Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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Un nouveau billet lui montre l'étendue de ma générosité.

— Que lui demandiez-vous? questionne Heidi, curieuse comme la majorité des femmes (on cite le chiffre approximatif de 104 pour 100).

— Des précisions sur cette roue qui est un peu votre tour Eiffel à vous, sauf qu'elle est ronde et qu'elle tourne, réponds-je.

— J'aurais pu aussi bien vous les donner, n'oubliez pas que je vends des guides de Wien et que je les ai lus.

— J'y penserai, promets-je.

Mais c'est à Toinet que je pense. Selon moi, les gens qui traquent Félix avaient repéré sa planque. Ils ont suivi la mère Muelner lorsqu'elle est sortie avec mon loupiot. Pendant que le gosse tourniquait ils l'ont abordée. Et ensuite? Je pige mal qu'ils ne soient pas venus plutôt à l'appartement pour se saisir du Prof. Comment ont-ils pu le repérer dans la cathédrale, déguisé en mémère? Et pourquoi avoir embarqué la bossue et Toinet? Dans quel but? Attends, je continue d'imaginer… Les gonzesses auront questionné la vieille et l'enfant. Elles savent donc maintenant qui je suis et ce que je maquille à Vienne. Tiens, il est marrant de constater que, jusqu'à présent, il n'est question que de femelles dans cette aventure. Des femmes au motel d'Atlanta, des femmes qui essaient d'enlever le Prof à Vienne, des femmes qui s'emparent de M meMuelner et d'Antoine bis, une femme qui emporte Félix devant la cathédrale.

Que ferais-tu à ma place? Tu retournerais à l'appartement afin de voir venir? Tu rameuterais les perdreaux autrichiens? Tu essaierais de fureter d'ici et là pour dénicher un tuyau quelconque?

Une que je perplexite, c'est la môme Heidi. J'ai une curieuse manière de m'amuser à la fête foraine, décidément. Au lieu de prendre le train fantôme, la toupie volante, la barcarolle enchantée, voilà que je sombre dans une méditance infinie. Elle respecte mon mutisme, comprenant bien qu'il est consécutif à une tempête intérieure dont les vagues les plus fortes jaillissent de mon regard, comme l'a écrit avec sa maîtrise habituelle Le Pen Ajouir dans son livre de souvenirs où il apparaît sous l'exquis diminutif de Cadichon.

J'avance au côté d'Heidi dans le tumulte. Drôlement bité, l'artiste. On voit que nous avons affaire à des gerces, à la manière feutrée, onctueuse, dont cette histoire se déroule. Pas de coups de force! Tout dans la vaseline, Aime. Le doigt humecté dans le fion, avec l'ongle coupé ras, pour éviter de t'égratigner l'œil de bronze. Du suave!

Soudain je cesse d'arquer et me tourne vers elle.

— Oh! Seigneur, je me demande ce que je fiche ici! explosé-je. Où allons-nous, chérie?

— Chez moi? propose-t-elle.

Vraiment, compte tenu de son attitude jusqu'à présent, je ne m'attendais pas à un tel dénouement; comme quoi il faut s'attendre à tout avec les femmes.

Elle stoppe sa Triumph devant un immeuble neuf de la périphérie. La construction de moyen standinge, telle qu'il en prolifère dans le monde entier, n'importe la latitude et la longitude. Les hommes ont besoin de s'uniformiser. La dorme, la bouffe, le boire, la baise, le shoot, faut que tout soit sous le même emballage, avec le même goût, la même couleur, le même préservatif pour que ta bite passe pas par le Sida. On est ariélisés, arthurmartinisés, knorrisés, feuilletonisés, marlboroiisés, japonisés d'importance. Mais avec quel bonheur! Un complexe d'armée, on fait. L'uniforme reste notre rêve secret. Alors, on achète des bagnoles qui se ressemblent toutes, on brosse les mêmes dames, on achète les mêmes maisons dans des lotissements de concentration, avec piscines, tennis et miradors.

