Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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Le différend qui s'éleva a ce sujet entre Cérès et Pluton finit pourtant par s'arranger, et il fut convenu que Proserpine resterait chaque année six mois avec sa mère, et six mois dans l'intérieur de la terre auprès de son époux. C'est pour cela que la terre qui pendant la moitié de Tannée produit des fruits et des moissons, demeure stérile pendant les six autres mois.

Proserpine aux enfers. — Proserpine, la fille de Cérès, que Pluton a ravie, est la reine des enfers. Elle ne passe que la moitié de

Fig. 173. — Proserpine et Pluton.

l'année dans son royaume, et sur les monuments, nous voyons Mei'cure qui vient la chercher pour ramener la végétation sur la terre. La figure du Printemps personnifié, qui tient des fleurs dans le pan de sa robe, est placé derrière Mercure, pour indiquer la mission du messager des dieux.

Cette histoire figure souvent sur les sareophages, parce que Proserpine londue à la lumière, après avoir été dans le séjour des morts, présentait une allusion naturelle à la \ie Itilure. Un vase célèbre du musée de Berlin montre une Cérès assise avec un sceptre, tandis que Proserpine.

Fig. 17 4. — L'enlèvement de Proserpine (d'après un groupe de (iirardon. parc de Versailles)

pour indiquer que la déesse' passe alternativement de l'ombre souterraine à la lumière. L'enlèvement de Proserpine et son retour aux enfers, ont fourni à Praxitèle le sujet de deux groupes en bronze, ([ui furent très-célèbres dans l'antiquité.

L'art moderne a aussi fourni son contingent à cette fable dont Rubens a fait le sujet d'un tableau capital. Dans la fameuse décoration du château du T, près de Mantoue, Jules Romain a peint avec son énergie habituelle le rapt de la jeune déesse, que Pluton emporte sur son char.

L'Albane a conipiis la scène tout autrement. La figure de Pluton ne pouvait plaire que médiocrement à l'artiste qu'on a appelé l'Anacréon dv la peinture. Aussi a-t-il relégué la scène d'eulèvement au second plan, et l'ait de Vénus l'héroïne de son tableau. Cette déesse avait fait des l'eproches à son fils Cupidon, de la tranquillité dont il laissait jouir Pro-serpine, et c'est pour ne i)lus encourir un reproche de ce genre, que ce petit dieu avait percé Pluton de sa flèche. On voit donc dans le ciel Cu{tidon, trèi-fier de son succès, qui accourt embrasser sa mère en hii montrant ce qui se passe, tandis que sur le devant les amours joyeux e\écutent des rondes autour des arbres. C'est ce qui fait que ce tableau, ([ui est au musée de Milan, est connu sous le nom de Danse des amours, bien qu'il ait trait a l'enlèvement de Proserpine. Dans l'École française, nous signalerons le groupe en marbre e\écuté par Girardon, sur un dessin de le Brun ; il est placé dans le bosquet de la Colonnade au milieu du |>arc de Versailles.

Le châtiment d'Érésichthon. — Il faut honorer Cérès, car elle a pour les impies des châtiments terribles. Un bois lui était consacré, bois planté d'arbres toulTus impén étrablesau jour. Le fils de Triopas, Krésichthon, conçut le funeste projet de l'abattre et s'y rendit avec vingt esclaves armés de haches et de cognées. Cérès, voyant tomber ses arbres chéris, vint sous lestraits de sa prêtresse prévenir Érésichthon que le bois était consacré. Mais l'impjc la menace de sa hache, si elle ne se retirait pas, et ajouta qu'avec les arbres de la déesse, il se bcàtirait un palais pour y vivre dans les festins. La déesse alors se montre à lui dans toute sa grandeur, et chacun prend la fuite. Erésichthon est pris bientôt d'une faim cruelle, insatiable, que rien ne peut apaiser. Plus il mange, plus il veut manger; vingt esclaves sont occupés à lui préparer des mets, douze autres à lui verser à boire, car l'injure de Cérès est l'injure de Bacchus, et toujours Bacchus partage le courroux de

Cérès.

