Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous avons suivi dans le récit de l'histoire de Médée la tradition rapportée par Euripide, et il est facile de voir dans le tableau qu'il fait de son caractère l'horreur qu'inspirait aux Grecs cette magicienne venue d'une contrée lointaine. Dans d'autres pays, Médée a été au contraire fort honorée. « Selon Elien et quelques historiens évhéméristes, tout ce (jue l'on publiait au désavantage de Médée était faux. Une tradition en vogue à Corinthe rapporte ([ue Médée, venant régner dans cette ville par droit d'héritage, après la mort de Corinthus, cacha ses enfants dans le temple de Junon pour les rendre immortels. Jason, irrité, s'en retourna alors à lolchos, où Médée le suivit. Des légendes, provenues d'une même souche, nous montrent l'épouse de Jason tuée par les Corinthiens, et ajoutent que ceux-ci ayant lapidé ses enfants pour les punir d'avoir présenté à Creuse la cassette fatale, une peste frappa leur ville jusqu'à ce qu'ils eussent institué une fête expiatoire en l'honneur de ces infortunés. » (Jacobi, Dictminaii'e tni/t/iolotjique.)

CHAPITRE VU

LA MOISSON

T\pe el attribuls de Cérès. — Honneurs rendus à Céiè^ pine. — Désespoir de Cérès. — Proserpine aux enfers. ■ Les fêles d'Eleusis. — Triptolèine.

— Enlévenienl de Proscr-- La faim dhirésichthon. —

Type et attributs de Gérés. — Cérès, chez les Grecs Dcmcter, est la Terre personnifiée, la sœur et réponse de Jupiter, dont elle eut une fille. Proserpine (A'o/r) qui personnifie plus spéciatement la véaétafi(ui.

Fift. Kid. — Gérés (d'après une peinture d'Herculanuiu

Mais Cérès est la terre considérée dans sa fécondité; quclqueluis elle est assimilée au blé lui-même, comme Bacchus-Liber est assimilé au vin. Cicéron, dans son Traite de la nature des Dieux, prend soin de nous prévenir que ce n'est là qu'inie forme du langage. « Quand nous

NEPTUNE ET GERES.

«lonnons, dit-il, au blé le nom de Cérès, au ^in celui de Liber, nous employons un langage reçu ; mais, dans le lait, quel est au monde I liomiue assez sot pour croire que ce ([u'il mange soit dieu? >

Plusieurs sculpteurs fameux, entre autres Praxitèle, avaient fait la statue» de Cérès ; mais nous avons anjoui'd'bui bien peu d'ouvrages au-Ihenlicpies, représentant l'image de celte (h'esse. Nosiunsées possèdent, il est vi'ai, un grand nombre de statues mutilées, an\(|nell('s on a donné on les restaurant les allnbiits de Cérès, des pa\ots et une couronne d'épis ; mais les véritables Cérès sont très-rares, et le type de la déesse nous est surtout connu par des peintures d'Herculaninn. Les deux figures que nous reproduisons sont extrêmement célèbres. Dans la figure 160, nous voyons la déesse debout et nimbée. Sur la main gauche, elle porte une corbeille d'épis et tient dans sa droite le llambeau qu'elle avait al-

Fig. IGI. — Ccrès assise (d'après une peinture do Pompci).

Ininéau mont Etna et d'oii est venu l'usagedes torches qu'on portait aux cérémonies d'Eleusis. Le même emblème apparaît dans la figure 161. Mais ici la déesse est assise sur un trône richement travaillé. Vêtue d'une ample tunique et d'un pépins jeté par-dessus, elle tient d'une main le llambeau et de l'autre les épis.

Les attributions des sculptures sont beaucoup luoins certaines. Ont^l-ques-unes des statues qui portent le nom de la déesse sont néanmoins très-remarquables : parmi les plus fameuses, il faut citer la Cérès colossale (fig. 102) et la Cérès Borghèse (fig. 1G3). L'atirihution de celle-ci n'est pas douteuse, puisqu'une partie delà couronne d'épis est antique, mais l'extrême jeunesse de la déesse paraît convenir plutôt à Proser-pine qu'à Cérès.

