Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Fig. 1G8. — Ct'-rès (cVaprès iiiif moiinaii^ d'Eleusis).
Honneurs rendus à Gérés. — « Cérès a la première labouré la terre avec la charrue ; c'est à elle qu'est due la production des fruits, du blé et de tout ce qui sert de nourriture aux hommes. Elle est la première qui leur ait donné des lois, et tous les biens que nous possédons sont des présents de cette déesse. C'est Cérès qui força les taureaux cà plier leur col sous le joug et à sillonner la surface rebelle du sol. C'est pour cela que les ministres de son culte éloignent du bœuf le couteau meurtrier, et immolent au contraire la truie paresseuse. »
(Ovide.) « La déesse veut que l'homme travaille et bie n des peines sont attachées à la culture des champs. La rouille funeste ronge les épis ; le chardon inutile hérisse les guérets ; les moissons périssent sous une foret dherbes pernicieuses ; et au milieu des plus belles campagnes, domine souvent l'odieuse ivraie. Si le râteau infatigable ne tourmente sans cesse la terre, si un bruit continuel n'en écarte l'oiseau, si tes vœux n'appellent pas des pluies salutaires, vainement tu contempleras les richesses d'un voisin ; il te faudra, pour apaiser ta faim, secouer le chêne des forets. .. (Virgile.)
Ln bas-relief antique nous montre une famille de paysans ap[)ortant une offrande à Cérè'^. Le père et la mère, précédés d'un enfant qui tient une corbeille de fruits, amènent devant les déesses de l'agriculture une truie qui va leur être immolée. Cérès, coiffée du modius, symbole de fécondité, et tenant une patère, est debout près de sa fille PrOserpine qui porte un flambeau et des épis.
Les pauvres gens qui ne pouvaient offrir aux dieux des victimes en nature, leur en apportaient au moins les simulacres. C'est ce qu'on voit dans les épigrammes votives de Y Anthologie : « Mes bœufs, car je leur dois le pain qui me nourrit, pardonne, ô Cérès, je te les offre en pâte.
NEPTUNE ET CKMIIS.
non en nature. Donne à mes vrais l)œiifs de nIn re. cl remplis mes cliamits (l(> javelles, m'aeeordant ainsi en cchanji-e tes pins abondants bienfaits; car je suis bien Ion laboiiiciir. Aussi \(tis-je biirc l;i (|uatrième année
Fig. 100. — OllVaiidc à Cùri'-^ cr;ii)n''s un has-n'licf aMti(|ue).
en sus de cpiatre-viu^ls autres, et si je n'ai jamais l'ait de récoltes corin-lliicunes, je n'ai jauiais non |dus connu la duic pauxreté sans é|)is et sans j)ain. »
" Ce soc d'airain ([ui ouvre les sillons et brise les ^tilébes, cette besace ri\ peau de bœuf, un aiguillon pour piquer l'attelage, un manche de eliarrue avec sa cheville, ce sont les offrandes que consacre à Cérès le laboureur Callimène, après avoir retourné le sol fertilisé d'un champ en friche. 0 déesse, si tu m'accordes une abondante moisson, je t'ap-porlcrai aussi une faux. »
Enlèvement de Proserpine. — L''rulcrcmcnt de Proscrpinc, qui est assez fréquemment représenté sur les bas-ridicfs des sarcophages, est
Fii!,'. 170. — Ivilèvonient di' Proserpine (d'après un bas-relief antique)
p(Mil-ètrc l'événement le plus important de la mythologie. Cupidini avail un jour, à l'instigation de Vénus, décoclu' une flcclu^ à Plufon, au mo-niciit où le Dieu des enfers, ([uiltant son l'oyaume souterrain, parcourait la Sicile. |u)ur voir s'il n'ya\ail ri(>n d(> dérangé dans les fondements i\u nionl h^tna, sous le(|uel l(> géant Txplion s'agitait singulièrement.
LA MOISSON
187
II aperçut Piosorpiiie (jui s'amusait a cueillii des lleurs jjour eu emplir sa corbeille. La lille de Cérès prenait un plaisir singulier à faire des bouquets qu'elle portait sur son sein et à disputer avec ses compagnes à qui cueilleiait les plus belles fleurs. Pluton la voit, et l'emporte sur son char. Proserpine épouvantée appelle à son secours sa mère et ses compagnes, mais Pluton presse ses chevaux et d'un coup de son trident s'ouvre à travers la terre un chemin qui conduisait à son empire.
