Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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LE TRÉPIED DAPOLLON.
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dans une prairie consacrée à Junon, sur le sommet du Cithéron, après avoir percé ses talons d'un fer aigu ; cet enfant portait le nom d'OEdipe. D'autres bergers, lavant recueilli, remportèrent et le remirent aux mains de leur maîtresse, qui confia Tenfant à une nouiiice et fit croire à son époux qu'elle l'avait mis au monde. Une belle statue de Chaudet, qui est au Louvre, nous fait voir le berger Phorbas, tenant dans ses bras le petit OEdipe, auquel il présente à boire dans une coupe. Phorbas était un berger de Polybc dont OEdipe se croyait le fils (fig. 208).
Fiji. 208. — Le berger Phorbas donnant à boire à OEdipe ^groupe de Chaudet, mus.ee du Louvre
Œdipe et Laïus. — Cependant, quand OEdipe fut parvenu a Tfige d'homme, un propos tenu dans un festin lui fit concevoir des doutes sur sa naissance, et voulant connaître l'auteur de ses jours, il alla à Delphes consulter l'oracle d'Apollon. Mais le dieu, sans éclaircir
APOLLON ET niANE.
ses doutes, lui déclare que s;i (Icslince ('-fail de tiiei' son père et d'épouser sa mère. Effrayé de cet oiaele, OEdipe résolut de ne pas re-tournei' chez ses i>ai'enls. (pii l'avaient élevé, et, prenant une route oj»]>osée. dirigea ses pas du cote de Thébes. Sur le chemin, il rencontra un char, et le cocher d'un ton impérieux lui cria : « Etranger, écarte-toi et lais place au roi. » En même temps le char passe brutalement et lui ensanglante les jiieds. Un combat s'engage, et OEdipe tue l'honnue qui était dans le char. Cet homme était Laïus, qui, inquiet de savoir si reniant qu'il avait fait e\[>oser était réellement mort, et s'il n'avait plus rien à craindre de l'ancienne pro|)hétie, s'était rendu à Delphes pour consulter le dieu. C'est ainsi qu'OEdipe devint sans le savoir le meurtrier de son ])ère.
Fig. 209. — Le Spliinx. d'après une monnaie antique.
Le sphinx. ^ Un s{)liin.\ terrible, né de Typhaon et d'Échidna, vint, peu de temps après le meurtre de Laïus, porter la désolation aux environs
Fig. 210. — OKdipe devant le S|)liinx (d"api'ès une pierre gravée anti
de Tht'lx^s. 11 occupait hi route et proposait des énigmes aux passants; il tuait ceux qui n'en pouvaient pas deviner le sens. Un grand nombre d'infortunés périrent ainsi, et le roi Laïus étant mort récemment, les
LE TREPIED DAPOLLON.
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Tiiébains proposèrent la couronne avec la main de la reine à celui qui les délivrerait du fléau. OEdipe se présenta : « Quel est, lui dit le sphinx, ranimai qui a quatre pieds le matin, deux à midi et trois le soir?— C'est l'homme, répondit OEdipe; dans son enfance il se traîne sur les pieds et les mains ; dans sa vieillesse, il s'appuie sur un bâton. » Alors et conformément à la décision de l'oracle, le sphinx alla se jeter dans les flots.
Le sphinx, ou plutôt la sphinx de Thèbes, est peut-être mythologi-quement un souvenir du sphinx égyptien, mais l'art lui donne une forme très-différente. Les monnaies la montrent avec la tète et la
Fig. 311. — OEdipo assailli par le Sphinx id'après une pierre gravée antique'.
poitrine dune femme, unie au corps d'une lionne (fig. 209). Elle apparaît de la même manière sur plusieurs pierres gravées. Sur l'une d'elles, la sphinx est assise sur le haut d'un rocher en face d'OEdipe, debout devant elle et répondant à sa question. Des ossements humains montrent le sort réservé à ceux qui n'ont pas su deviner l'énigme (fig. 210). Sur une autre pierre gravée, la sphinx s'est jetée sur OEdipe, qui présente son bouclier sur lequel elle s'est fixée : le héros est nu et tient son épée à la main (fig. 211). Dans l'art moderne, un célèbre tableau d'Ingres représente OEdipe interrogeant la sphinx, dont les dernières victimes apparaissent à l'entrée d'un précipice.
