Andreas Eschbach - Station solaire
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Les paroles de Khalid éveillèrent faiblement en moi un souvenir vague, trop diffus pour que je parvienne à le saisir. Il y avait quelque chose, là, mais j’ignorais quoi. Quelque chose d’important. Fasciné par le spectacle, je compris brusquement à quel point cet individu pouvait être dangereux. Jusque-là, ma peur s’était focalisée sur Ralf, et j’avais pris Khalid pour ce qu’il était effectivement – un gangster –, mais un gangster avec qui il était en principe possible de dialoguer, de discuter, de négocier un accord sur une base raisonnable. Je me rendais compte désormais que je m’étais trompé sur toute la ligne. Ralf était peut-être un tueur psychopathe, mais ce n’était rien comparé à Khalid. Ralf était peut-être fou, mais sa folie gardait tout de même des proportions humaines. Khalid, lui, obéissait à ses propres lois, son échelle de valeurs n’avait strictement rien de commun avec la nôtre. À cet instant précis, le pirate me fit l’effet d’un monstre extraterrestre.
Il était hors de lui, ivre de rage. Puis soudain, en une fraction de seconde, sa voix se fit calme, dangereusement calme, froide comme la glace.
— J’espère que vous regardez tous attentivement, lança-t-il, les yeux scintillants de colère. Car je vais faire ce que j’aurais dû faire depuis longtemps : un exemple. Et je recommencerai jusqu’à ce que vous ayez appris à respecter mon pouvoir ou que vous soyez tous morts.
Il dut s’écarter légèrement, car son visage disparut du champ, et nous découvrîmes alors l’intérieur du labo de biologie. Oba flottait au milieu, les yeux dilatés par l’angoisse, les mains crispées et pressées sur sa poitrine, les épaules tirées vers le haut et la tête rejetée en arrière. Ralf, les traits marqués par une extase effrayante, en était la cause : posté juste derrière elle, il la tenait fermement par les cheveux. Alors il pointa le canon de son revolver sur sa nuque et chercha le regard de Khalid. Oba se mit à hurler de terreur. Je ne pus m’empêcher de penser à ce qu’elle m’avait raconté. L’homme qui l’attendait, la maison avec vue sur la mer. Sa trousse valsa à travers le labo, béante, dans un nuage d’ampoules, de bandages, de pinces et de seringues. L’homme attendrait en vain. Elle ne reverrait plus jamais la mer. Le hochement de tête de Khalid serait la dernière image qu’elle emporterait de ce monde. Ralf tira, et le corps se cabra. La balle ne ressortit pas, mais le visage, le crâne furent soudain entièrement déformés. Et, même si à l’évidence elle était déjà morte, Ralf tira une seconde fois. Peut-être pressa-t-il encore la détente, mais on ne le vit pas car la transmission fut coupée.
Toutefois, à ce qu’il me sembla, un spectre phosphorescent persista sur l’écran, une lueur longue à se dissiper et qui devait rester à jamais gravée dans ma mémoire : l’éclair de jouissance sanguinaire dans les yeux de Ralf – la barbarie absolue.
CHAPITRE XXIII
UNE HEURE ET DEMIE durant, on tendit l’oreille aux bruits mystérieux qui nous parvenaient de l’extérieur. On aurait dit que les pirates s’affairaient activement, comme s’ils étaient en train de démonter des machines. On entendait aussi parler, mais sans comprendre ce qui se disait, et on avait beau réfléchir, on n’arrivait pas à déterminer ce que ça pouvait bien signifier.
Puis, enfin, la porte s’ouvrit. Cette fois, ils étaient là au grand complet, postés dehors, revolvers en joue. C’était presque trop d’honneur…
— Cette station, commença Khalid d’une voix menaçante, est pleine de joujoux dont j’ignore tout ; je ne voudrais pas que cela vous donne des idées fâcheuses. C’est la raison pour laquelle nous allons vous transférer. Messieurs, si vous voulez bien me suivre…
On regarda les quatre canons pointés sur nous et, face à quatre arguments aussi irréfutables, on estima que mieux valait obtempérer. On se glissa donc dans le tunnel nodal, tout doucement, histoire de ne pas provoquer leurs jolis petits doigts, sans doute déjà bien nerveux.
