Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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Fig. 115. — CiJi-ès ^silutuc aiiti<[UL').

LA MOISSON.

VJlî

iieiii un flambeau. Une foule immense raccompagne, car ce jour-là Athènes tout entière se donne rendez-vous sur la \oie Sacrée. Trente mille personnes suivent le cortège, en accompagnant [d'hymnes la

Fig. 170. — Cérès (d'après une statue anti(iuo).

musique des instruments. La grande procession s'arrête à différentes stations, où les jeunes filles la reçoivent en exécutant autour des autels des danses sacrées en l'honneur de la déesse.

Le rite de l'initiation comprenait des scènes mimicpies et symboliques, où les prêtres et les initiés figuraient, dans une sorte de drame religieux, toute la légende de Cérès et de Proserpine, le rapt de la jeune fille, le deuil et la douleur de Cérès, et ses courses à travers le monde pour re-

-NKPTUM-: ET CKUKS.

li'ouvor sa lillc. Céres élait alors a|»|H'li'(; la )hc'/-c des (loaicios, et pondant l'accomplissement du mystère, des instruments d'airain imitaient ses clameurs et sa voi\ gémissante. Les scènes d'allégresse succédaient aux gémissements quand Proserpine était retrouvée. Les initiés, obligés de décrire de |KMiildes circuits dans les ténèbres, en proie à des terreurs (pic iirodiiisaicid des \(»i\ conliiscs ci incoiuiiies, se retrouvaient ensuite nu niilicii des plus splendides clartés, au milieu des cbœurs de danse et des liarnnmics sacri'cs. des changements à vue, ces soudaines transitions de lobsciirité a la liiniicre, de la douleur à Tallégresse, figuraient pour les initiés le passage du sombre Tartare aux béatitudes de l'Elysée, et devenaient ainsi lui symbole de l'immortalité de l'àme et du bonheur promis aux justes.

L'immortalité de lame était représentée par la métamorphose du grain de blé. (pii mis dans la terre, où il semble destiné à se pourrir.

V\"-. 117. — lacclius ciiti'i' Ciérès et Prosei'i>iat', d'après une terre ciiile uiiiifiue.

renaît à la vie sous la forme d'un épi nouveau. Proserpine ravie au sein de la terre pendant six mois, et revoyant la lumière au printemps, représentait merveilleusement cet épi, et la tristesse de la nature pendant l'hiver était figurée par les gémissements de Cérès, la terre, qui pleure sa fille disparue, Proserpine, la végétation.

Un troisième personnage se joint dans les mystères d'Eleusis à Cérès ci à Proserpine. C'est b; jeune lacchus, le même que Zagreus, ou Bacchus mvstique. Il est le fils de Jupiter et de Cérès, le frère et le fiancé de Pioserpine, et représente le vin, comme Proserpine représente le pain. Il appaïaît presque toujours sous la forme d'un dieu enfant ; c'est ainsi qu'il est figuré sur une tcire cuit(^ archaïque, où on le voit entre Cérès et Proserpine. Nous en reparlerons à l'occasion de Bacchus Thébain. avec lequel il a été identitié.

Triptolème. — Pendant ([ue Cérès était à la recherche de sa fille.

LA MOISSON

197

elle vint dans le lieu où est maintenant Eleusis ; là était le eliain]» Au vieillard Celée. Il regagnait sa ehaumière, portant des glands, des inùres cueillies au\ buissons et du bois sec pour échaufTer son foyer. Sa jeune fille ramenait deux chèvres de la colline, et un petit enfant était resté

r

Fig. 178. — Tiiptolème entre Cérès et Proserpine (d'api-ès une peinture de vase .

