Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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ni accouclier aucune femme, non plus que dans lile de Délos. Tout ce que l'on sacrifie au dieu doit se consommer dans cette enceinte; les Epidauriens, comme les étrangers, sont sujets à cette loi, et je sais que cela s'observe aussi à Titane. La statue du dieu est d'or et d'ivoire, mais plus petite de moitié que celle de Jupiter Olympien à Athènes; l'inscription fait foi que c'est un ouvrage de Thrasymède, fils d'Arignote, et natif de Paros. Le dieu est représenté sur un trône, tenant d'une main un bâton et appuyant l'autre sur la tète d'un ser[»ent. Au delà du temple, on a bâti quelques maisons pour la commodité des personnes qui viennent faire leurs prières à Esculape ; {)lus près il y a surtout une rotonde en marbre blanc cpii a|»|)elle la curiosité; on y voit des peintures de Pausias : d'un côté un Cupidon, qui a jeté son arc et ses flèches et qui tiiMit une lyre ; de l'autre, YIvruf/ncric qui boit dans une bouteille de verre. Vous voyez un visage de femme à travers la bouteille. Il y avait autrefois dans cette même enceinte un grand nombre de colonnes, mais il n'en est resté que six, sur lesquels sont écrit les noms de ceux que le dieu a guéris, la maladie que chacun d'eux avait et la manière dont il a été guéri ; le tout est écrit en langue dorique. On \oit \\{\(i ancienne colonne qui n'est point dans le rang des autres ; il est écritdessus qu'Hip-polyte consacra lui ch(!^al de bronze à Esculape, et les habitants d'Aricic
ont une tradition qui se rapporte fort à cela ; car ils disent qu'Hippohte étant mort à cause des imprécations de son père, il fut ressuscité par Esculape. Depuis, il ne pardonna jamais à Thésée sa cruauté, et,sans avoir égard à ses prières, il vint à Aricie, \ille d'Italie, y régna et y bâtit un temple à Diane. » (PAUs^iNiAS.)
Les traitements d'Esculape. — Les malades qui venaient consulter le dieu étaient dabord soumis à certaines pratiques hygiéniques, telles que le jeûne, les ablutions, les bains, etc. Après ces préliminaires, ils étaient admis à passer la nuit dans le temple. Le dieu leur apparaissait le plus souvent en songe et leur prescrivait des ordonnances que ses prêtres interprétaient ensuite. Aristoplianc, dans sa comédie
(' Gabion. — Aussitôt que nous sommes arrivés au temple d'Esculape avec Plutus, nous l'avons d'abord mené à la mer et nous l'avons baigné. Ensuite nous revînmes au sanctuaire du dieu. Après avoir consacré sur l'autel les gâteaux et autres offrandes, et avoir livré la fleur de farine à la flamme de Vulcain.nons couchâmes Plutus avec les cérémonies voulues et chacun de nous s'arrangea sur un lit de paille.
La femme. —Y avait-il aussi d'autres personnes qui implorassent le dieu ?
Cario>'. — 11 y avait d'abord Néoclide (orateur accusé d'avoir volé les deniers publics), qui, tout aveugle qu'il est. vole avec plus d'adresse que ceux qui voient clair, puis beaucoup d'autres, ayant toutes sortes de maladies. Après avoir éteint les lampes, le ministre du dieu nous dit de dormir et nous enjoint, si l'on entend du lu'uit, de faire silence : nous nous couchons tous tranquillement. Moi, je ne jtouvais dormir ; certain plat de bouillie, placé au chevet d'une vieille, excitait ma convoitise, et je désirais ardenuuent me glisser jusque-là. Je lève la tète ; je vois le prêtre enlever les gâteaux et les figues sèches de la table sacrée. Puis il fait le tour des autels l'un après l'autre ; et tous les gâteaux qui restaient il les mettait saintement dans un sac.
Moi, convaincu de la grande sainteté de l'action, je saute sur le plat de bouillie.
La femme. — Misérable ! iS'avais-tu aucune crainte du dieu?
