Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Apollon-Phébus (éclatant), est l'épithète qu'on donne a Apollon, considéré comme dieu solaire. Apollon lance au loin ses flèches, parce que le soleil darde au loin ses rayons; il est le dieu prophète, parce que le soleil éclaire devant lui et voit par conséquent ce qui va arriver; il est I,. conducteur des Muses et le dieu de l'inspiration, parce que le soleil
Fig. 107
Apollon, d'après un buste antique.
préside aux harmonies de la nature ; il est le dieu de la médecine, parce que le soleil guérit les malades par sa chaleur bienfaisante.
Apollon, le Soleil, la plus belle des puissances célestes, le vainqueur (k'S ténèbres et des forces malfaisantes, a été traduit par l'art sous plusieurs aspects. Dans les temps primitifs, un pilier conique, placé sur les orandes routes, suffisait pour rappeler 1;» puissance tutélaire et guérissante du dieu. Quand on y accrochait des armes, c'était le dieu vengeur
-220
APOLLON ET DL\NE.
qui récompense et qui châtie ; quand on y suspendait une cithare, il devenait h^ dieu dont les accords harmonieux rendent le calme à
là me agitée.
L'Apollon d'Amyclée, repiO(hiit snr des médailles, peut donner une idée de ce ([u'étaient, à rép()(|U(' aicliaï(fue, les pnMuières images du
Fig. 198. — Apollon d"Amyclce.
dieu, ([ui s'éloignent sensiblement du type que l'art a adopté j»lus tard. Dans des bronzes d'une date moins ancienne, mais encore antérieurs à la grande époque, Apollon est représenté avec des formes vigoureuses plutôt qu'élégantes, et les boucles aplaties de sa chevelure le rapprochent un [>eu des figures de Mercure.
Dans le type qui a dominé. Apollon porte les cheveux assez longs, séparés par une raie au milieu de la tète et écartés de chaque côté du
Fig. 190. — Apollon, d'après des moiinaios aiitii|UOS.
front. (Quelquefois ils viennent se rattacher par derrière sur la nuque, mais, quelquefois aussi, ils sont flottants. Plusieurs bustes et monnaies nous montrent ces différents aspects.
'< La figure ovale-allongée, dit Ottfried Millier, que le crobyle placé fréquemment sur le front, allonge encore, en servant pour ainsi dire de sommet a la figure entière qui semble aspirer au divin séjour, annonce une douce plénitude, une énergie complète et une force ph'ine de maturité. Dans tous les traits respireun sentiment (devé, lier et ouvert, ([uelles que soient les modifications que l'artiste ait fait subir à cette figure idéale. Les formes des membres sont sveltes et déliées; les hanches hautes, les cuisses longues; les muscles, sans être saillants, et tout au contraire bien fondus dans la masse du corps, sont cependant accusés
PHEBtJS-APOLLON.
221
sulïisainmentpour mettre en évidence la souplesse dn corps et lavigueur de ses mouvements. »
Apollon est toujours représenté jeune et imberbe, parce que le soleil
Fig. 201. — Apollon Sauroctone (d'après une statue antique;
ne >ieillit pas. Quelques-unes de ses statues le montrent même avecles caractères de l'adolescence, Y Apolline de Florence par exemple. Dans
APOLLON ET DIANE.
TApoUon Saui'oi'lonc, lt> jeune dieu est acconipayné d'un lézard, (ju'il \ient sans doute d'agacer avec sa flèche pourle léveillcr de sa torpeur et l'exciter à marcher. Apollon, dans ce caractère, est considéré comme le soleil levant, ou le soleil du printemps, parce que la présence du lézard coïncide avec ses premiers rayons (fig. 201).
Le griffon est un animal fantastique, qu'on voit l'recpieniment près de l'image du dieu (Hg. 203) ou attelé à son char. Il a la tète et les ailes
Fig. 201. — Combat des Griffons confie les Arinia-^pes.
d'un aigle, avec le corps, les pattes et la queue d'un lion. Les grillons ont pour mission de garder les trésors que recèlent les entrailles de la terre, et c'est pour avoir Lor dont ils sont détenteurs, que les Arimaspes sont continuellement en guerre avec eux. Les combats qu'ils se livrent l'ont le sujet d'un assez grand nombre de représentations, principalement sur les terres cuites ou sur les vases. Les Arimaspes sont des guerriers fabuleux, qui portent un costume assez analogue à celui des Amazones. Une peinture de vase nous les montre combattant des grillons, qui sont pourvus de crêtes et d'aigrettes (flg. 202).