Retiré au fond de son palais, Érésichthon, passant tout le jour à table, y dévore mille mets. Plus il mange, plus s'irritent ses entrailles. Tous les aliments y sont engloutis sans effet comme au fond d'un abîme. Telle on voit la neige fondre aux rayons du soleil, tel et plus promptement encore, on le vit dépérir. Bientôt les fibres et les os seuls lui restèrent. Sa mère et ses sœurs en pleurèrent, le sein qui l'avait allaité en soupira, et ses esclaves en gémirent. Son vieux père Triopas arrachait ses cheveux blancs. « Ah ! disait-il, que n'est-il tombé plutôt sous les traits d'Apollon! Que ne l'ai-je enseveli de mes mains! Faut-il que je le voie dévoré par la faim ! Pour moi j'ai tout épuisé. Mes bergeries sont vides, mes étables sans trou[ieaux, et mes esclaves ne suffisent plus à le servir. Il a tout consumé, jus([u'aux cavales ([ui traînaient son char, jusqu'aux

coursiers qui lui avaient valu tant de gloire dans les jeux et dans les combats, jusqu^au taureau que sa mère engraissait pour Vesta ! »

Tant qu'il resta quelque ressource à ce malheureux père, son foyer fut seul témoin de sa peine. Mais quand Erésiclithon eut absorbé tout son bien, on vit le fils d'un roi, tristement assis dans les places publiques, mendier les alimeîits les jilus Ails. ((^allim.vqi e.)

11 ne lui restait jxuir toute ressource (|u'une tille uiiiijiic : il la vendit. Mélia. c'était son nom. se voyant dans resclavage, invoqua ÎNejttune qui, touché de compassion, lui accorda ];i lacullé de se métamorphoser comme elle voudrait. Tandis que son maître était letourné, Métra se transforma en jument et courut retrouver son père qui la revendit aussitôt ; la jeune fille se changeant sans cesse en chien, en oiseau, prenant mille formes diverses, et revenant toujours quand elle avait été vendue, devint Tunique ressource de ce malheureux père. Mais cette ressource même devint insuffisante, et Erésichthon, ne pouvant rassasier la cruelle faim qui le dévorait, finit par se manger lui-même. (Ovide.)

Les fêtes d'Eleusis. — Les fêtes d'Eleusis, en l'honneur de Cérès, étaient célèbres dans l'antiquité. Le chef du collège des prêtres, appelé hiérophante, avait pour mission de diriger la sainte cérémonie et d'initier aux mystères de la déesse.

Les initiés portaient de longues robes de lin, et leurs cheveux étaient relevés et liés avec des cigales d'or. Ce costume spécial était celui des âges primitifs et rappelait ainsi l'époque où les mystères furent institués ; cette tradition était d'autant jdus vénérée-, que les déesses elle-mêmes avaient autrefois participé aux luystères de leur culte. Tout le cérémonial des mystères était inscrit sur des tablettes apposées dans les sanctuaires, et figuré dans des peintures myslicpies.

Les fêtes durent plusieurs jours, et nuMiie plusieurs nuits, car les initiés sont tirés de leur sommeil pour aller aux processions nocturnes, où ils marchent deux à deux en silence et en tenant des flambeaux. Tout à coup la marche se précipite, et, se souvenant des courses de Cérès à travers le monde, ils se livrent h des évolutions rapides en secouant leurs flambeaux qu'ils se transmettent fréquemment l'un à l'autre : symbole de la lumière divine qui purifie les Ames et que les initiés se comnuuii([uent en s'éclairant mutu(dlement de la même flamme. Dans le joui il y a des fêtes de tout genre, et surtout de ces luttes athlétiques, (ju'on refi'ouve dans foutes les cérémonies religieuses des Grecs ; ici le prix du vainqueur est ime mesure d'orge, récoltée dans le champ même de la déesse qui a enseigné l'agricultiu'e aux hommes.

Le sixième jour est le plus luillant de la fête : c'est celui où les initiés conduisent d'Athènes à Eleusis, et en suivant la voie sacrée, la statue d'iacchus, le nourrisson de la déesse : le dieu est couroiuié de mvrte et

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