— Et maintenant veuillez entrer ici, s’il vous plaît, ordonna Khalid en indiquant le sas de sortie principal.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? s’emporta Moriyama. Vous avez l’intention de nous entasser dans votre coquille de noix ?
— Vous ne devriez pas vous énerver comme ça, ce n’est pas bon pour votre cœur, lança Khalid d’un ton sarcastique. En vous offrant l’hospitalité dans mon vaisseau, je sais très exactement ce que vous pourrez y faire : rien.
— Allez au diable ! siffla Moriyama.
Puis il aperçut le regard concupiscent que Ralf lançait à son chef ainsi que la façon inquiétante dont son index se crispait sur la détente, et il se dépêcha d’atteindre le compartiment étanche. Je le suivis. Un souffle froid nous prit au visage en franchissant d’abord l’écoutille de la station, puis celle de la capsule. Depuis qu’elle s’était arrimée, cette dernière se trouvait dans l’ombre du troisième étage de la fusée Ariane. Autant dire qu’elle avait largement eu le temps de se refroidir, et on pouvait s’attendre à ce qu’elle soit tout sauf confortable.
Kim et Yoshiko étaient déjà à bord, recroquevillés sur eux-mêmes, grelottants. Je fus moi aussi pris de frissons, mais sans doute moins en raison de la température glaciale que du spectacle qui s’offrait à mes yeux.
L’appareil dans lequel Khalid et ses acolytes s’étaient propulsés dans l’espace était sans conteste l’engin le plus extravagant qui avait jamais vaincu la pesanteur terrestre. Concrètement, il était composé d’un simple cylindre en acier, rendu plus ou moins hermétique et pourvu d’un circuit d’alimentation en air, que l’on avait ensuite fixé sur la tête de la fusée. Il y avait quatre sièges renforcés, d’un modèle totalement dépassé, et simplement soudés à des poutrelles d’acier. Face à l’un d’eux, sur la paroi de la carlingue, quelques puits à câbles vides : c’est là qu’avait dû se trouver ce qui faisait office de tableau de bord. L’éclairage était pitoyable, il faisait sombre et ça sentait le renfermé. Finalement, l’obscurité n’était peut-être pas un mal : ça nous évitait de voir de trop près l’état des soudures…
Quelques rayons de lumière s’infiltraient par quatre hublots minuscules, à peine plus larges que la paume de la main et embués de l’intérieur.
— Mon Dieu ! commenta Jayakar en sortant la tête du sas. Ils ont eu bien du courage, il faut au moins leur reconnaître ça !
Je tentai de croiser le regard de Yoshiko, mais elle était plongée dans une sorte de torpeur, les yeux perdus dans le vide. Et, aussi fou que cela puisse paraître, malgré toutes les tuiles en train de nous tomber sur la tête, je ne pus m’empêcher de m’interroger sur la raison qui la poussait, comme toujours, à m’ignorer superbement en dehors de nos ébats amoureux.
Tanaka fut le dernier à pénétrer à bord. Sven le suivait, aussi grand, morne et taciturne que d’habitude, et il ferma la porte de l’extérieur. Par un des petits hublots, on le vit s’activer à l’intérieur du tunnel. Puis, avant même que l’on comprenne ce qu’il était en train de faire, il revint sur ses pas à quatre pattes et ferma l’écoutille du sas principal. La lumière s’éteignit dans le compartiment étanche. Jayakar testa la manivelle de verrouillage de notre propre écoutille : il n’eut aucun mal à la tourner.
— Qu’est-ce qui nous empêche de quitter ce luxueux palace ?
— Tel que je connais Khalid, il y a sûrement quelque chose qui nous en empêche. Quelque chose ou quelqu’un.
— Vous pensez que Ralf surveille le sas ?
— C’est possible. Ou alors ils ont installé un système de verrouillage sur l’écoutille de la station.
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