Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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CHAPITRE VU

ORPHÉE.

La lyre d'Orphée. — Orphée et Eurydice. — Orphée aux enfers. — Eurydice perdue. Orphée déchiré par les Bacchantes.

La lyre d'Orphée. — Les Muses sont des divinités vierges, qui ^n'aiment que la |)oésie et les vers. Vénus demanda un jour à son fils Cupidon, pourquoi il ne les avait jamais percées de ses flèches. «Je les respecte, ma mère, répondit l'Amour, car elles sont respectables, toujours en méditation, et toujours occupées de quelques chants; mais je m'approche souvent d'elles, séduit par leurs mélodies. » (Lucien.)

La chasteté des Muses était proverbiale dans l'antiquité; mais dans le langage allégorique, on disait d'un très-grand poète ou d'un très-grand

Fig 230 Orpliée musicien quil était lenfant des Muses Cest à ce - фото 38

Fig. 230. — Orpliée.

musicien, qu'il était l'enfant des Muses. C'est à ce tiire qu'Orphée était appelé fils de Calliope et d'Apollon. Orphée exprime mythologique-ment le ravissement que la musique causait aux peuples primitifs. Sa voix mélodieuse et sa lyre enchanteresse opèrent partout des prodiges. Quand les Argonautes partent à la recherche de la Toison d'or, le navire A/'go, qui devait les conduire, demeuiait iuunobile sur la plage; au

APOLLON ET DL\NE.

son (\i'\i\ lyro li(''0, il <^liss(> de liii-inrinc siii' les (lots. Les arbres se peuelierit poui-entendre le divin iiiiisicien, les roelieis changent de place j)oiii mieux l'écouter, les fleuves suspendent leur cours, les bêtes féroces, subitement adoucies, viennent ramper à ses pieds (fig-. 230).

Homère et Hésiode ne parlent pas d'Orphée, et Aristote met.en doute son existence historicjue ; mais les platoniciens ont attaché une grande importance à ce personnage, qui devient à leurs yeux un savant j)oëte et théologien, initié aux doctrines de l'antique Egyjite, et fondateur poiH- la Grèce des mystères de Cérès. Bien qu'il ;ut été déchiré par les Ménades, il passe aussi pour avoir propagé le culte de Bacchus.

Orphée et Eurydice. — Un charmant bas-relief antique nous montre Orphée se retournant pour voir Eurydice que Mercure lui amène (fig. 232). Eurydice, qu'il aimait passionnément, avait été piquée par un

Fig. 231. — Orpliée aux enfers (pierre gravée).

serpent, et le poëte résolut de l'aller chercher parmi les ombres. Aux accents de sa lyre, les obstacles disparaissent comme par enchantement. Les ombres oubliaient leurs travaux et leurs tourments, pour s'associer à ses larmes. Tantale ne songeait plus à la soif, Sisyphe ne roulait plus son rocher, les Danaïdes laissaient là leur tonneau, les vautours ravis ne déchiraient jtlus le cœur de Tityus, et la roue dlxion ne tournait plus. Les Furies elles-mêmes devenaient sensibles et s'attendrissaient devant la douleur d'Orphée. Pluton, subjugué par les accents du malheureux époux, consentit à lui rendre son Eurydice, mettant toutefois pour condition qu'il ne la regarderait pas avant d'être sorti des enfers. Mais au moment où Eurydice, suivant son époux, avait déjà

ORPHEE.

263

franchi tous les obstacles, Orphée, qui n'avait [)lus qu'un pas a faire pour rentrer dans le pays do la lumière, oublia son serment et tourna la tête pour voir sa bien-aimée. Eurydice lui tend les bras, et Orphée veut la saisir^ mais elle disparaît dans les demeures souterraines en lui disant un éternel adieu.

Fig. 232. — Orphée et Eurydice.

