Andreas Eschbach - Station solaire

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— Vite, allez chercher Oba ! s’écria-t-il, surexcité. Moriyama vient de faire une crise cardiaque !

CHAPITRE XXII

RALF resta un moment à fixer le cybernéticien d’un œil stupide. Puis il appuya sur une touche de l’instrument de contrôle qu’il portait au poignet et marmonna quelque chose dans son micro. Immédiatement, le sas du pont supérieur s’ouvrit et Khalid fonça droit sur nous.

— Qu’est-il arrivé au commandant ? demanda-t-il.

— Il est malade, répondit Jay.

— Qu’est-ce que vous entendez par malade ? Il a la grippe ? Il s’est cassé un bras ? Qu’est-ce qu’il a ?

— Apparemment, il souffre de troubles cardiaques.

— Vous me prenez pour un idiot ? Des troubles cardiaques chez un astronaute ?

— Moriyama l’a caché. Il n’est plus tout jeune et il voulait participer à une dernière expédition. Il y a quelques semaines, par hasard, j’ai découvert dans l’ordinateur une sorte de journal dans lequel le commandant consignait ses états de santé. Bien sûr, le dossier était verrouillé mais, en tant qu’administrateur du TED, je possède tous les codes d’accès et c’est ainsi que j’ai pu le lire.

— Je veux voir ce journal.

— Moriyama l’a effacé.

— Je ne vous crois pas.

Jayakar roula les yeux.

— En ce cas, je vous suggère d’aller voir par vous-même. Il est blafard, il tremble de tous ses membres, son pouls est extrêmement faible et il suffoque comme un poisson sorti de son bocal. Il sera peut-être mort quand je retournerai près de lui.

Khalid lui lança un regard méprisant.

— Je ne vous crois pas, répéta-t-il. C’est une ruse.

Jayakar inspira profondément. Très manifestement, il avait beaucoup de mal à garder son calme.

— Qu’est-ce qu’il pourrait y avoir comme ruse ? On vous demande juste de permettre au docteur de l’ausculter. Si elle était enfermée avec nous, ça fait longtemps qu’elle l’aurait fait sans qu’on ait besoin de vous demander quoi que ce soit.

— Mais elle n’est pas enfermée avec vous.

— Nous devons vous faire sacrement peur, Khalid, persifla le cybernéticien. Vous nous avez séparés, enfermés, coupés du reste du monde, et malgré tout vous continuez d’avoir peur de nous.

À ma plus grande surprise, Khalid acquiesça lentement d’un air songeur.

— Oui, j’ai peur de vous, murmura-t-il en s’adressant davantage à lui-même. (Puis il fit signe à Ralf.) Va chercher le médecin.

Tandis que ses complices ouvraient la seconde aile du module, le chef des pirates nous poussa dans un coin, Jayakar, Tanaka et moi, et nous surveilla. Lorsque les deux autres revinrent avec Oba, il demanda :

— Dans quelle cabine est-il ?

— La deuxième sur la droite, répondit Jayakar.

Toujours méfiant, Khalid se glissa dans le sombre couloir. J’avais la première cabine sur la gauche, la seconde sur la droite était celle de Kim. Le gangster ouvrit toutes les portes et jeta un coup d’œil derrière chacune. Il nous avait laissés sous la garde attentive de Ralf, visiblement déçu par le calme et la docilité dont nous faisions montre.

Finalement, il réapparut et fit signe à Oba.

— Il a l’air effectivement malade. Occupez-vous de lui.

Elle semblait extrêmement inquiète. Elle se faufila précipitamment entre les appareils de body-building et longea le couloir. Khalid ayant la prétention d’assister à l’examen, elle le rabroua vertement et lui claqua purement et simplement la porte au nez. Il en resta comme deux ronds de flan.

Les minutes passèrent. Le pirate, planté au milieu du couloir, mit un certain temps à recouvrer ses esprits, puis il nous rejoignit à l’avant. L’atmosphère qui régnait à bord ressemblait désormais à celle d’un hôpital : les proches attendant devant la porte du malade que le docteur fasse son apparition et leur donne quelques précisions sur l’état de santé du patient.

