Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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La rivalité de LOrient et de l'Occident reparaît sous mille formes dans la Fable, mais plus particulièrement sous le rapport musical. L'histoire de Marsyas nous la montre avec le caractère sauvage que les peuples primitifs prêtent toujours à la lutte. 11 ne semble pas que les
Fig. 220. — Marsyas (d'après une statue antique, musée du Louvre'
LA LYRE D"APOLLON
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écrivains de l'antiquité aient été bien vivement touchés par la cruauté du dieu de la musique, mais plusieurs ont émis des doutes sur la légitimité de sa victoire.
Voici comment .l'historien Diodore de Sicile raconte cette aventure: « Apollon et Marsyas, dit-il, disputèrent à qui ferait le plus de plaisir et d'effet, chacun sur son instrument ; ils curent pour juges les habitants de Mysa, Le dieu joua d'abord un air sur sa lyre. Ensuite Marsyas
Fig. 221. — Apollon et Marsyas, sur une médaille d'Antonin, avec les attributs du dieu (composition de G. de Saint-Aubin).
emboucha la double flûte, et les juges, enchantés de la douceur et de la nouveauté des sons qu'il en sut tirer, lui donnèrent la préférence. Apollon, ayant obtenu qu'on en vînt à une seconde épreuve, mêla les sons de sa voix à ceux de la lyre et emporta les suffrages. Alors Marsyas représenta qu'il s'agissait de juger de l'instrument et non de la voix, et que d'ailleurs il était injuste d'opposer un seul art à deux arts réunis. A cela le dieu répondit qu'il n'employait d'autres moyens que ceux dont Marsyas se servait lui-même, la bouche et les doigts : la raison fut trouvée bonne, et à la troisième épreuve Apollon fut de nouveau déclaré vainqueur. Indigné de l'audace de Marsyas, ce dieu l'écorcha tout vif. »
Les poètes comiques se sont emparés de Marsyas, pour en faire le type de l'ignorant présomi>tueux, et il devint un personnage burlesque. Ce mythe prit sous la domination romaine une importance tout autre : il fut alors considéré comme une allégorie de la justice é([uitable, mais inexorable. C'est ce qui e\plit{ue pourquoi cette fable
est si fivqiiemmont représentée dans les monuments des arts. Les statues de Marsyas écorché figuraient sur les places publiques oii se rendaient les jugements, et dans toutes les colonies romaines, on le voyait près du tribunal.
Les oreilles du roi Midas. — Un concours analogue, mais suivi d'cdets plutôt ridicules (juc désastreux, eut lieu entre Apollon et le dieu Pan. Ce dieu, très-fier de son talent musical, poussa un jour la vanité jusqu'à porter un défi à Apollon, dont la lyre et la voix ne sauraient avoir de rivaux. Tous les assistants donnèrent la victoire au dieu de la lumière, à l'exception de Midas, roi de Phrygie, qui seul osa contredire ce jugement. Apollon TUi voulant pas que des oreilles si grossières conservassent plus longtemps la figure de celles des autres hommes, les lui allongea, les couvrit de poil, et les rendit mobiles ; en un mot, il lui donna des oreilles d'âne. Le reste de son corps ne fut point changé.
Midas, pour cacher cette difformité, la couvrait sous une tiare magnifique. Le barbier qui avait soin de ses cheveux s'en était aperçu, mais il n'avait osé en parler à personne. Incommodé de ce secret, il va dans un lieu écarté, fait un trou dans la terre, s'en approche le plus près qu il lui est possible, et dit d'une voix basse que son maître avait des oreilles d'âne ; ensuite, il rebouche le trou, croyant y avoir enfermé son secret, et se retire. Mais des roseaux ayant poussé à cette place trahirent son secret, car chaque fois qu'il y avait du vent, on les entendait répéter : Le roi Midas a des oreilles d'cmc, le roi Midas a des oreilles d'âne. Le Guide a fait un Jugement de Midas oii Apollon est représenté jouant du violon. Rubcns a peint le môme sujet dans un ta-l)leau du musée de Madrid.
CHAPITRE VI
LES MUSES.
Jupiter et Mnémosyne. — Attributs des Muses. — Les filles de Piérus. — Les Muses
victorieuses des Sirènes.