Carion. — Oui, sans doute; je craignais qu'avec sa couronne il ne fût avant moi au plat de bouillie ; le fait de son prêtre m'en disait assez : la vieille, entendant du bruit, étendit la main pour retirer le plat ; alors je siffle comme un serpent et je la mords. Aussitôt elle retire la main, et s'enveloppe en silence dans ses couvertures, en là-
:1H\ APOLI.OX KT DIANK.
chant (le IVaycnir un vent |>liis puant ({uc celui d'un chat. Alors je nie bourre de honillie, et puis je me recouche le ventre plein.
La femme. — Et le dieu ne venait donc pas?
Carion. — Pas encore. Mais après cela, je lis une honne farce : lors-(pi'il s'approcha, je fis résonner une décharge des plus bruyantes; car j'avais le ventre tout tiontb'.
La femme. — Sans doute il s'eni[»orta en imprécations contre toi?
Carion. — 11 n'y prit seuh^ment pas garde.
La femme. — Tu veux dire que ce dieu est grossier?
Carion. — Non; mais il aime l'ordure (1).
La femme. — Ah ! misérable !
Carion. — Cependant je m'enfonçai dans mon lit, de frayeur. Le dieu fit le tour et visita gravement cha([ue malade. Ensuite un esclave lui apporta un jietit mortier en pierre, un pilon et unv petite boîte.
La femme. —Mais comment pouvais-tu Aoii- tout cela, pendard, puisque tu te cachais, dis-tu ?
Carion. — Je voyais tout à travers mon manteau ; car il y a assez de trous. Il se mit d'abord à pré[)arer un cataplasme })Our les yeux de Néoclide : il prit trois tètes d'ail de Ténos, qu'il pila
La femme. — Quel dieu sage et patriote !
Carion. — Il vint ensuite auprès de Plutus ; et d'abord il lui làta la tète, puis il lui essuya les yeux avec un linge bien jiropre : Panacée^ lui couvrit la tête et le visage d'un voile de pourpre ; le dieu siftla, et aussitôt deux énormes serpents s'élancèrent du fond du temple.
La femme, — Bons dieux !
Carion. — Ceux-ci, s'étant glissés doucement sous le voile de pourpre, léchèrent, je crois, les })aupières du malade ; et en moins de temps, ma chère maîtresse, que tu n'en mettrais à boire dix cotyles de vin, Plutus recouvre la vue. Moi, dans ma joie, je battis des mains et je réveillai mon maître. Aussitôt le dieu disparut, et les serpents se cachèrent au tond du temple. Mais ceux qui couchaient auprès de Plutus, avec quel empressement ils le serrèrent dans leurs bras! Ils restèrent éveillés toute la nuit, jusqu'à ce (]ue le jour parût. Pour moi,
(1) Allusion aux tncdt'oiu? qui cousliitcnl lélal du malade par riiispoctioii dos e\-croinents.
ESCULAPE.
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je ne cessais de remercier le dieu d'avoir si Nile rendu la vue à Plutus, et augmenté la cécité de Néoclide.
La femme. — Divine puissance d'Esculape I... »
(Aristophane.)
Esculape à Rome. — Esculape fut également tres-honoré des Romains. 11 y avait trois ans qu'une maladie contagieuse faisait à Rome de grands ravages, sans qu'aucun secours parût mettre fin à ce fléau terrible. Les pontifes, chargés de consulter les livres des Sibylles^, trouvèrent que le seul moyen de ramener la salubrité dans Rome, était de faire venir Esculape d'Epidaure. On y envoya des ambassadeurs, et le dieu se montra favorable, puisqu'il permit que son serpent apparût aux onvovés de Rome, et montât avec euv sur leur vaisseau. Les ambassa-
Fig. 247. — Esculape dans lile du Tibre (d'après un médaillon de Commode.
deurs, au comble de leurs vœux, se hâtèrent de remettre à la voile, après s'être informés de la manière dont le serpent devait être honoré. A peine le vaisseau fut-il entré dans Rome, que le serpent, se jetant a la nage, alla gagner l'île oii on a bâti de})uis son temple. L'épidémie
cessa immédiatement.
(Valère-Maxime.
Hercule et Esculape. — Esculape reçut après sa mort les honneurs divins, et fut admis à la table des dieux, mais si nous en croyons les auteurs comiques, il se prit de querelle avec Hercule, pour une question de préséance. Jupiter essaya de les calmer. « Cessez, dit-il, de vous quereller comme des hommes, c'est inconvenant et indigne de la table des dieux.
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