Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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CHAPITRE Mil
LFS LIONS DE CVBÈLE
Cybèk' el AIvs. — T.o Taurol)olo. — Les prêtres de CNhèle. — Hipponièiie el Alalaiilc.
Cybèle et Atys. — Cybèle, plus tard identifiée avec Rhéaet apjtelée la Mère des dieux, est une divinité particulière à la Phrygie et (pii représente, comme Cérès, la terre dans sa fécondité. La belle statue du musée Pio-Clémentin montre la déesse assise sur un cube, symbole (le l'immobilité de la terre ; sa tête est couronnée de tours. Son
l''i£i. I(SI. — ('.yhrlo (d'upri-^; une statue anti(|U(' du nius('L' l'ioClénioiitin,.
bras est appu\é sur un tambour auquel sont suspendues de petites c\ inhales, parce que les Corybantes, dans le culte bruyant de la déesse, employaient le tambour et les cymbales d'airain. Le bas-reliéf placé à la base rappelle l'introduction du culte de Cybèle à Rome. Le vaisseau qui apportait l'image de la déesse, fut reteiui dans le Tibre, sans que
NEPTUNE ET CÉRÈS.
rien put le faire avancer. L ne vestale, injustement sou[)(;onnée, ranicii.i sans aucun effort, et ce miracle prouva son innocence (fig. 181).
Comme toutes les divinités, Cybèle a eu sa l'altle, mais elle est empreinte d'un caractère oriental très-prononcé. Au fond des forets vivait Vtvs, jeune ])erger pliiyyien remarquable par sa licauté. Il s'attacha à la déesse, qui le désigna pour présider à son culte, en lui rcconunandaiil de penser toujours à elle. Mais la nymphe Sagaris plut au jeune berger (jui oublia la déesse ; celle-ci se vengea cruellenuMit, en abattant Tarbic (|ui renfermait Thamadryade et au([uel était liée sa destinée. Atys a ce
182.
Cybèle et Atys.
Spectacle est pris d'un accès de folie furieuse. Il parcourt les forets du Dindyme et de l'Ida en poussant des cris, se déchirant lui-même le corps avec une pierre tranchante, faisant des contorsions, et laissant traîner dans la poussière sa longue chevelure. Il s'écrie (piil l'a mérité, et qu'il doit payer de son sang l'oubli ([u'il a fait de la déesse. (Ovide.) Aussi les ministres de ce culte, imitant l'exemple d'Atys, se déchiraient les chairs, et accompagnaient la procession de la déesse en poussant des hurlements. La flûte marie ses sons à leur fureur, et sous leurs mains eiîéminées retentissent les tambours. Atys fut changé en pin ; c'est pour cela que cet arbre est consacré à Cybèle.
Sur une des faces d'un autel de la villa Albani, on voit Cybèle, portant une branche dans une main et le tambour dans l'autre, et trainée sur un char attelé de deux lions. En face d'elle, le berger Atys, vêtu selon la mode phrygienne et pculanl un tambour, s'appuie contre un pin. au-([uel sont suspendues des cymbales. La face op|»osée l'cprésente siin|)le-ment un pin aAec les ustensiles du culte de Cybèle, un taureau et un bélier parés pour le taurobole et le criobole (fig. 182).
LES LIONS DE CYBÈLE.
iU3
Le taurobole. — Pour la cérémonie du taurohok, on creusait un fossé dans le(|uel se plaçait celui qui voulait être purifié. Sur un plancher percé de trous, placé au-dessus du fossé, on égorgeait le taureau dont le sang encore chaud tombait sur lui. La purification était encore plus complète quand au sang du taureau se mêlait C(dui du bélier; on tuait ces animaux avec un instrument semblable à celui dont s'était servi Cronos pour mutiler son père. C'était alors le criobole mêlé au taurobole. Ces cérémonies, qui s'accomplissaient toujours la nuit, ne remontent pas au delà des Antonins et se rattachent aux cultes bizarres, qui de lOrient vinrent alors se mêler aux anciennes croyances.
Les prêtres de Cybéle.
le Galle
Les prêtres de Cybèle portaient le nom
Leur chef était rArchigalle.
Fis. 185. — Arclii2;allo.