malade dans son berceau. Le \ieillard et sa fille rencontrent la déesse qui avait pris les traits d'une vieille femme, et la conjurent d'accepter l'hospitalité de leur chaumière, si pauvre qu'elle fût. Chemin faisant, Cérès leur raconte qu'elle vient de perdre une fille chérie et ils pleurent ensemble. Le vieillard raconte aussi la maladie de son fils,et en entrant dans la cabane, la déesse voit l'image du deuil. La mère en larmes était près de l'enfant expirant: Cérès la salue, s'approche du berceau et applique sa bouche divine à la bouche de l'enfant. Aussitôt la |)àleur disparaît, les forces renaissent, et les parents voient que l'enfant est sauvé. Cérès le prend dans ses bras, le caresse, et, prononçant/les paroles mystérieuses, elle le porte au foyer, sous la cendre brûlante, pour que le feu le purifie et le dégage du poids de l'humanité. « Que faites-vous? » s'écrie la mère, hors d'elle-même, en arrachant son fils des flammes. « Sans vouloir être coupable, tu l'es devenue, lui dit Cérès : la crainte maternelle a empêché mes bienfaits. Cet enfant sera donc mortel; mais le premier, il labourera et sèmera, le premier, il recueillera le fruit de la terre cultivée. » Aussitôt la déesse attire un nuage dont elle s'enveloj)}»e, saisit ses dragons et s'envole sur son char ailé. (Ovide.)

Cet enfant, qui s'appela Triptolèine, reçut de Cérès la mission de parcourir toute la teire, en enseignant aux hommes l'agriculture (Juand

NEPTUNE ET GERES-

il iuri\;i chez L^^nciis, loi des Scythes, ce prince fut si juvi de la découverte; qui lui fut a|>|»ortt'e, ({ue dt'sirant s'en approprier h; mérite, il résolut de tuer Ti'i[)tolènie pour j)ouvoir se l'attribuer. Mais comme il allait mettre sou dessein à exécution, il éprouva tout à coup une étrange fransiormationet se mita fuii- dans les liois. CérèsTaNait métamorphosé en lynx.

Dans les mystères d'Eleusis, Triptolème, le jeune enfant malade qui renaît à la \ie sous un baiser de la déesse, personnifiait le travail agri-cin de Cérès.

l'iu. 17'.).

(Icrès et Triptolèmo (d'après un caiiiôe antùiur).

Près de l'Odéon d'Athènes il y avait deux temples, dédiés l'un à (lérès et à sa fille, l'autre à Triptolème, ([ui avait là sa statue. (Paisanias.) L'histoire mytholojii([ue de Trij)tolème est fréquemment représentée sur les monuments antiques. On voit souvent Cérès lui remettant les l'pis, qu'il va porter aux hommes sur un char ailé ou traîné par des serpents. Ailleurs on le voit enseignant l'art de cultiver la terre, ou montrant à des cultivateurs la manière de dompter les taureaux. \jn célèbre bas-relief récemment découvert à Eleusis, représente Cérès, Proserpine et Triptolènie.

Sur lui vase de Voici, Tri[)tolème, assis sur un char aux roues duquel sont adaptées des ailes de cygne, tient dans la main gauche un sceptre et des épis, et dans la droite une patère où Cérès, debout devant lui. va v«'i'ser la libation saci'ée. Proserpine, placée deriière Triptolème, tient en main la bandelette des mystères, qu'elle va ceindre autour de sa tétc déjà couronnée de myrte (fig. 178).

Les monuments antiques représentent fré({uemment Cérès entraînani Triptolème sur son char traîné par deux serpents ailés. Ce sujet figure sur un superbe camée (fig. 179).

Tri|ttoli'inc parcourut eu clTct la terre, poui- eiiseiuiiei' aii\ lioiuuies, ragricultui'C et il était liouoié |ires(|ue a légal lïunc di\iiiité.

Le retoui- de Pi'osorjiine est ligure sui- une belle peinlure clcNase. Le haut de la composition repiesente lOUnipe : Jupiter, assis et tenant un sceptre suimonté d'un aigle, tourne la tète pour voir Proserpiiu', que Mercure, jdacé devant lui vient do ramener des enfers. Proserpine porte le vêtement des jeunes mariées : derrière elle, le Printemps personnifié tient une guirlande de fleurs, pour indiquer la saison où la déesse est autorisée à revoir sa mère. Dans le plan inférieur on voit Tiiptolème sur un cliai- ailé traîné par des serpents. Il est couronné de myrte, symbole diniliation, et tient un sceptre avec un faisceau d'épis, (lérès lui présente dautres éj)is. et est suivie d'Hécate, portant le flambeau avec lequel elle a guidé la déesse à la recherche de sa fille. De I autre côté du char, la Terre personnifiée présente aux serpents attelés un |dat contenant les gâteaux de miel dont ils se nourrissent. A ses pieds pousse le narcisse, plante infernale, que la Terre a produite pour séduire Proserpine dans les champs de Nysa, où elle a été enlevée par Plu ton (lig. 180).

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