Orphée déchiré par les bacchantes. — Après avoir ainsi perdu son Eurydice, Orphée pleura sept jours entiers sur les bords de l'Achéron sans vouloir prendre aucune nourriture ; il se retira dans la Thrace, fuyant les hommes et vivant parmi les animaux, que ses chants plaintifs attiraient près de lui. Les bacchantes pourtant découvrirent sa retraite et tentèrent de l'engager sous les lois d'un second hymen ; irritées de ses dédains, elles l'assaillirent avec des hurlements, et cou-

APOLLON ET DIANE.

viantsa voix sous lo hniit do leurs tambours, cllos so jctrrent furieuses sur lui et le mirent eu |tieees. Sa tète et sa lyre, jetées dans le fleuve

Beaucouj» de pierres firavées antiques nous montrent Orphée entouré des anijuaiix «piil charme par ses accords (fig. 230 et 231). Sa légende a aussi insjiiré phisieius maîtres modernes, entre auti'cs Rubens, dont on voit au musée de .Madrid une Eurydice retiouvant son époux dans les enfers, et un Orphée au milieu des botes féroces. Le même sujet a été traité par Paul Potter, dans un tableau très-célèbre qui fait partie du musée d'Amsterdam, mais l'inspiration mythologique du peintre hollandais est bien inférieure, selon nous, cases scènes champêtres où il montre simplement ce qu'il a vu.

La descente d'Orphée aux enfers forme le sujet du premier essai que tenta Canova. Un tableau de Drolling, très-connu par la gravure et qui

Fig. 233. — Orpliûe perd son Eurydice (d'après le tableau de Drolling).

faisait autrefois partie du musée du Luxembourg, montre Orphée au moment où il perd son Eurydice, que Mercure ramène aux enfers (fig. 233).

CHAPITRE VIll

LES FLÈCHES D'APOLLON.

Jupiter et Antiope. — Le supplice do Dircé. — La lyre d'Amphion. Les onfiints de Mobé.

Jupiter et Antiope. — Lyciis, petit-fils de Cadmiis et roi de Thèbes, avait rpoiisé Antioiu', fille du fleuve Asope, ({ui lui donna deux fils,

Fig. 234. — Antiope (d'après un tableau du Corrège, musée du Louvre}.

Amphion et Zétus. Antiope fut aimée de Jupiter qui venait la visiter sous la forme (rini satyre, comme nous le montre le Corrège dans un superbe

APOLLON ET DIANE.

tableau du Louvro (fijjr. 235). Ilépudiro par son uiari, Aniiopo fut placée sous la garde de Dircé, devenue à son tour reninic du roi. Celle-ei maltraita cruellement sa rivale et la fit enfermer dans une étroite |>rison. Mais les liens dont Antiope était chargée se brisèrent d'eux-mêmes, et elle vint chercher un refuge auprès de ses (ils qui au premier abord ne reconnurent pas leur mère. Dircé, qui était très-dévouée au culte de Hacchus, voulut tuer Antiope en la faisan! atteler aux cornes d'un taureau, pendant (jn'on célébrait les Bacchanales. Un pâtre qui avait élevé Amphion et Zelus, leur ayant fait reconnaître, à des signes certains,

Fig. 235. — Lo supplice de Dircé (d'après un groupe anticiue du musée de Naples).

([uAntiope était leur mère, ils se jetèrent siu' les liaccliantes qu'ils poursuivirent, et ayant délivré la prisonnière, ils attachèrent Dircé elle-même à la corne du taureau et la firent périr par le supplice qu'elle avait préparé pour leur mère. Le supplice de Dircé forme le sujet d'un groupe antique très-célèbre qui est au musée de Na[)les (fig. 235),

Dircé fut, après sa mort, changée en fontaine par Bacchus, qui frappa Antiope de folie furieuse ; la malheureuse parcourut quehyue temps la Grèce dans cet état. Elle finit pourtant jtar être guérie par Phocus qui l'épousa. Lycus fut chassé de la ville avec toute sa famille, et Amphion

devint roi du pays. Aniphioii fut le prcmiei' qui érigea un autel à Mercure, et le dieu pour récompenser son zèle lui fit présent d'une lyre. Aux sons de la lyre d'Anipliion, toute la nature était émue et les pierres s'élevèrent d'elles-mêmes pour former les murs de Thèbes.. Le rempart eut sept portes, autant que la lyre avait de cordes.

Les enfants de Niobé. — Amphion fut l'époux de Niobé, qui, fière de ses nombreux enfants, avait osé railler la déesse Latone qui n'en avait eu que deux. Elle prétendait recevoir les bonneurs divins, en sorte que le culte de Latone était négligé. La déesse, irritée, ordonna à la propbétesse Manto, fille du devin Tirésias, de récbauffer le zèle du peuple. Poussée par une inspiration divine, la propbétesse se met à parcourir les rues de Tbèbes, en criant : « Femmes tbébaines, couronnez-vous de laurier, et offrez de l'encens à Latone et à ses deux enfants ; c'est la déesse elle-même qui vous l'ordonne par ma bouche. »

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