Jupiter et Mnémosyne. — Les Muses appartiennent originairement à la famille des iSymphes : ce sont les fontaines inspiratrices qui communiquent aux hommes la faculté poétique et leur enseignent les divines cadences. Leur nombre a beaucoup varié selon les temps et les localités; mais primitivement elles n'étaient que trois, Mélété (la Méditation), Mnémé (la Mémoire) et Aoidé (le Chant). Habituellement elles sont neuf sœurs quTIésiode fait naître de Jupiter et de Mnémosyne, la Mémoire. « Dans la Piérie, Mnémosyne, qui régnait sur les collines d'Éleuthèrc, unie au fils de Saturne, mit au jour ces vierges qui procurent l'oubli des maux et la fin des douleurs. Durant neuf nuits, le prudent Jupiter, montant sur son lit sacré, dormit près de Mnémosyne, loin de tous les immortels. Après une année, les saisons et les mois ayant accompli leur cours et des jours nombreux étant révolus, Mnémosyne enfanta neuf filles animées du même esprit, sensibles au charme de la musique et portant dans leur poitrine un cœur exempt d'inquiétude; elle les enfanta.près du sommet élevé de ce neigeux Olympe où elles forment des chœurs brillants et possèdent des demeures pacifiques ; à leurs côtés se tiennent les Grâces et le Désir dans les festins, où leur bouche, épanchant une aimable harmonie, chante les lois de l'univers et les fonctions respectables des Dieux. Fières de leurs belles voix et de leurs divins concerts, elles montèrent dans l'Olympe ; la terre noire retentissait de leurs accords, et sous leurs pieds s'élevait un bruit ravissant tandis qu'elles marchaient vers l'auteur de leurs jours, ce roi du ciel, ce maître du tonnerre et de la brûlante foudre, qui, puissant vainqueur de son père Saturne, distribua équitablement à tous les Dieux les emplois et les honneurs. Voilà ce que chantaient les Muses habitantes de l'Olympe, les neuf filles du grand Jupiter, Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpichore, Erato, Polymnie, Uranie et Calliope, la plus puissante de toutes; car elle sert de compagne aux rois vénérables. Lorsque les filles du grand Jupiter veulent honorer un de ces rois, nourrissons des cieux, dès qu'elles l'ont vu naître, elles versent sur sa langue une molle rosée, et les paroles
découlent de sa bouche douces comme le iiiieL Tel est le divin privilège que les Muses accordent aux mortels. » (Hésiode.)
Les Muses étaient ti'ès-resjieetées et le talent des artistes était regardé comme un don des neuf Sœurs. Sur leurs statues on lisait des inscriptions dans le genre de eelle-ci : « 0 déesses ! le musicien Xénoclès tous a élevé cette statue de marbre, monument de la reconnaissance. Chacun dira : Dans la gloire que lui ont acquise ses talents, Xénoclès n'a pas oublié celles qui l'inspirèrent. » (Théocrite.)
Attributs des Muses. — Pour comprendre les honneurs que les anciens rendaient aux Muses, il faut se rappeler que dans les époques primitives la poésie est un des agents les plus puissants de la civilisation. L'art représente les Muses sous la forme de jeunes filles vêtues de longues robes; elles portent quelquefois des plumes sur la tête, en souvenir de leur victoire sur les sirènes, qui sont des femmes oiseaux. Les Muses furent peu à peu caractérisées par des attributs spéciaux, et l'art assigna à chacune d'elles un rôle particulier.
C/zo, la muse de l'histoire, est caractérisée par le rouleau qu'elle tient à la main.
Calliope préside aux poèmes destinés à célébrer les héros. La statuaire l'a figurée assise sur un rocher du Parnasse ; elle semble méditer et se prépare h écrire des vers sur les tablettes qu'elle tient à la main.
Le masque tragique, la couronne bachique et le cothurne dont est chaussée Melpomène la font reconnaître pour la muse de la tragédie. Elle porte quelquefois les attributs d'Hercule pour exprimer la terreur : sa couronne bachique rappelle que la tragédie fut inventée pour célébrer les fêtes de Bacchus. 11 y a au Louvre une statue colossale de Melpomène qui appartient à la plus belle époque de l'art grec (fig. 222).
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