Frédéric Dard - Bouge ton pied, que je voie la mer

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Bouge ton pied, que je voie la mer: краткое содержание, описание и аннотация

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— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.
J'ai bougé mon pied.
Elle a vu la mer.
Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !
Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.
On n'a pas le temps de s'embêter.
D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.
Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

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J’approche mes lèvres de sa feuille de chou :

— Cuve en silence, Gros, ta voix offense mes tympans.

L’Abasourdi éructerait s’il était normal, mais lui, il érote, tu t’en doutes.

— Dites voir, l’ami, croilliez-vous jouer « Mec bête », du Chat qu’espire ? demande sévèrement l’homme de Gros-Magnum. C’est pa’c’qu’une minette vient de débarquer qu’y faut nager dans la négresse et vous estimer tout permis. Vos giries, é m’laissent de marbre. J’sus incrédule comme cinq tomates, moi. J’sais qu’vous faisez une connerie et j’vous l’dis.

Là-dessus, il annonce qu’il retourne à l’auberge se remonter av’c un calva dégustation.

Le Rouquin est également réprobateur, si bien que ma magnanimité devient félonie et que je me mets à avoir honte dans l’autre sens.

Mathias sort un bonbon à la menthe de son gousset. Le menu bruit du papier déplié prend de l’importance dans la tension de l’instant.

— Vous n’avez plus besoin de moi, si je comprends bien, monsieur le commissaire ?

— Non, tu peux rentrer faire ton vingt-deuxième chiare, Rouillé !

Il chuchote un « Au revoir » plein d’hostilité et taille la route.

— Vous êtes réellement commissaire ? murmure Emily.

— Et pas plus fier pour autant, réponds-je.

La porte de la salle de bains s’ouvre, comme toutes les portes dans les romans ; Sliffer paraît, remis à neuf, le regard brillant.

Il me sourit.

— Merci, je me sens beaucoup mieux. Vous me remettez la camisole ?

— Non, vous pouvez partir.

Il a un sourire un peu triste.

— Je préfère rester quelques jours encore, si vous n’y voyez pas d’inconvénient majeur.

Cette fois, les bras m’en montent, pour changer un peu. Tu as déjà vu, ta pomme, des prisonniers libérés qui refusent de quitter la prison ?

— Question de sécurité ? demandé-je, mal remis de ma stupéfiance.

Il hoche la tête.

— Pas exactement. Et d’ailleurs, c’est également votre intérêt. Vous voulez bien ?

Je me fends le tiroir.

— A condition que vous me disiez ce qu’on veut que je vous fasse avouer : le mobile de votre séjour à Paris.

La situasse s’est inversée. Les réacteurs qui propulsent l’avion dans l’espace, le stoppent également lorsqu’ils fonctionnent à l’envers.

Sliffer secoue la tête.

— Pas question. Je vous précise en outre que la présence de ma fille n’aurait rien changé à la chose.

Il y a une si forte détermination chez cet homme que je ne mets pas en doute son affirmation.

— Pourquoi prétendez-vous qu’il est de mon intérêt que je vous détienne encore ici quelques jours ?

— Vous avez pris la décision de me relâcher avant le délai qu’on vous a imparti, je suppose ? Cette initiative serait peu appréciée de vos supérieurs.

Dis, il a du chou, le monsieur ! Salut à lui, j’aime les gus qui ont quelques grammes de matière grise de plus que la moyenne.

— Trop sentimental pour être d’une totale efficacité. Je m’en suis rendu compte immédiatement et je n’ai pas eu peur un instant.

— Comment avez-vous découvert la chose ? bougonné-je, mi-flatté, mi-mortifié par sa remarque.

— Vous me laissiez sans nourriture, mais vous avez donné à manger à mon chien. Vous m’avez garrotté, mais en me déposant sur un lit.

Il a un vague sourire qui me pique au jeu.

— Très bien, je vous garde. Et votre fille, on la renvoie dans vos foyers ?

— Non, la chose paraîtrait suspecte, car « on » sait qu’elle est ici. Donc, logiquement, vous avez dû vous assurer de sa personne, comme d’ailleurs cela a été votre première réaction.

— Je vais vous chercher de la bouffe, maugréé-je.

— Ramenez-la discrètement. N’oubliez pas que vos faits et gestes sont étudiés à la loupe.

— Je ne vois personne dans les environs.

— Le propre des gens qui m’observent, c’est de le faire sans se montrer.