Les malheurs d'Œdipe. — OEdipe devint ainsi roi de Thèbes, et. suivant ce qui avait été [)rédit, il épousa la veuve du roi Laïus, sans savoir qu'elle était sa mère. D'effroyables calamités vinrent aussitôt fondre sur la ville de Thèbes ; le peuple en foule se porta vers le palais d'OEdipe, ne doutant pas que celui qui avait su le délivrer du sphinx, pourrait encore apporter quelque remède à ses maux. Ce fut
1(3 grand protro qui jinrla an nom de tous. « OEdipe, dit-il, souvoi-ain de mon pays, tu vois quelle foule se presse autour des autels devant ton palais, des enfants qui peuvent à peine se soutenir, des prêtres appesantis par la vieillesse, et moi, pontife de Jupiter, et l'élite de la Jeunesse; le reste du |teuple, portant des branches d'olivier, se répand sur. les places juihliques, devant les deux temples de Pallas, près de l'a'utel prophétique d'Apollon. Car Thèbes, trop longtemps battue par l'orap-c, ne peut plus soulever sa tète de la mer de sang où elle est plongée;; la mort atteint les gei-mes des fruits dans les entrailles de la terre; la mort frappe les troupeaux et lait périr l'enfant dans le sein de sa mère ; une divinité ennemie, la |>este dévorante, ravage la ville et dépeuple la race de Cadmus, le noir Pluton s'enrichit de nos pleurs et de nos gémissements... C'est toi qui, en paraissant dans la ville de Cadmus, l'as affranchie du tribut qu'elle payait au sphinx cruel, et avec l'aide des dieux tu devins notre libérateur. Aujourd'hui encore, OEdipe, nous venons en suppliants te conjurer dé trouver quelque remède à nos maux, soit qu'un Dieu t'éclaire de ses oracles, ou un homme de ses avis. Viens, ô le meilleur des mortels, relever cette ville abattue; veille sur nous, car c'est toi aujourd'hui • que cette cité appelle son sauveur, pour tes services passés. »
(Sophocle.)
Pour connaître la cause des maux qui aftligeaient la ville, OEdipe envoya à Delphes consulter l'oracle. « Le fléau, répond le dieu, ne cessera pas, que les Thébains n'aient chassé de leur territoire le meurtrier de Laïus. » Aussitôt OEdipe ordonne qu'on fasse partout des perquisitions pour découvrir le coupable, et s'indignant à l'idée qu'un seul homme est cause des malheurs de tout un peuple, il lance contre lui des imprécations: « Cet homme, quel qu'il soit, je défends à tout habitant de cette contrée où je règne, de le recevoir, de lui adresser la parole, de l'admettre aux prières et aux sacrifices divins, de lui présenter l'eau lustrale; que tous le repoussent de leurs maisons comme le fléau de la patrie : ainsi me l'a ordonné l'oracle du dieu qu'on adore à Delphes. En agissant ainsi, j'obéis au dieu, et je venge le roi qui n'est plus. Je maudis l'auteur caché du crime, soit qu'il l'ait commis seul, ou qu'il ait eu des complices; que, proscrit partout, il traîne misérablement sa vie. Et s'il est admis dans mon palais, à mon foyer, et de mon consentement, je me voue moi-même aux imprécations que je lançais tout à l'heure contre les coupables. » (Sophocle.)
Cependant comme on ne trouvait aucun indice pour découvrir le coupable, et que le fléau prenait des proportions effrayantes, OEdipe envoya chercher le devin Tirésias. Le devin refuse d'abord de répondre, mais le roi le menace, et commence à soujtconner la vérité. Le malheureux OEdipe, relire dans son palais, fait appeler le berger qui l'avait exposé
LE TRÉPIED D'APOLLON
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autrefois, et finit par connaître sa situation. Le peuple attendait en foule à la porte du palais, ne sachant rien de ce qui s'y passait.
Cependant on entend une rumeur et le bruit se répand qu'un atîreux malheur est arrivé, et que la reine vient de mourir. Un messager sort bientôt et apporte la fatale nouvelle. « Jocaste est morte! s'écrie-t-il. Elle-même s'est tuée de ses propres mains. Agitée d'une sombre fureur, dès qu'elle eut franchi le seuil du palais, elle courut à la chambre nuptiale, arrachant sa chevelure de ses deux mains ; une fois entrée, elle ferme violemment les portes en dedans, évoque l'ombre de Laïus, lui rappelant le souvenir de ce fils oublié, de la main duquel il devait périr lui-même.
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