Bien entendu, elle a son parkinge souterrain, Heidi. Et puis un ascenseur te monte à l'apparte. Ça donne directo, ou presque, dans un livinge avec baie. Y a une chambre contiguë, une kitchenette, une salle de bains. Dénivellation de deux marches entre le séjour et la chambrette. Le tout blanc, avec des meubles qu'on sait pas très bien à première vue de quoi il s'agit et qu'on prétend disaïgnes, des gravures aux murs qu'on voit pas trop ce qu'elles représentent, un poste de tévé qu'on pige pas de quel côté est l'écran. Bref, le genre d'endroit qu'il fait bon vivre et qu'épate les copains la première fois, mais après, quand tu leur as expliqué que ces fesses sur quatre jambes féminines c'est des chaises, et que cette roue de Formule I en plastique est une table basse, bon, ils se sont exclamés en bonne et due forme et ensuite faut faire avec, pauvre con!

Elle me débarrasse de mon imper à épaulettes. Quand tu me vois dedans t'as envie de m'appeler Martial! Elle me désigne une espèce de bar avec, devant, des sièges de machine agricole.

— Un drink?

La marchande de postcards qui me la fait à l'américaine maintenant!

— Whisky Coca! je dis-je, manière d'être performant.

Elle va chercher de la glace à son frigo glacière qui crache des glaçons à volonté. On picole. Je décide in petto que les amazones de Félix ne feront pas de mal à Toinet. Y a que les sadiques pour trucider un garçonnet. M'étant mis partiellement le moral au beau fixe, je saisis mon hôtesse de mes griffes avides et la presse contre moi, partant du principe que si elle m'a drivé chez elle à dix plombes du soir, sans que je le lui aie suggéré, c'est pas pour me faire repeindre ses vouatères ni déboucher son évier.

Doux Jésus! C'est Langue-agile, Fräulein Heidi! Une menteuse pointue, caméléonesque qui va directo te bricoler la glotte. Et sa jambe qu'insinue d'autor entre mes cuisses. Le temps de compter jusqu'à zéro virgule zéro un, elle me place une main tombée terriblement émouvante. Chauds les marrons! Dix francs la poignée! Son service de renseignements, Heidi. Elle veut tout savoir, ce qui est légitime. Toutes les frangines sont pareilles, la première fois. T'es là, tout glauque qui les mamoure et elles te supputent. Leurs yeux, c'est kif le cadran d'un appareil à sous. Tu vois s'enrager des sarabandes de bitounes de toutes les tailles. Ces dadames cherchent à te calibrer. Se demandent le comment t'es membré et si, tout à l'heure, tu vas leur produire un bâtonnet de réglisse ou un perchoir pour aigle royal. Souvent, elles en peuvent plus de douter. La mouillance prévaut. Alors elles t'effleurent la cage aux folles, déjà apprécier le renflement. Laisser épanouir leur rêve ou au contraire le passer par pertes et profits! Si tu les encourages, c'est le tastu sans équivoque. L'information délibérée.

La v'là qui me chope miss Guiguite par la taille. Du coup elle est rassurée: y aura bel et bien fête au village, cette nuit! J'ai le module performant. Elle me lâche Mister Bigbraque pour aller téléphoner. Elle doit appeler un bar car je perçois, de loin, du brouhaha. Elle dit qu'elle est Heidi et comme quoi il faut prévenir sa copine Gretta, quand elle viendra, qu'elle ne pourra pas l'héberger comme il était prévu car elle reçoit quelqu'un de sa famille.

Un court instant je me demande si, à ses moments perdus, elle donne dans le gigot à l'ail. Mais après tout, c'est pas mes oignons, hein? Si je puis dire.

DESSINE-MOI UN ŒIL AU BEURRE NOIR

Et alors, à quoi bon épiloguer, comme on exprime dans les autres livres. C'est la scène classique de zizipapan-tutu-relevé-bite-en-l'air.

Tu sais combien je soigne mes prestations hors de nos frontières, voulant laisser de la France un exquis souvenir sur mon passage? Je l'entreprends en mollesse. Numéro de cils sur la pointe de ses seins, langue pointue dans le creux nombrilique, puis descente aux enfers en laissant une traînée d'argent sur le bas-ventre, jusqu'à la forêt tropicale qui luxuriante. Beaucoup d'Autrichiennes sont brunes, avec une pilosité souple, lubrifiée, presque soyeuse. Je lui coiffe la toison de la langue, ce qui affole illico ces frêles jeunes filles. La raie au mitan, œuf corse! Ensuite dorlotage de l'escarguinche, bien l'isoler de son environnement afin qu'il dresse fièrement sa crête coquine. Fräulein Heidi a des soubresauts de bel et bon augure. Ponctués de petits cris judicieux.

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