Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1988, ISBN: 1988, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

Baisse la pression, tu mes les gonfles ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Baisse la pression, tu mes les gonfles !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je vais t'affranchir au passage, fiston. La qualité du pied d'une nana que tu astiques se reconnaît à ses réactions sonores. Te laisse jamais chambrer par les plaintes à la con pour films pornos. De celles que tu trouves sur bobines, vendues au mètre dans les pharmacies. Les gémissements de pute, à d'autres, mon artiste! C'est bon pour les gogos. Y a que les maquignons d'après foire pour s'y laisser cueillir. La vraie jouisseuse, elle, tu peux pas te gourer: elle est mélodieuse. Elle roucoule. C'est joli, ça te porte aux sens secrets, ça te fait mouiller le subconscient.

Heidi, c'est les vocalises de la Callas qu'elle propage. Des choses venues du fond de la gorge, du fond des âges. Nos grand-mothers des cavernes devaient déjà émettre ce genre de cris, avant de savoir parler, quand elles se faisaient grimper par leurs gorilles. Rien que pour entendre une telle musique t'inventerais des choses absolument inédites, jamais encore réalisées avec des doigts, une langue, une queue. Des gouzis au sirop! Des frottis suprêmes. Y a du papillon dans ta démarche s'exprime l'indicible: la promenade de mister Popaul sur les mamelons, les bourses traînantes, le bisou à la rose, le mensonge d'une nuit d'été, on baigne duduche, le bec du toucan, l'archet à l'huile d'olive, la grande bouffe, les feux de la Saint-Jean, l'amor du petit cheval, le carnaval de Rio, le Rio Grande, Bananas, le revers de violée, la montagne magique, le Stradivarius à corne, et je m'apprête à une opération extrêmement délicate, dont elle paraît ne rien connaître, qui est la bagouze écarquillée et que je suis le seul type au monde à réussir sans anesthésie, lorsqu'on sonne à sa lourde sur un rythme convenu.

Avant que d'aller plus avant, je te précise que tu ne dois, sous aucun prétexte, pratiquer la bagouze écarquillée à ta camarade de plumard sans venir me chercher. A moins que tu ne sois monté comme un bengali, auquel cas je me demanderais ce que tu fous dans ce bouquin. Pour réussir la bagouze écarquillée, il faut être un technicien averti (ou inverti, à la rigueur). L'exploit requiert une parfaite maîtrise de ses nerfs, des connaissances anatomiques assez poussées, une hardiesse nuancée, ses six doigts dégagés de toute arthrite, sa menteuse en complète agilité, des salivaires performantes et l'adjonction éventuelle d'un oléagineux raffiné, style huile d'amande douce par exemple. Je me garderai bien de te donner ici le mode d'emploi, certain à l'avance que tu voudrais l'appliquer sans m'attendre, ce qui risquerait de provoquer de graves lésions à la dame de tes pensées. J'ai rencontré des impétueux dont, à la suite de telles manœuvres, les pauvres compagnes ne pouvaient plus s'asseoir pendant des semaines et encore seulement sur une pile de coussins bourrés de duvet.

Mais trêve, passons à ce coup de sonnette signalé guère plus haut à mon fidèle lecteur. En l'entendant, Heidi déjante, se dresse et, l'air égaré, murmure:

— C'est Conrad.

Moi, flegmatique, je demande:

— Et qui est Conrad?

— Mon ami. Il est terriblement jaloux.

— En ce cas n'ouvrez pas.

Mais des coups de poing martèlent la porte. Une voix de joueur de rugby réclamant la passe d'un partenaire en cours de montée à l'essai retentit. Qui dit:

— Ouvre! Je sais que tu es là, ta voiture est au garage!

— Si je n'ouvre pas, il va enfoncer la porte, me prévient la marchande de cartes plus ou moins postales.

— En ce cas, ouvrez! conseillé-je, n'étant pas obstiné de nature.

Mais ça fait pas son bœuf, Ninette. Elle a des craintes pour son mobilier design, assez fragilos malgré tout.

Moi, ce qui m'emmerde le plus, c'est de n'avoir pu la conclure, cette exquise! En pleine bagouze écarquillée! Au moment que le petit Gaulois à tête ronde s'apprêtait à visiter les travaux! C'est vraiment mon jour de malchance! Tu ne vas pas prétendre le contraire, non?

Sur le palier, les coups et les cris redoublent d'insanité et d'intensité.

Heidi s'introduit dans sa robe de chambre.

— Rhabillez-vous vite, dit-elle.

Et puis elle sort de la chambre, referme la porte. Résigné, je retourne habiter dans mon slip. J'enfile mon bénouze à défaut de la môme, passe ma limouille, mais je n'ai pas le temps de la boutonner car un grand vilain surgit. Pas gracieux, je te préviens. Un zigus d'une quarantaine, avec un cou très large et très court, des étiquettes gonflées par des gnons encaissés au long d'une vie qui ne fut pas toujours douillette, des arcanes souricières proéminentes, un regard en guidon de course et un pif tellement de fois cassé qu'il ne subsiste plus de cartilages et qu'il a l'air d'un groin de porc dans un plat de cochonnailles.

