Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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Plusieurs peintures d'Herculanum nous retracent l'aventure de Daphné dont la métamorphose est fort bien rendue dans une statue de la villa Borghèse. Dans la statuaire moderne, Coustou a fait un groupe d'Apollon poursuivant Daphné qu'on peut voir dans le jardin des Tui-

^'tO

APOLLON ET DL\NE.

lories (fig. 214). Le Boinin on a fait également un groupe fameux qui est à Kome. Parmi les tableaux exécutés sur le même sujet, les plus connus sont ceux du Poussin, de Rul)ens et de Carie Maratte (fig. 216).

Fig. 215. — Apollon poursuivant Daphné (d'après un tableau de Carie Maratte).

Il y a aussi au Louvre un petit tableau de l'Albane où on voit la nymphe fuyant à toutes jambes devant Apollon, tandis que rAmour vole en souriant dans les nuages.

Le div-huitième siècle n'a vu dans cette fable qu'une aventure galante, et comme la beauté d'Apollon est proverbiale, on en a conclu que, si le dieu n'avait pas su plaire à la nymphe, c'était uniquement parce qu'il s'y était pris maladroitement :

« Cruelle, arrêtez-vous de grâce ! « Je suis le régent du Parnasse, « Le fils naturel de Jupin ; (I Je suis poëte, médecin, (I Je suis chimiste, botaniste, (( Je suis peintre, musicien, (( Exécutant et symphoniste : « Je suis danseur, grammairien, « Astrologue, physicien ;

« Je suis » Pour fléchir une belle,

Au lieu de lui parler de soi. Il est plus adroit, selon moi. Et plus doux de lui parler d'elle.

(Demoustier.)

Les mytholo|ïues modernes voient dans le mythe de Daphné une personnification de l'aurore. Ainsi quand nous disons : Taurore disparaît dès que le soleil se montre, les Grecs auraient dit dans leur langage mythologique : Daphné s'enfuit dès qu'Apollon veut l'approcher.

Désespoir de Clytie. — Au reste, si Apollon a été dédaigné par Daphné, il l'a bien rendu à la malheureuse nymphe Clytie, qui se mourait d'amour pour lui, mais ce dieu n'eut jamais pour elle que de rindifîérence. Ses mépris la jetèrent dans un affreux désespoir et la compagnie des nymphes lui devint insupportable. Couchée nuit et jour sur la terre, les cheveux épars, elle se consumait en larmes, et ne voulait d'autre aliment que la rosée du ciel. Elle tournait sans cesse ses yeux vers le soleil et l'accompagnait de ses regards pendant toute sa course. Son corps finit par prendre racine à la terre, et son visage devint une fleur qui continua pourtant à se tourner du côté du Soleil, en sorte que malgré son changement elle marque toujours l'amour qu'elle n'a cessé d'avoir pour Apollon.

16

LA LYllK D'APOLLON.

La Ivi'o ot la flùlc. — Le silène Marsyas. — Châtiment de Marsyas. — Les oreilles

du roi Midas.

La lyre et la flûte. — Le soleil, par la régularité avec laquelle il répand chaque jour sa liuuière, était regardé par les anciens comme le principe qui préside aux harmonies de l'uiiivers. L'astronomie était une Muse, dont les lois ne difîéraient pas de celles qui régissent la musique. Apollon fut donc regardé de bonne heure comme le dieu de l'harmonie et la lyre devint son attribut. Il est alors considéré comme principe de l'inspiration poétique et il devient le conducteur des Muses. L'art le montre couronné de lauriers et vêtu d'une longue robe : et il prend le nom d'Apollon Musagète. Une magnifique statue du Vatican le représente sous cet aspect. Cette statue a servi de modèle aux médailles de Néron, qui représentent cet empereur disputant sur le théâtre le prix de la cithare. Elle a été trouvée à Tivoli en 1774, ainsi que sept statues de Muses (fîg. 217).

La lyre apparaît comme attribut d'Apollon même lorsqu'il n'est pas conducteur des Muses, et elle fait en quelque sorte partie de son cos-

Fig. 216. — Médaille de Gallien avec attributs d'Apollon (composition de G. Saint-Aubin).

tume, comme le carquois et les flèches. Sur une foule de monuments Apollon tient la lyre quoiqu'il soit entièrement nu.