« Cette déesse, dit Ottfried Muller, revêt le caractère d'une femme

Fig. \(\2. - Cérùs colossale (statue antique).

LA MOISSON.

183

plus matrone cl plus mère que Junon; rexprcssion do son visage (\uc, cache derrière le vêtement de dessous ramené sur la tète ou un simple voile a quelque chose de plus doux et de plus tendre ; elle ne se montre qu'enveloppée dans des vêtements amples et traînants, seuls vêtements qui conviennent à la mère universelle. La couronne d'épis, le pavot ci les épis dans les mains, la corheille de fruits, et le cochon placé k côté d'elle, sont les signes qui la font reconnaître d'une manière indubitable. Il n'est pas rare de voir Cérès assise sur un troue, seule ou ayant sa fille, à ses côtés ; généralement cependant on est habitué à voir la déesse qui répand partout l'abondance, marchant à grands pas sur la terre... Le développement plus ample du caractère de Cérès dépend, dans l'art comme dans le culte, de la manière dont elle est envisagée dans ses rapports avec sa fille. Dans le rapt de Proserpine, elle est conçue et représentée comme une divinité profondément irritée, qui poursuit le ravisseur de sa fille, des flambeaux dans les mains, les vêtements fiot-

Fii

IG3.

Cérès Borghèse d'après une slatiio antiqiicj.

tant au gré des vents, sur un char rarement attelé de chevaux, mais plus ordinairement de dragons. Il ne faut pas confondre avec cet enlèvement, ouvrage de la violence, la descente annuelle de Proserpine aux enfers et sa séparation d'avec sa mère. L'ascension de Proserpine dans les cieux et son introduction au milieu des divinités de l'Olympe, souvent en compagnie des Heures et du Printemps, forment une opposition pi-([uante avec les scènes précédentes. »

11 est quelquefois très-difficile de distinguer Cérès de sa fille Proserpine. par la i-aison qu'on leur donne les mêmes attributs : c'estdonc uni-

l^'

NEPTUNE Eï GERES.

qiiciiifiit ;'i son nirde joiinossc ([u'on reconnaît Proserpinc. Si les statues autliontiiiiies de ces deux di\ iiiitéssont rares, leur image apparaît sur un assez grand nombre de médailles de la Grande-Grèce et de la Sicile. Plusieurs de ces médailles, et notamment celles de Syracuse, sont clas-

Fig Kit Cérès daprès une médaille Fig 1G5 Proserpine daprès une - фото 35

Fig. Ki't. — Cérès (d'après une médaille Fig. 1G5. — Proserpine (d'après une médaille sicilienne). de Syracuse).

sées parmi les chefs-d'œuvre de l'art antique. On remarquera que les médailles de Proserpine sont souvent accompagnées de trois dauphins.

Fig. IfiO. — ('.érè^ (d'après une médaille Fig. IG7. — Proserpine (d'après une de Scyros). médaille de Syracuse).

Les épis forment le principal attribut de Gérés, mais on lui donne aussi le pavot. Ovide raconte que la déesse s'était servie du pavot pour guérir les insomnies du fils de Celeus, chez qui elle avait reçu l'hospitalité, mais certains philosophes donnent une tout autre cause à cet attribut de Gérés. Suivant eux, la rondeur de la tête du pavot représente le monde, ses inégalités les montagnes et les vallons; la multitude de ses graines est rembléme de la fertilité.

Le porc apparaît quelquefois à côté de la déesse. Sur une médaille d'Eleusis. Gérés est assise dans son char traîné par deux serpents ailés et fieut des épis dans sa main droite ; au revers on voit luie truie pleine ((iii ]>araît éti'e ici un symbole de fécondité. Gependant on donne quelquefois de cet emblème une raison mythologique. Ovide raconte que des porcs ayant détruit les traces de l'enlèvement de Proserpine par

Pliiton, avaient de la sorte mis ol)staclc auv reciierelies de Céiès. Virgile dit aussi que ces animaux ayant ravagé les moissons de Triptolème, celui-ci les saisit et les sacrifia à la déesse. C'est pour cette raison qu'aux fêtes d'Eleusis on sacrifiait des porcs à Cérès.

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