Oba finit par quitter la cabine, et, à en juger par le trait tendu à la commissure de ses lèvres, le patient n’était pas au mieux de sa forme.

— J’ai besoin d’un médicament et de quelques appareils qui se trouvent dans l’armoire à pharmacie, déclara-t-elle d’une voix ferme, comme si elle avait été le médecin-chef et les trois autres de timides infirmiers. Quand je les aurai, il faudra que je retourne auprès de lui.

— Qu’est-ce qu’il a ? s’enquit Khalid.

— C’est le cœur. Je ne pourrai vous en dire plus qu’après ce second examen.

Et, sans attendre qu’on lui en donne l’autorisation, elle se glissa dans l’embrasure du sas. Les gangsters lui emboîtèrent le pas.

— Comment un astronaute peut-il faire un infarctus ? lui demanda Khalid juste avant que les battants se referment à nouveau.

On n’entendit pas la réponse d’Oba, couverte par les sifflements et les grésillements de la porte, et leurs voix ne furent bientôt plus qu’une suite de sons incompréhensibles.

Dès qu’on eut distingué le claquement final qui indiquait qu’ils avaient verrouillé l’accès, je me ruai dans la cabine de Kim pour voir le commandant.

Moriyama flottait, niché dans le sac de couchage. Il avait les yeux fermés et il était très agité. Il gémissait doucement, sa respiration était faible et rapide, et de petites gouttelettes de sueur perlaient à son front.

Je lui tâtai le pouls au niveau de la carotide : à mon sens, rien d’anormal à signaler. Puis je lui passai mon autre main sur le front et, surpris, frottai le voile humide entre mes doigts.

— Étrange, murmurai-je. On dirait de l’eau.

Moriyama ouvrit les yeux et me lança un regard parfaitement lucide.

— C’est bien de l’eau, dit-il d’une voix gutturale.

J’étais soufflé.

— Mais vous n’êtes absolument pas malade !

— Non, mais j’ai bien répété mon rôle.

— Enfui pourquoi ?

— Nous avons un plan, me confia le commandant d’un ton grave.

— Un plan, répétai-je, terrifié.

— C’est Jayakar qui en a eu l’idée, lança-t-il avant de m’expliquer par le menu ce qu’ils avaient en tête.

Et, apparemment, il croyait réellement que ça pouvait marcher.

J’étais muet de peur.

— Vous n’êtes pas sérieux !…

— Nous devons tenter tout ce qui peut l’être, décréta Moriyama avec obstination.

— Mais Khalid se méfie, m’écriai-je. Il se méfiait déjà avant ! Il vous aura en permanence à l’œil comme… comme…

Je ne trouvai aucune comparaison suffisamment forte.

— J’ai expressément demandé à Oba de ne pas prendre de risques.

— Et comment saura-t-elle si ce qu’elle fait est risqué ou non ?

— Elle est médecin. Toute sa vie, elle a été confrontée à des questions de vie ou de mort. Je ne pense pas que qui que ce soit ait besoin de lui rappeler ce que c’est que le risque.

J’observai le commandant et me demandai comment ils avaient fait pour le rendre aussi livide. Sans doute avec du maquillage trouvé dans la cabine d’une des femmes. Est-ce que ça pouvait marcher ? Ce plan avait-il une chance de fonctionner ?

Sous prétexte de rassembler le matériel médical nécessaire pour soigner Moriyama, Oba devait tenter de subtiliser une des cartouches de gaz soporifique et au moins un masque à oxygène. Il était très probable qu’il n’y avait effectivement aucun produit pour le cœur dans la pharmacie de bord. Le règlement continuait d’être très strict sur ce point : tous les astronautes devaient impérativement être en excellente santé et au mieux de leur forme. En ce qui concernait les masques, il s’agissait de simples oxygénateurs : qu’elle souhaite en prendre un ne serait pas trop difficile à justifier. Mais pour la grande cartouche rose vif, soigneusement étiquetée, ce serait sans doute plus ardu…

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