Un^bas-relief du musée Capitolin nous montre un archigalle dont la tête est ceinte d'une couronne d'olivier, à laquelle sont attachées trois médailles, une de Jupiter Idéen, et deux d'Atys. Une image d'Atys coiffé de la mitre est accrochée sur sa poitrine. La tête de l'archigalle est couverte d'un voile formé avec son manteau, et ses oreilles sont parées de perles. Un serpent à deux têtes, dont chacune tient une pierre précieuse, forme son collier. Dans sa main droite, il tient trois rameaux d'olivier, et dans la gauche un vase cannelé contenant des fruits, des pommes, des poires, un cône de pin, l'arbre consacré à Atys, et des amandes, qui furent produites i)ar son sang. Il en sort un fouet, dont le manche est orné d'une tête de vieillard à chaque extrémité. Ce fouet composé de trois rangés d'osselets enfilés est celui avec lequel les prêtres
NEPTUNE ET GÉRÉS.
(le Cybèlo se flagellai en t. Sur la muraille ou \oit d'un côté des cymbales, de Tautre, un tambour, une llùte droite, une flûte recourbée, et un cyste mystique (fig. 183).
Cybèle,ayantété identifiée avec Rhéa, porte babituellement le nom de iMere des Dieux. L'inscription suivante a été conservée dans YA?i-t/iolof/ic :
« Un galle a consacré ces vêtements et cette chevelure à la mère des (lieux, protectrice d(> la montagne. Voici à quelle occasion. Il cheminait seul par la l'orét. lors([u'il fit la rencontre d'un lion terrible. Il y allait de la vie du jirètre de Cybèle, mais la déesse lui inspira l'idée de frapper sur son tambour. Au bruit de Tinstrument, la l>ète eut peur et prit la fuite. C'est pour cela que ces cheveux sont suspendus à ces branches. »
Hippomène et Atalante. — Quant aux lions de Cybèle, ils ont aussi leur fable, c'est celle d'ilippomène et d'Atalante.
Fig. 184. — Le lion de Cybèle (d'après une pierre gravée antique).
Atalante avait reçu des dieux une prodigieuse agilité. Comme plusieurs prétendants aspiraient à sa main, elle déclara ne vouloir épouser que celui qui courrait plus vite qu'elle, imposant au\ concurrents cette loi, que celui qui serait vaincu serait aussitôt mis à mort. Malgré la cruauté de cette condition, et l'avarice bien connue d'Atalante, sa beauté était telle qu'une foule de jeunes princes du voisinage accoururent pour lui disputer le j>rix de la course, et comme ils étaient toujours \aincus, la jeune fille, sans i)ilié pour le motif qui leur avait fait braver de pareils dangers, faisait exécuter froidement la sentence qu'elle avait prononcée contre ses amants vaincus.
Hippomène, jeune homme qui était persuadé que tout peut s'acheter
LES LIONS DE CYBÈLE.
^03
à prix d'argent, résolut de se mettre sur les rangs pour obtenir la main d'Atalante, et voici le stratagème qu'il imagina. 11 y avait, près du temple de Vénus, un arbre dont les feuilles elles fruits étaient d'or : il se procura trois pommes cueillies à cet arbre, et ainsi pourvu, se présenta pour luttera la course. Atalante ne tarda pas à le dépasser, mais Hippomèue fit rouler par terre une de ses pommes d'or, et tandis qu'Ata-lante, désireuse d'augmenter ses richesses, se baissait pour la ramasser, il rattrapa le temps perdu. On voit au jardin des Tuileries une statue de Coustou qui représente Ilippomene lançant ses pommes et près de là une statue de Lepautre qui représente Atalante courant après lui (fig. 18oetl86).
Fis;. 18.5.
Hippomène (statue de Guillaume Coustou).
Fig. 180. — Atalante statui Lepautre).
Hippomène recommença ainsi trois fois, si bien quil atteignit le premier le but. Atalante, vaincue, fut obligée de l'a.ccepter pour époux ; mais comme elle n'aimait rien au monde si ce n'est l'argent, et qullip-pomène de son côté avait toujours été convaincu que l'argent supplée à tout, ils ne montraient ni l'un ni l'autre aucune piété envers les Dieux et affectaient un véritable mépris pour Vénus. Ils allèrent jusqu'à nier sa divinité et profaner son temple ; mais la déesse se vengea cruellement des outrages qu'elle avait reçus, car elle les changea en /io)is, et, si nous en croyons Ovide, ce sont eux qui traînent habituellement le char de Cybèle.
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