Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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LE TRÉPIED D'APOLLON

Delphes, centre du monde. — Apollon vainqueur de Python. — La dispute du trépied. — Les oracles et la fatalité antique. — Prédictions à Laïus. — Œdipe el Laïus. — Le Sphinx. — Les malheurs d'Œdipe. — Œdipe et Antigone.

Delphes centre du monde. — Le soleil voit avant les hommes puisqu'il produit la lumière par ses rayons : c'est pour cela qu'il prévoit l'avenir et peut le révéler aux hommes. Ce caractère prophétique est un (les attributs essentiels d'Apollon ; il rend ses oracles dans le temple de Delphes, qui est situé au centre du monde. On ne peut douter de ce fait puisque Jupiter, ayant lâché deux colombes aux deux extrémités de la terre, elles se rencontrèrent juste à l'endroit où se trouve l'autel d'A-

Fig. 204. — Apollon sur roniplialos.

pollon. Aussi sur plusieurs vases, on voit Apollon assis sur l'oniphalos (le nombril de la terre), d'où il rend ses oracles (llg. 204).

Apollon vainqueur de Python. — Delphes est aussi quelquefois appelé Pytho, du nom du serpent Python, qui y fut tué par Apollon.

Apollon, qui est pourvu de flèches redoutables, voulut les essayer en frappant le persécuteur de sa mère. Dès que le monstre se sent atteint, il est en proie aux plus vives douleurs et, respirant à peine, il se roule sur le sable, pousse d'affreux sifllements, se tord en tous sens, se précipite au milieu de la forêt et expire en exhalant son souffle empesté.

15

APOLLON ET DIANE.

Apollon s'écrie dans la joio de son triomphe : « Que ion corps des-séclié pourrisse sur cette terre fertile; tu ne seras plus le fléau des mortels ([ui se nourrissent des fruits de la terre féconde, et ils viendront m'immoler ici de mai:uifi([ues lu'eatombes ; ni Typliéc, ni l'odieuse Chimère, ne pourront tarraclier à la mort, mais la terre et le soleil dans sa carrière céleste feront pourrir ici ton cadavre. » (Hymne homérique.)

Échaulle par les rayons du soleil, le monstre tombe en pourriture. Voilà comment cette contrée prit le nom de Pytho ; les habitants donnèrent au dieu le nom de Pythien, parce qu'en ces lieux le soleil de ses rayons dévorants a pourri ce monstre terrible.

D'après les récits des poètes, cet événement a dû se passer quand Apollon était encore enfant, mais la croissance des Dieux n'est pas sou-

Fig. 205. — Apollon, Diane et Latone (d'après un bas-relief antique).

mise aux mêmes lois que celle des hommes, et quand les sculpteurs représentent la victoire d'Apollon, ils montrent le dieu sous les traits d'un jeune homme qui a déjà atteint toute sa force. C'est ce que nous voyons dans un des plus grands chefs-d'œuvre de la statuaire an-li(fue, l'Apollon du Belvédère. Cette statue, en marbre de Luni, fut découverte à la lin du quinzième siècle, près de Capo d'Anzo, autrefois Antium ; elle fut acquise par le pape Jules II, alors cardinal, et lors de son avènement au pontificat, il la fit placer dans les jardins du Belvédère (fig. 206).

Toutes les formules de l'admiration ont été épuisées en face de l'Apollon du Belvédère, et cette statue, depuis qu'elle est connue, n'a pas cessé d'exciter l'enthousiasme des artistes. Voici la description qu'en donne Winckelmann dans son Histoii^e de l'art: « La stature du dieu est au-dessus de celle de l'homme et son attitude respire la majesté. Un éternel printemps, tel que celui qui règne dans les champs

Fig. 200. — L'Apollon du Belvédère (d"aRrès une statue antique, ;i Rome).

LE TREPIED DAPOLLON.