Hyacinthe changé en fleur. — Apollon a eu plusieurs amis, en-lie autres Hyacinthe, jeune Lacédémonien doué d'une merveilleuse beauté. « Un jour, dit Ovide, sur le midi, après avoir déposé leurs vêlements et fait couler sur leurs membres le suc luisant de l'olive, le jeune homme et le dieu se défièrent au jeu du palet. Apollon commence; son disque, balancé dans les airs, part, fend la nue et ne re-t(»mbe que longtemps après sur la terre ; le dieu avait voulu signaler sa force et son adresse. Emporté par l'ardeur du jeu, le jeune homme court pour ramasser le disque ; mais, repoussé par la terre, le palet
:>:>:]
PHEBUS-APOLLON. rol)OiKlil ci \c frappe au visage; reniant pâlit, le dieu pâlit lui
^^me • il accourt, il presse dans ses bras le malheureux Hyacinthe, étànche le sang de sa plaie; il emploie toutes les ressources de
même
Fig. 202. — Apollon au griffon.
son art [.our lui conserver la vie. Vains secours! soins inutiles! La blessure était mortelle. De môme qu'on voit le lis, le pavot et la violette dont la tige vient d'être brisée, courber vers la terre l.nir féfc
APOLLON ET DL\NE.
languissante; de même celle du jeune ll\acintlie, déjà couverte de la pâleur de la mort, tombe de son propre poids sur ses épaules.... Pendant qu'Apollon s'abandonne à sa douleur, le sang répandu sur Therbc a déjà disparu ; une fleur nouvelle sï'lève, une fleur plus éclatante que la pourpre et d'une forme semblable à celle du lis. 11 ne sufflt point
Fig. 20'. — Hyacinthe (d'api-ùs une statue de Busio, musée du Louvre;.
au dieu de rendre ce triste honneur à la mémoire de son ami, il veut encore que cette fleur atteste à jamais son infortune; il y attache lex-pression et les signes de la douleur en y traçant ces lettres A ï (hélas !). » (Ovide.) L'hyacinthe du Péloponèseest d'une couleur foncée : les anciens la regardaient comme l'emblème de la mort.
Une statue d'Apollon fut élevée à Amyclée sur le tombeau d'Hyacinthe, et sur le piédestal, on voyait dans un bas-rrelief le jeune garçon enlevé au ciel. Une jolie pierre gravée antique montre Hyacinthe pendant sa métamorphose en fleur. H y a au Louvre, dans le musée de la sculpture moderne, une statue de Callamard qui représente Hyacinthe portant la main à la blessure qu'il vient de recevoir au front : le disque qui l'a fraïqjé est à ses pieds. Bosio, dans une charmante statue, a fait Hyacinthe à demi couché et regardant jouer en attendant son tour (fig. 204).
Cyparisse. — Un autre ami d'Apollon, Cyparisse, a été l'objet d'une métamorphose singulière. Il y avait un cerf dont le bois était doré, et les nymphes, auxquelles ce cerf était consacré, lui avaient mis des pendants d'oreilles et un joli collier de perles. Il était familier et entrait volontiers dans les maisons pour se faire caresser ; mais personne ne l'aimait autant que Cyparisse, le plus beau jeune homme de l'île de Cos. Il avait soin de le conduire dans les meilleurs pâturages et de le faire boire dans les fontaines les plus pures^ et il ornait ses cornes avec des guirlandes de fleurs. Un jour pourtant que le cerf se reposait dans un bois, Cyparisse, qui l'aperçut sans le reconnaître, le perça d'un trait et en éprouva tant de chagrin qu'il voulut lui-même se donner la mort, Apollon, le voyant dépérir, le changea en cyprès.
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