, ce qui est assez plaisant. Et ensuite, le même groupe interprète (c'est le mot puisqu'il traduit) l' Ave Maria de Schubert Roger.

La blessée, en quelques minutes, est à bout de tolérance. Dis, faut la comprendre: durement touchée, la respiration nasée, un poignard dans le dos, se farcir de la musique rock auprès d'un mec silencieux, c'est plutôt poignant comme martyre, non? rayais déjà lu ça dans Le Chasseur Français ? Ah bon! Ben, je vais tâcher de t'inventer autre chose de plus corsé. Tu sais, les grandes idées c'est comme les cons: elles passent leur temps à se rencontrer.

Après l' Ave Maria, on a droit à un crooner germanohollandais qui y va à la mouillette dans la langue de Schiller, avec reprise du refrain en britiche paléolithique. Alors là, elle n'y tient plus, Ninette. Elle fait tout coup, dans un élan désespéré:

— Ne me laissez pas mourir!

Je baisse le son de la radio.

— Hé, dites, princesse, faut pas chérer! Vous ma sacrez les gens sordidement et parce que vous avez un malheureuse écharde dans ta viande, vous vous mette à crier au secours? Faut assurer, dans la vie. Quand on est une tueuse, on n'a pas peur de la mort, ou il fallait ouvrir une pizzeria.

Et je remonte le niveau sonore. Lui montrer qu'il tout son temps, le bel Antonio! Manque de pot, voilà une chignole qui se pointe avec deux crabes à son bord. Un couple. Du genre conquérants de la nature. Chemise de laine à carreaux, complet de velours, chapeau plume. Le Tyrol tel qu'on le conçoit dans L' Albergo du White Horse. Ces deux vieux pafs vont pas venir ni casser la baraque, bordel! La môme qui les a retapissé se fout à gueuler. Je lui stoppe la goualante d'un cou de coude dans l'estom' qui la plaque contre le dossier de la banquette, lui valant ainsi deux centimètres de lame supplémentaires entre les côtes.

Le couple est en train de se dévoiturer, inquiet. C'est là que le génie se manifeste chez l'as des as de la Rousse françouaise. Vivement, je me débraguette, extra Médor de sa niche et sors de la bagnole avec pafomètre au vent! Tu verrais la bouille des promeneurs viennois, Eloi! Ils n'en croivent pas leurs châsses!

— Salut, leur fais-je-t-il aimablement; vous venez vous faire une petite bricole forestière, vous aussi. Vous avez raison: une bonne troussée sous les arbre ça remet le moral au beau fixe!

Dedieu! Te réenfournent leur guinde, les pauvres biquets! Le mec est si pressé qu'il cale deux fois avant la décarrade.

— Cochon! me lance-t-il par sa vitre baissée, en s'éloignant.

Ça n'est, ni n'a jamais été un tendeur! Je me rajuste et reprends ma place. Cette fois, Madonna est en train de haleter. J'ai idée que sa perforation est plus importante que je ne l'imaginais. Faudrait pas qu'elle me lâche avant d'avoir jacté, Miss Cuir.

Si j'avais un peu d'aspirine, je vous en donnerais volontiers, lui assuré-je, mais vous savez ce que c'est, nous autres, Français, on s'en va les poches vides car on est imprévoyants.

— Il… faut… un… docteur! bégaie-t-elle.

— Là, je suis d'accord, je vous l'ai déjà dit. Et un bon! Telle que je vous vois, c'est le goutte-à-goutte, les antibiotiques, tout le chenil!

— Vous êtes sans pitié! lâche la femelle d'une voix ante.

— Tandis que vous, vous rayonnez d'altruisme lorsque vous flanquez trois kilos d'air comprimé dans le cul d'un flic, n'est-ce pas? Jusqu'à ce que ses tripes éclatent!

Elle ferme les yeux.

— Où est mon petit garçon? lui demandé-je à brûle-pourpoint. Et les deux vieux? Hein? Qu'en avez-vous fait?

Silence.

— Bon, vous préférez crever sans soins plutôt que de parler? Bravo, c'est héroïque; seulement ça ne mène pas loin. Me dire où ils se trouvent ne constitue pas un secret d'Etat, bordel! Ils sont plus inoffensifs que trois chatons sur un coussin. Je me demande même ce qu'on peut leur vouloir à ces trois innocents. Ils n'ont rien à dire, rien à donner.

— Si! chuinte la blessée.

— Alors expliquez-moi!

— Vous ne les retrouverez pas, balbutie-t-elle.

Elle perd connaissance. Un élan de pitié me taraude. Que puis-je faire pour la soulager? L'emmener devant un hosto et donner l'alarme avant de m'éclipser? Tu parles d'une amazone! Elle ne jactera pas, malgré sa trouille de trépasser. Elle a été formée pour, la cavalière Elsa. C'est de la race des kamikazes. Qu'on se demande comment certaines gens sont à ce pou survoltés par un idéal au point de lui consacrer lei existence. On dirait qu'ils s'en foutent de finir. Pou tant, la vie, y a pas de lot de consolation. C'est pas Tacotac où tu peux gratter avec l'ongle, faire surgir des numéros magiques. Tout ce que je me gratte avec l'ongle, mézigue, c'est la peau des couilles. L'épopée n'est jolie que dans les histoires. Faut voir après. Ben Hur converti en cocher de fiacre! Toujours commak. Tu peux rien.

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