229

l'oitimcs (le l'Elysée, revêt d'une aimable jeunesse les cliarnics de son

coi'ps^ et brille avec douceur sur la fière structure de ses membres

11 a poursuivi Python, contre lequel il a tendu pour la première lois son arc redoutable; dans sa course rapide, il la atteint et lui a porté le coup mortel. De la hauteur de sa joie, son auguste regard, pénétrant dans l'infini, s'étend bien au debà de sa victoire. Le dédain siège sur ses lèvres; mais une paix inaltérable est empreinte sur son front, et son œil est plein de douceur comme s'il était au milieu des Muses »

Le triomphe d'Apollon est figuré sur un bas-relief antique, où la Victoire personnifiée, Nice, verse la liqueur sacrée au dieu qui tient sa lyre, et est suivi de Diane, portant son flambeau, et de Latone. Le dieu s'apprête à chanter sa victoire, devant son autel qu'on voit au premier plan: au fond, apparaît le temple d'Apollon (fig. 205).

Apollon, après avoir tué le serpent Python, entoura son trépied avec la peau du monstre qui était, avant lui, possesseur de l'oracle. Une médaille de Crotone nous montre le trépied entre Apollon et le serpent : le dieu décoche sa flèche à son antagoniste. Ce fut a l'occasion de sa victoire qu'Apollon institua les jeux Pythiens.

La dispute du trépied. — Une dispute très-vive et souvent

Fig. 207. — Apollon combattant Hercule qui enlève le trépied de Delphes ^d'après un bas-relief antique, musée du Louvre).

représentée sur les bas-reliefs de l'époque archaïque, a eu lieu entre Apollon et Hercule au sujet de ce fameux trépied. Hercule avait con-

suite la Pythie dans une circonstance où celle-ci refusa de répondre. Le héros furieux s'empara du trépied, qu'Apollon voulut aussitôt reprendre. La lutte fut tellement vive entre les combattants que Jupiter lut obligé de faire inteiveiiir sa foudre (lip:. 207).

Le trépied d'Apollon a élé très-fié(fuemment représenté dans l'antiquité, et il nous reste des monuments où on peut voir à quel point le bon goût s'alliait a la richesse dans la sculpture ornementale des anciens.

L'oracle de Delphes. — L'oracle d'Apollon à Delphes était le l»lus fameux de toute la Grèce. C'est le hasard qui fit découvrir l'endroit où devait être le sanctuaire. Des chèvres errantes sur les rochers du Parnasse s'étant approchées d'un trou d'où sortaient des exhalaisons malignes, furent tout à coup agitées de mouvements convulsifs. Accourus au récit de ce prodige, les habita"nts du voisinage voulurent respirer les mêmes exhalaisons et éprouver les mêmes effets, qui étaient une espèce de folie mêlée de contorsions et de grands cris, et accompagnée du don de prophétie. Ouel([ucs frénétiques, s'étant précipités dans l'abîme d'où sortaient les vapeurs prophétiques, on plaça sur le trou une machine appelée trépied, parce qu'elle avait trois pieds sur lesquels elle était posée et on choisit une femme pour monter sur le trépied, d'où elle pouvait sans aucun risque recevoir l'exhalaison enivrante.

Dans l'origine, la réponse du dieu, telle que les prêtres la donnaient, était toujours formulée en vers ; mais un philosophe s'étant avisé de demander pourquoi le dieu de la poésie s'exprimait en mauvais vers, cette saillie se répéta et le dieu ne parla plus qu'en prose, ce qui porta atteinte à son crédit.

La croyance que l'avenir pouvait être prédit d'une manière certaine par les oracles, a singulièrement développé dans l'antiquité l'idée de la fatalité, qui ne perce nulle part aussi nettement que dans la fable d'OEdipe; tous ses efforts ne peuvent le soustraire à l'arrêt qui lui a été annoncé par l'oracle, et ce qu'il fait pour éviter la destinée ne sert qu'à en accélérer les impitoyables décrets.

Prédictions à Laïus. — Laïus, fils de Labdacus, roi de Thèbes, monta sur le trône à la mort de son oncle Lycus qui s'était empare du pouvoir à son détriment. Comme il était sans enfants, il alla consulter Apollon et le pria de lui accorder des fils. Le dieu répondit: <( Roi de Thèbes aux vaillants coursiers, crains de devenir père malgré les dieux ! Car si tu donnes le jour à un fils, ce fils te fera périr et toute ta famille nagera dans le sang. » Pourtant il eut un fils, et, se rappelant l'oracle du dieu, il le livra à des bergers, pour l'exposer

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