Pourtant la nymphe Cyane a vu le ravisseur et veut l'arrêter en chemin; mais le Dieu, pour éviter les rapports que pourrait faire ce témoin indiscret, la transforma en fontaine. Cérès, accablée de douleur t^n ne i-etrouvant pas sn fille, la chercha par toute la terre. Après qu'elle
Kig. 171. — Cérès (d'après une pierre gr;ivée antique, prime d'émeraude!.
iiil couiu depuis le lever de l'aurore jusqu'à la fin du jour, elle prit araître les étoiles, elle parcourut encore la terre, depuis les lieuv oi'i le s(»l(>il se IcAe. jusqu'à ceux oîi il se couche. (Ovide.)
Désespoir de Cérès. — Cérès cherchait sa fille par toute ia terre ; accablée de faim et de lassitude, elle entra dans une pauvre cabane, et mangea avec avidité les aliments grossiers que lui présenta la vieille femme chez qui elle était. Voyant cela, un jeune garçon, nommé Stelliti. se niit à éclater de rire et à railler la déesse .sur sa gloutonnerie. Indignée d'une ])areille inconvenance, Cérès jeta au visage de Stellio, une partie des aliments quelle mangeait. Aussitôt le visage de ce jeune-garçon l'iit niarcpié de petites taches, ses bras furent changés en cuisses,
cl une Inii^iio qucuo lui sortit du corps. En mcnie temps il était (k■^t'llu (>\tiviueuK'nt petit et si petit (ju il alla se cacher dans un trou de la miiiaille. H était transformé en lézard.. Cette étrange aventure a fourni a Prudhon le sujet d'un dessin, où on voit Cérés, lançant un regard coun-oucé sui- le jeune garçon, dont les membres affectent déjà la forme
Fig. n2. — Attributs de Cérès avec médaille de Tralles, etc. (composition du G. de Saint-Aubin).
écrasée d'un reptile. Le peintre allemand Elzlieimer a vu dans cette scène, une occasion de peindre ces effets de lumière qu'il aimait tant. L'intérêt de son tableau consiste surtout dans le contraste qui résulte de la lumière artificielle produite par la torche que tient la vieille femme, avec la pâle clarté de la lune qui argenté le paysage. Cet ouvrage, un des meilleurs de l'artiste, fait paitie du nuisée de Madrid.
Cérès, cherchant toujours inutilement sa tille, résolut de s'adresser à la n\ nqtjie Cyane qui était la compagne de l*roserpine ; mais la nymphe, devenue fontaine, avait peidu la faculté de parler. Elle s'e\j)liqua pourtant par ([uelques signes, et lit voira cette mère aflligée la ceinture de sa tille (pii flottait encore sur l'eau.
La déesse, avertie par le Soleil, finit ])ar découvrir ({ue ce n'était pas
sur la terre quelle devait chercher sa fille, et, ue pouvaut plus icteiiir sa rage et sa douleur, elle se présenta à Jupiter, le visage baigné de larmes, et déclara que, si Proserpine ne lui était pas rendue, la terre, désormais inféconde, ne produirait plus ni fruits ni moissons.
Craignant les maux qu'une pareille menace attirerait aux hommes, Jupiter consent à ce que Proserpine revoie la lumière : « Elle reviendra dans rOlympe, dit-il, pourvu toutefois qu'elle n'ait rien mangé depuis qu'elle est dans les enfers; car c''est ainsi que les Parques l'ont réglé. » Malheureusement Proserpine n'avait pas gardé une rigoureuse abstinence depuis qu'elle était devenue reine des enfers, et elle avait cueilli une grenade dans le jardin de Pluton.
Or le jeune Ascalaphe, fils de TAchéron, l'avait aperçue et alla conter la chose à Pluton, ce qui mit obstacle à son départ. Indignée contre cet indiscret, la déesse jeta sur lui de l'eau du Phlégéthon, et le changea en une espèce de monstre, qui n'a que le bec, des plumes et de gros yeux. Pour avoir vu ce qu'il ne devait pas voir, Ascalaphe était devenu un 1n-boii, l'oiseau qui voit clair la nuit.
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