L'arrivant porte une veste de marine dont je ne vois pas la nécessité dans un pays aussi délibérément continental que l'Autriche, un pull à col roulaga et des jeans avec leur complément direct d'objet: des baskets pétées sur les côtés. C'est la silhouette classique du dur de dur qui entend qu'on le situe dès le premier regard. Il s'arrête, théâtral, dans l'encadrement.

— Je m'en doutais! murmure-t-il très bas.

Qu'ensuite, il sort de sa vague un ya long comme une baguette de pain pour, d'un pouce expérimenté, faire jouer l'ouverture de la lame.

Mézigue, je me dis qu'inévitablement, il va y avoir castagne. Au lieu de boutonner ma limouille, je l'ôte d'un double mouvement d'épaules.

— Vous voulez vous faire les ongles, camarade? je demande au chourineur.

Lui, c'est un primaire, voire même un primate. Quand sa gerce le double, au lieu de lui filer une paire de mandales en la traitant de pute, c'est à son partenaire qu'il s'en prend. J'ai jamais pigé une telle connerie! La réaction du cerf! Du clébard! Du cormoran! A quoi ça nous aura servi de nous dresser sur nos pattes de derrière et de nous trimbaler un cerveau gros comme le cul d'une couturière si c'est pour se comporter à l'instar des animaux?

Le Conrad, il fait un pas en avant, le couteau convenablement brandi, c'est-à-dire au niveau de la ceinture, le coude plaqué à la hanche.

— Tu vas payer! il grince.

C'est l'expression consacrée. Un méchant en renaud, il parle plus: il grince!

Alors moi, philosophe, de murmurer:

— Bon: tu me saignes, je calanche, les flics t'alpaguent et tu te fais chier comme il est pas permis pour purger les années de prison qui t'attendent. En dehors de ce programme, t'as d'autres projets?

Ma tranquillité, mon ton léger paraissent le déconcerter.

— Si tu ne paies pas par le sang, tu vas payer par le fric! m'annonce-t-il.

Et pour moi, c'est un trait de tu sais quoi? Oui: lumière, t'as gagné! Mais je parie que c'est Jean Dutourd qui t'a soufflé. Tu parles: il a été élu à l'Académie pour son œuvre complète des Grosses Têtes. Mais je digresse d'oie, moi! Mon vice! Ma faiblesse. Une idée en enfante une autre. Ce que sera l'ultime, je me demande. La toute dernière pensée d'un homme, c'est impressionnant, si tu y réfléchis. Il a une menue formulation. Et puis l'écran se brouille. On lui clôt les paupières. The End. Je voudrais pour finir, penser rigolo. Avoir un calembour pour prendre congé de moi. Une boutade, un à-peu-près. Songer par exemple: «C'est foutu, poil au cul». Juste ça, Seigneur, s'il Vous plaît. Pour le sport. On sera que Vous et moi à le savoir. On n'en causera à personne. Les anges, archanges, saints ou âmes en peine qui grenouillent, là-haut, parole d'homme, je leur causerai de rien. Ne leur en casserai pas une! Mais peut-être qu'il n'y a que du noir, du silence et du froid au-delà de nous. C'est pourquoi il faut se rappeler très fort nos défunts, des fois qu'ils n'auraient que nous autres comme vie éternelle!

Alors je t'avais dit, une chiée de lignes plus avant, que c'est un trait de lumière dans ma tronche. Cette fois, je m'explique: une marchande de cartes postales, c'est rarement riche. C'est rarement très jolie. Ça ne roule pas en Triumph. Ça n'a pas un appartement résidentiel avec du mobilier «actuel». Je pige brusquement qu'elle a un condé de première, la gosse. Elle est au contact des touristes. Alors, ceux qui sont seuls, qu'ont l'air huppé, elle peut les charmer zézaiement avec sa frimousse délicate et ses grands yeux bleu intense. Elle opère des levages sélectionnés. Elle se laisse goberger par ses «clients» puis les ramène chez elle. Elle prévient son julot par un coup de fil convenu. Le mec se pointe au milieu des ébats. Il dégaine sa rapière affûtée et fait des effets de lumière sur la lame. Le gonzier pris en flagrant du lit glaglate mochement. Il douille un max. Dans le fond c'est un chouette petit négoce. Comme paravent à sa prostitution, elle a son éventaire de cartes et bimbeloteries, Heidi. Elle devait royalement se payer ma poire lorsque je lui brodais un Paris-Vice à ma façon! Avec pour seul accessoire un couteau à cran d'arrêt qui ne sert jamais, ils doivent gentiment affurer, les deux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Baisse la pression, tu mes les gonfles !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»

Обсуждение, отзывы о книге «Baisse la pression, tu mes les gonfles !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x