Pour les Grecs, la lyre était en quelque sorte un instrument national, par opposition à la flûte qui représentait la musique phrygienne.

Le silène Marsyas. — Le silène Marsyas est le fidèle suivant de Cybèle, et joue au])rès d'elle un rôle analogue à celui que l'autre silène remplit auprès de Bacchus dont il a été le père nourricier.

Fig. 217. — Apollon Musagète (statue aiitifiuu, à Rome)

LA LYRE D'APOLLON.

243

MarsyasquG les monuments figurés nous montrent souvent donnant une leçon au jeune Olympus, son élève (fîg. 218), est une personnification de la musique phrygienne, et surtout de la flûte, par opposition à la Ivre dont on se servait en Europe. Dans une invasion que les Galates firent en Phrygie, Marsyas fit déborder les eaux des fleuves au son de sa flûte, et préserva le pays de la conquête.

Fig. 218. — Marsyas et Olympus.

Marsyas, fier de son talent sur la flûte, osa défier Apollon, et il fut convenu que le vaincu serait à la merci du vainqueur. Apollon chanta en même temps qu'il jouait de sa lyre, et les Muses, choisies pour arbitres du différend, lui décernèrent la victoire. Le pauvre Marsyas fut suspendu à un pin et impitoyablement écorché. Les satyres et les nymphes pleurèrent tant, que leurs larmes formèrent un fleuve qui porte son nom. Les flûtes du malheureux Phrygien tombèrent dans cette rivière, et furent emportées par le courant. Le mouvement des flots les amena sur le rivage de Sicyone. Un berger les recueillit, et les consacra dans un temple dédié à Apollon. Quant à la peau du vaincu, on en fit une outre qui fut placée dans la ville de Célène, patrie de Marsyas, et suspendue à une colonne. Quand on jouait de la flûte sur le mode phrygien, cette peau s'agitait en signe de satisfaction, tandis que quand on jouait de la lyre, elle demeurait dans une immobilité complète. Le jeune Phrygien qui, dans les représentations antiques du supplice de Marsyas, apparaît derrière Apollon et tient quelquefois sa flèche, paraît être Olympus, qui plus souventintercède pour son maître.

Marsyas est souvent représenté suspendu à un arbre : telle est la célèbre statue du Louvre, où le silène a les pieds posés sur une tête de

APOLLON ET DLVNE.

bouc (fig. 220). Dans lo Marsyas de La galerie Giiistiniani, Apollon tient la peau du silène, qui dans d'autres occasions est accrochée à La lyre du dieu de Delplies. Le supplice de Marsyas figure également sur un bas -relief du musée Pio-Clémcntin et sur une multitude de pierres gravées. C'est quelquefois Apollon qui écorche lui-même sa victime, mais plus souvent il assiste au supplice qui est infligé au malheureux par des esclaves scythes. Une frès-belle statue anticpie du musée de Florence, connue sous le nom de Rémouleur, représente un Scythe aiguisant son

Fig. 319. — Apollon et Marsjas (d'après une pierre gravée antique, jaspe sanguin).

couteau. Il y avait en effet à Athènes une compagnie de Scythes chargés de faire les exécutions, et c'est ce qui explique cette tradition.

La lutte entre Marsyas et Apollon figure dans les monuments antiques aussi souvent que le supplice. Sur des vases on voit Apollon jouant devant les Dieux assemblés, tandis que Marsyas et son élève Olympus l'écoutent avec attention ; sur d'autres c'est au contraire Marsyas qui Joue devant Apollon couronné de lauriers et Bacchus assiste à la scène. Enfin plusieurs médailles, notamment celles d'Apamée, en Phrygie, montrent Marsyas jouant de la flûte. Un tableau de Zeuxis, représentant le supplice de Marsyas, avait dans l'antiquité une très-grande célébrité. Après la conquête romaine, il fut enlevé aux Grecs et vint k Rome décorer le temple de la Concorde. Rubens, le Guerchin, le Guide et autres maîtres ont peint le supplice de Marsyas.

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