Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Fig. 213. — OEdipe chassé par ses fils (d'après un bas-relief antique).
Je ne vis pas ensuite comment elle a péri; car OEdipe se précipita a grands cris, ce qui nous empêcha de voir la mort de Jocaste; mais nos regards se tournent vers lui, qui errait çà et là. Dans cet égarement, il nous demande une épée, s'élance contre les portes, fait sauter les battants de leurs gonds, et s'avance dans l'appartement. Là nous voyons Jocaste, encore suspendue au lien fatal qui a terminé ses jours. A cette vue, l'infortuné rugit comme un lion, et détache le lien funeste; mais quand le corps de la malheureuse fut gisant à terre, alors on vit un affreux spectacle : arrachant les agrafes dor de la robe qui couvrait Jocaste, OEdipe en frappe ses yeux, parce que, disait-il, ils navaient vu m ses malheurs, ni ses crimes, et que désormais dans les ténèbres ils ne verraient plus ceux qu'il ne devait point voir, ils ne reconnaîtraient plus ceux qu'il lui serait doux de reconnaître.En parlant ainsi, il frappe et déchire à plusieurs reprises ses paupières; en même temps ses yeux ensanglantés arrosaient son visage, et ce n'étaient pas seulement des gouttes qui s'en échappaient, mais c'était une jduie noire et comme une
grêle do sang. Tels soiil les maux ('(iinmiiiis a riiii cl à rauti'c : licinvux autrefois, ils jouissaient s gé-luissenienls. h- (h''s«>sjioir, rojt|)roljre et la mort,aueune espèee de nial-heiM- n'y maïKine. » (Sophocle.)
Les tils d'OLdipe, l'^léoele et Polynicc, au lieu de venir en aide à leur malheureux père, n'eurent d'autre préoccupation que de s'emparer du trône, et le vieillard, aveugle et sans ressource, fut obligé de chercher un asile sur une terre étrangère, en compagnie de ses filles (jui ne voulurent j)as l'abandonner. Un bas-relief antique nous montre Ktéocle et Polynice qui emmènent leur père hors des murs de la ville où il ne peut |dus renti'er (fig. 212).
Œdipe et Antigone. — OEdipe quitta donc le pays que sa présence souillait et où il n'était plus qu'un objet d'opprobre. Sa fille Antigone devint alors son unique appui, et son nom est resté comme le type de l'amour filial. C'est elle qui, guidant les pas de son père aveugle, implorait des passants la charité jiour celui (jui avait été un roi [missant et honoré : (( Etranger compatissant, disait-elle, si tu ne veux pas entendre de mon vieux père le récit de ses crimes involontaires, je te conjure de prendre en pitié mon infortune, moi qui t'implore pour mon i)ère, moi ({ui te sujqilie en attachant sur tes yeux mes yeux, et demande compassion pour ce malheureux. Je t'implore par ce que tu as de plus cher, ton enfant, ta promesse, le Dieu que tu adores. » (Sophocle.)
Le malheureux OEdipe trouvait dans l'admiration que lui inspiraient les vertus de sa fille, une sorte d'adoucissement à ses maux. « Ma fille, disait-il, depuis qu'elle est sortie de l'enfance et que son corps a pris des forces, toujours errante et malheureuse avec moi, a accompagné ma vieillesse, supporté la faim, marché nu-pieds à travers les ronces des lorêts et, bravant les pluies ou les feux du soleil, méprisé toutes les jouissances de Thèbes, pour soutenir l'existence d'un père. » (Sophocle.)
Tandis qu'OEdipe, réfugié dans l'Attique, cherchait un asile auprès de Thésée, ses deux fils luttaient à Thèbes pour la possession du trône, auquel ils prétendaient tous les deux. Ils convinrent pourtant qu'ils régneraient et se succéderaient alternativement d'une année l'autre. Mais Etéocle, qui fut roi le premier, refusa ensuite de laisser rentrer son frère Polynice, qui se réfugia à Argos, où il chercha à lever une armée pour marcher sur Thèbes.
