Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Les invitations. —En Grèce, les invitations à souper s'adressaient en général à une seule personne, mais chaque invilé pouvait amener avec lui un ou plusieurs amis, usage qui ne laissait pas que d'embarrasser quelquefois le maître de la maison. Ces convives qui arrivaient jiinsi dans un festin, sans avoir été invités personnellement, mais en étant simplement présentés par une personne invitée, recevaient le nom d'ombres. Plutarque cherche à se rendre compte de cette dénomination, qui au premier abord semble un peu bizarre, et il en donne l'explication suivante : « On croit pouvoir, dit-il, faire remonter cet usage jusqu'à Socrate, qui persuada Aristodème de venir avec lui chez Agathon sans y être invité; et l'aventure d'Aristodème fut assez plaisante, 11 ne s'était pas aperçu que dans le chemin il avait laissé Socrate en arrière, et il entra le premier. C'était véritablement l'ombre qui précède le corps, quand la lumière est par derrière. Plus tard, dans les repas offerts aux étrangers et surtout aux grands personnages, le maître de maison ne sachant pas quelle était la suite de ces conviés, ou à qui ils voulaient faire honneur, s'en remit à eux pour les invitations et pour le nombre à déterminer. » [Propos de table.)
L'étiquette en Grèce avait des exigences rigoureuses, et il y avait comme partout des gens susceptibles. Lucien met en scène un philosophe sto'icien, dépité de n'avoir pas été invité à un repas où figuraient
plusieurs de ses rivaux. Notre philosoplie écrit la lettre suivante à Tami qui a eu le tort iuipardomiable de l'oublier :
HÉTÉMOCLÈS, PHILOSOPHE, A AriSTÉNÈTE.
(( Ma manière de voir en fait de repas est attestée par toute ma vie passée. Accablé chaque jour d'invitations par une foule de personnes beaucoup plus riches que toi, je n'ai jamais accepté, connaissant trop bien le tumulte et les excès des festins. Mais il me semble que je suis fondé à t'en vouloir, puisque, malgré la cour assidue que je te fais depuis longtemps, tu n'as pas daigné me comprendre parmi tes amis ; seul, j'ai été exclu, malgré notre voisinage. Ce qui m'afQige le plus est donc ton ingratitude évidente; car je ne fais pas mon bonheur d'un morceau de sanglier, de lièvre ou de gâteau, dont je puis me régaler chez d'autres qui connaissent les lois de la bienséance. Aujourd'hui même, je pouvais assister à un repas qu'on dit splendide, chez mon élève Pammenès, et j'ai refusé, assez simple que j'étais de vouloir me réserver pour toi. Cependant tu me laisses de côté pour en inviter d'autres; c'est tout naturel : tu n'as jamais su distinguer le meilleur, car tu n'as pas la faculté compréhensive. Au surplus, je devine la cause de mon exclusion : je la dois à tes admirables philosophes Zéno-thémis et Labyrinthe, dont je prétends (soit dit sans offenser Adrastée) fermer aussitôt la bouche d'un seul syllogisme. Qu'ils disent seulement ce que c'est que la philosophie, ou qu'ils expliquent cette question élémentaire : En quoi Pétai passager diffii-e-t-il de l'état permanent?... Proflte donc de leurs lumières; moi, qui ne crois beau que ce qui est honnête, je supporterai sans peine cet outrage... J'ai donné ordre à mon esclave, dans le cas où tu voudrais lui donner quelque morceau de sanglier, de cerf ou de galette au sésaïue, de ne point le recevoir, de peur qu'on ne s'imagine que je l'ai envoyé pour cela. » {Le Banquet.)