Tu ne trouves pas paradoxal, toi, Gaston, que ce soit soudain mon prisonnier qui prenne les initiatives et me dicte ma conduite ? Ce diable de bougre parle avec une telle fermeté persuasive que je ne peux moins faire que de me rendre à ses raisons. Un comble, non ?

Je m’esbigne en matant à l’extrême les alentours. Mais j’ai beau m’énucléer, je n’aperçois rien de suspect sur cette route qui, cent cinquante mètres plus loin, devient la rue principale d’une bourgade de la Grande Ceinture. Des tomobiles passent en accélérant, vu que le panneau de fin de limitation de vitesse se dresse à quatre pas d’ici pour nous le faire savoir, à nous autres, jeunes présomptueux qui parlons sans nous émouvoir. S’il y a des bagnoles stationnées, toujours est-il quelles sont vides. A moins que ce fourgon de l’E.D.F., là-bas…

De toute manière, merde, hein ? Observé ou non, je n’ai qu’à accomplir mon boulot « à ma manière ». Dans trois jours je m’avouerai vaincu, Sliffer regagnera ses pénardes (comme dit Béru) et nous passerons à d’autres histoires moins turpides.

L’auberge somnole entre deux services. Le loufiat refait sa salle pour le soir. La dame patronne se laisse marivauder par un représentant en spiritueux spirituel. Béru est juché sur l’un des deux tabourets du petit bar qui permet aux clients de prendre un kir en attendant leur table, les jours de bourrade. Le dos rond, les coudes écartés, la tête inclinée, il ressemble à quelque pachyderme songeur.

— Ah ! t’v’là ! sursaute-t-il en me constatant. Tu tombes pile : c’est ta tournée. Pour moi, c’s’ra un double calva, et pour toi ?

— Rien !

— Alors deux doubles calvas, j’éclus’rai le tien, t’auras qu’à trinquer au prélavable pour qu’l’honneur y soye sauf conduit.

« Albert ! viens faire ton d’voir, mon tout p’tit », hèle-t-il.

Le serveur se la radine à tire d’hèle. Je lui commande deux baths sandwiches : l’un au jambon, pour rester dans le classique, l’autre aux rillettes pour donner dans la bouffe canaille. Je réclame en outre (et en demi-bouteille) un petit bordeaux que les convives radins qualifient de « léger », voire « d’amusant » lorsqu’ils redoutent de mettre leur portefeuille sur le flanc.

— T’as déjà les crocs ? s’intéresse le Mafflu, déjà fier de moi.

Au lieu de répondre, j’avance la main vers le transistor logé sur une étagère ; savoir s’ils m’ont filé le Goncourt dont c’est le jour de distribution. Mais comme j’ai pas acheté mon paquet de Bonux, je suis marron, et c’est un vrai écrivain qui l’a eu, bon tant pis, on s’en remet d’autant plus facilement que s’ils me le flanquaient, franchement, je saurais pas où le foutre, et puis avoir ça à encaustiquer tous les jours, merci bien ! Je préfère le Grand Prix de l’Académie que mes potes du Quai doivent me faire livrer par coursier demain ou la semaine prochaine, qu’à propos, s’ils se pointent pendant que maman est au marché et que notre petite bonne suce le garçon boucher, ils n’auront qu’à le déposer sur le perron. Où en étais-je ? A rien ? Bon, alors c’est classé ? Très bien.

FIN

1 BIS

Et de terminer un misérable chapitre I par le mot fin, n’est-ce pas la preuve par 9, ou par 69 dont je raffole, de cette incohérence démesurée que cause M. Boviatsi, lequel compte parmi les mal et bienveillants qui s’ensoucient du pauvre de moi que je m’efforce d’être bien mal que tant ? Non mais qu’a-t-il dans le cerveau, ce pauvre Santonio pour se permettre de telles privautés avec des lecteurs éligibles pour la plupart ?

N’est-ce point cela, faire fi ? Prendre pour des ? S’en torcher ? Peut-on considérer qu’il y a déséquilibre ? Certes, mais où est l’équilibre ? Je voudrais qu’on me prouve ; j’ai besoin, je suis en manque. Je pose une cuiller sur mon doigt. Après quelques tâtonnements que je qualifierais d’infructueux, l’objet cesse son balancement et demeure immobile. IL EST EN ÉQUILIBRE ! A partir de quel critère puis-je estimer que ma pensée est en équilibre sur mon cerveau, mon doigt, ma langue, ma bite ou tout autre support à ta convenance ? A compter du fait où elle se trouvera à peu près alignée sur celle d’une majorité de cons ? Oui, hein ?

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