On se décida à consulter l'oracle. Il répondit que le roi ne serait pas assuré du trôiu^ tant que le vieil Ol^dipe ne serait [)as rentré dans sa patrie. Les deuv frères alors cherchèrent à ramener OEdipe^ qui ré|>ondit en lançant contre euv ses imj)récations : « Des tils qui auraient jtu secourir un père, refusèrent de lui jtrcter a>sistance, et faute d'une parole de Umv part, j'ai été abandonné à l'exil et à l'indigence. Mes filles.
autant que la faiblesse de leur sexe le leur ])ermet, me donnent des aliments, un asile et tous les soins de la piété filiale ; eux, au contraire, au salut d'un père ont préféré le trône et le souverain pouvoir. Aussi ils n'obtiendront jamais mon assistance, jamais ils ne posséderont la paisible jouissance du royaume de Cadmus. iNon, que les dieux n'éteignent jamais leurs fatales discordes! Que celui qui possède aujourd'hui le sceptre en soit privé hii-même et que l'exilé ne rentre plus dans les murs dont il est banni ! Eux qui ont vu leur père indignement chassé de sa patrie sans le retenir et sans le défendre! » (Sophocle.) OEdipe mourut en Attique après avoir prononcé sa malédiction contre ses fils. Pausanias dit que son tombeau était près d'Athènes dans l'enceinte consacrée aux Euménides.
LE LAURIER D'APOLLON. Apollon ol rAmour. — I-a iiiélainorphose tlo Daphné. — Désespoir de Cl\Uc.
Apollon et l'Amour. — Le laurior dont on couronne les poètes, \iont dune niétaniorplioso opérée par Apollon. Fier de la victoire qu'il avait remportée sur le serpent Python, le dieu rencontra le fils de Vénus, (jui arrangeait son arc et le railla sur Pusage qu'il faisait de ses armes. Cupidon irrité résolut de se venger : ce dieu a deux espèces de flèches, les unes inspirent le désir, les autres la répulsion. Il y avait dans le bois
Fig. 213. — Apollon et l'Amour (d'après une pierre gravée aatiqvie, cornaline).
\oisin une nymphe charmante, appelée Daphné, qui était fille du fleuve Pénée. Sachant qu'Apollon devait passer par le lieu où elle se trouvait, Cupidon décocha sur le dieu la flèche du désir, et sur Daphné la flèche de la répulsion.
La métamorphose de Daphné. — Dès qu'Apollon aperçut la nymphe, il sentit son cœur trouble et voulut s'approcher d'elle, pour lui raconter sa récente victoire, espérant ainsi Uii plaire. Comme elle se détourna, il ajouta qu'il était le dieu de la lumière, honoré dans toute la Grèce, le fils du puissant Jupiter, l'inventeur de la médecine et le bienfaiteur des hommes. Mais au lieu de l'écouter, la nymphe, qui é|)rouvait jiour lui une irrésistible aversion, se mit à fuir à travers les rochers et les bois. Apollon, ne comprenant rien à cette conduite, la
LE LAURIER D'APOLLON.
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suivait en disant : « Demeure, belle nymphe : ce n'est point un ennemi qui marche sur tes pas. La brebis fuit le loup, la biche le lion, la timide colombe l'aigle qui la poursuit ; mais ce sont leurs ennemis, tandis que c'est l'amour seul qui m'oblige à te suivre. Arrête-toi, j'ai peur que les épines des buissons ne te blessent et que je n'en sois la cause. » (Ovide.) Et il s'arrêta lui-même, craignant qu'elle ne fit une chute dans sa fuite précipitée.
Mais s'apercevant que la nymphe redoublait de vitesse au lieu de ralentir ses pas, il pensa qu'elle ne l'avait pas entendu et qu'il la persuaderait facilement s'il pouvait en approcher. Dès lors il s'élança à sa poursuite, comme un chien à la piste d'un lièvre, et finit par l'atteindic
Daphné. Apollon.
Fig. 214. — Statues de Guillaume Coustou (au jardin des Tuileries).
au moment oi^i la nymphe arrivait au bord du fleuve Pénée, son père. Daphné alors supplie le fleuve de lui ravir cette beauté qui lui est si funeste, et elle sent aussitôt ses membres s'engourdir et son corps se recouvrir d'une tendre écorce : ses cheveux se changent en feuilles, ses bras deviennent des branches, ses pieds, autrefois si légers, s'attachent à la terre, sa tête devient celle d'un arbre, elle était métamorphosée en laurier: Apollon veut toucher l'arbre, et sent palpiter un cœur sous l'écorce. Il se tresse une couronne pour en orner sa lyre d'or, et c'est depuis ce temps que les vainqueurs reçoivent des branches de laurier au lieu de celles de chêne qu'on leur donnait autrefois.
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