L'habitude où l'on était d'emporter avec soi les restes du repas auquel on avait été invité est irès-caratéristique dans les mœurs grecques. D'un autre côté, les domestiques ne manquaient pas de réclamer aussi leur part du festin, et il s'ensuivait quelquefois, chez les gens mal élevés, des rixes dont on voit le récit dans les écrivains comiques. Lucien, le grand railleur des philosophes, en raconte une qui survint précisément dans le banquet où Hétémoclès n'avait pas été invité :
« Le moment était venu d'enlever chacun sa part de ce qui était servi. Aristéuète et Eucrite prennent ce qui est devant eux. Je prends ma portion, et Ciiéréas la sienne : Ion et Cléodème en font autant. Mais Diphile, outre sa part, veut emporter celle de Zenon, absent, et il prétend que tout a été servi pour lui seul. Il en vient même à se battre avec les valets, qui lui disputent une volaille dont ils se mettent à tirer quelque membre; on eût dit le cadavre de Patrocle. Enfin Diphile est forcé de lâcher prise, à la grande joie des convives, surtout quand on le voit se fâcher et prétendre qu'on lui fait un passe-droit indigne. Hermon et Zénothémis avaient une portion égale; mais, la volaille qui était devant Hermon se trouvant un peu plus grasse, Zénothémis, laissant la sienne, veut s'emparer de celle qui était devant Hermon. Celui-ci, de son côté, saisit la volaille et ne souffre pas que Zénothémis ait la meilleure part. De là des cris; ils se jettent l'un sur l'autre, se prennent par la barbe et se frappent au visage avec la volaille. Les uns courent à l'un, les autres à l'autre, excepté le seul Ion qui garde la neutralité. »
Le savoir-vivre. — Dans la classe aisée, c'était une coutume universellement admise d'aller au bain avant de se meitre à table : le bain durait environ une heure. Cette coutume était d'ailleurs facile à observer pour toutes les classes de la population, car dans chaque ville il y avait des bains publics. Mais, dans les maisons riches, les personnes invitées trouvaient toujours une salle pour faire leur toilette, car il eût été de la dernière inconvenance de se présenter dans la salle du festin sans être entièrement parfumé.
Dès qu'un invité arrivait dans la maison où il devait souper, on lui était sa chaussure. Il n'eût pas été convenable d'entrer dans l'appartement avec les chaussures qu'on avait dans la rue, et, avant de se mettre à table, il était d'usage de se baigner les pieds et de se les parfumer. Dans le bas-relief qui représente l'arrivée de Bacchus chez Icarius, nous voyons le dieu, reconnaissable à sa grande barbe, à son ample manteau et surtout à sa stature, qui dépasse de beaucoup celle des autres hommes, présenter son pied à un jeune garçon, qui le déchausse (fig. 183).
Quand les convives entraient dans la salle à manger, ils demeuraient quelque temps debout ou se promenaient dans ia salle, en considérant les meubles, les décorations de l'appartement ou les apprêts du festin, et ne manquaient pas d'en faire compliment au maître de la maison :
c'eût été un signe de mauvaise éducation que de se mettre à table tout de suite en entrant dans la salle à manger.
Dans les Gaépes d'Aristophane, on voit l'importance que les Grecs attachaient à ce qu'ils appelaient les grandes manières. « Mets-toi sur ce lit, afin d'apprendre ce qu'il faut faire pour être bon convive et avoir de belles manières. Étends les jambes, et, comme un athlète habile, parfume ton corps dans les couvertures; ensuite fais l'éloge des vases d'airain, contemple les lambris, admire les toiles tendues sur la cour... De l'eau pour les mains; on apporte les tables; nous nous mettons à manger: essuyons-nous; faisons les libations... »
Il était d'usage d'apporter sa serviette avec soi, quand on allait dîner en ville; il parait pourtant qu'on se salissait quelquefois. « Vois-donc, dit Cléodème, ce vieillard, comme il se bourre de toutes sortes de mets! Ses habits sont pleins de sauce; et cependant que de morceaux il passe à l'esclave qui est derrière lui ! 11 croit qu'on ne le voit pas ; il oublie qu'il y a du monde à ses côtés. Montrez donc ce manège à Lyci-nus, afin qu'il en foit témoin. — Je n'avais pas besoin qu'on me le fit voir; il y avait longtemps que je le remarquais comme d'un observatoire. 1) {Le Banquet.) Le vieu.x goinfre dont parle ici Lucien est nécessairement un philosophe, un sage, car l'écrivain satirique ne manque pas l'occasion do les tourner en ridicule.
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