Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Albane, qui ne pouvait admettre ([u'un dieu comme Apollon fît longtemps les fonctions de berger, nous le montre au moment où Mercure vient lui annoncer sa délivrance et la fin de son exil. Le dieu, qui tient d'une main sa lyre et de l'autre son bâton pastoral, aperçoit au loin les Muses rassemblées sur les bords de l'IIippocrène , et Pégase au sommet de l'ilélicon ; dans le ciel, les divinités de l'Olympe, portées sur des nuages, s'apprêtent à lui faire accueil.

Le pasteur Aristée. — Le pasteur Aristée est une divinité qui préside aux troupeaux, mais sa mission spéciale est surtout l'éducation des abeilles. Il était fils d'Apollon et de la nymphe Cyrène-Apollon,, ayant aperçu cette nymphe, en devint épris et désirant savoir qui elle était et quelle était sa famille, il alla le demander au centaure Chiron, qui était devin. Celui-ci parut étonné de la question. « Tu me demandes, dit-il, l'origine de cette nymphe. Toi qui connais l'impérieuse destinée de tous les êtres, toi qui comptes les feuilles que la terre au printeiups fait éclore et les grains de sable que les Ilots et les vents roulent dans les tleuves et dans les mers, toi dont l'œil i>erçant découvre tout ce qui est, tout ce qui sera ! Mais puisque tu l'ordonnes, je vais te répondre : le sort te conduit en ces lieux pour être l'époux de Cyrène et la transporter au delà des mers dans les délicieux jardins de Jupiter. Là, sur une colline qu'entourent de riches campagnes, s'élèvera une cité puissante, peuplée d'une colonie d'insulaires dont tu l'établiras souveraine.

« En ta faveur, la vaste et féconde Libye recevra avec empressement

Fig. 239. — Aristce (d';!])!-!';; une statue antique du Louvre).

cette nymphe destinée à donner des lois à une contrée également célc-bre par sa fertilité et par les animaux féroces qu'elle nourrit. Elle y mettra au jour un lils que Mercure ravira aux l)aisers de sa mère pour le confier aux soins de la Terre et des Heures aux trônes étincelants. Ces déesses recevront Tenfant divin sur leurs genoux, feront couler sur ses lèvres le nectar et lambroisie et le rendront immortel comme Jupiter et Apollon. Il sera la joie de ses amis, veillera à la garde de nombreux troupeaux, et son goût pour les travaux des chasseurs et des bergers lui méritera le nom d'Aristée. » (Pixdare.)

Le berger Aristée fut surtout grand éleveur d'abeilles, mais c'est comme bon pastcnr qu'il apparaît ordinairement dans l'art. De nombreux monuments le représentent rapportant une brebis sur ses épaules et les artistes chrétiens ont adopté ce type qui paraît fréquemment dans leurs productions. Dans les catacombes de Rome, Jésus-Christ est représenté sous la forme et avec les attributs du berger Aristée.

ESCULAPE.

Esculape et Hvgio. — Le .serpent dEsculape. — Le temple d'Lpidaïue. — Les ti'aitemenls d'Esculape. — Esculape à Rome. — Hercule et Esculape.

Esculape et Hygie. — Esculape apparaît dans l'art sous les traits d'un homme mùr avec une expression douce et riante, debout et la chevelure nouée avec un ruban; il lient à la main droite un l)àton autour duquel s'ônroule le serpent. Il est souvent associé à un jeune garçon, Téiesphore (fig. 240), le génie de la guérison, ou à sa fdle Hygie,

Fig. "240. — Téiesphore (d'après une statue ai)liiiuc\

■(U'essede la santé, dont l'art a fait une jeune lille cpii a le Iront diadème ei porte une coupe oii s'abreuve un serpent (fig. 245). H avait eu de sa femme Épione (la calmante), plusieurs fils dont les plus fameux furent Podalire et Machaon. Aujoiud'hui ce sont de charmants papillons, mxvis au temps de la guerre de Troie, ils furent de prodigieux médecins.

Le serpent d'Esculape. — Le serpent est consacré a Esculape et considéré comme l\Mnblenie de la médecine. On en donne plusieurs

Fig. 24). — Esculapo (d'après une statue antique^

ESGULAPE.

279

raisons : suivant Pline, c'est parce qii'rl se renouvelle en changeant de peau. L'homme se renouvelle également par la médecine, puisque les médicaments lui donnent comme un corps nouveau. Selon Hvgin, c'est en observant les serpents, que le dieu de la médecine a trouvé le secret de ressusciter les morts. Esculape étant un jour auprès d'un malade, un serpent vint à lui et se roula autour de son bâton; Esculape le tua. Mais un autre serpent arriva aussitôt, apportant dans sa gueule une herbe qui ressuscita le premier. Le dieu recueillit cette herbe, dès ({u'il en connut la merveilleuse propriété, et en fit usage par la suite.

11 paraît toutefois que le serpent d'Esculape diffère de celui qu'on voit habituellement.

« Quoique les serpents en général soient consacrés à Esculape, cette prérogative appartient pourtant à une espèce particulière dont la cou-

Fig. 242. — Esculape, Hygie et Télesphore.

leur tire sur le jaune. Ceux-là ne font point de mal aux hommes et FEpidaurie est le seul pays où il s'en trouve. » (Pausanias.)

Un bas-relief du Vatican nous montre Esculape visitant un malade

Fig. 243. — Esculape visitant un malade.

couché sur son lit. Dans son tableau de \Offrande à Esculape, Guérin nous montre un vieillard conduit par ses enfants devant l'image du

APOLLON ET DIANE.

(lieu ; sa lille agniioiiilli'(> coiitcnijtlc le serpent ({ui S(; di-esso au-dessus (le l'autel.

Le eulte dEsculapc est très-aneien eu (ùèee. Pausanias en attribue l'origine à Alexauor, petit-lils d'Iisculape, qui aurait vécu oO ans environ après la f:uerr(> de Troie.

« Alexauor, lils de Machaon et petit-fils d'Esculape, \int enSicyonie, et liAlit à Titane un temple en l'honneurd'Eseulape. On a planté à l'entour

Fig. 344. — Offrande h l'"scuhi]ir (d'après un tabl(\ui de Guérin).

un bois de cyprès, (jui est présentement fort vieux; les en\ii()ns du temple sont habités par plusieurs personnes, et notamment par les ministres du dieu. Quanta la statue qn'on y voit, nul ne saurait dire de quelle matière elle est, ni qui l'a faite, si ce n'est Alexanoi' lui-nunne. Elle est couverte d'une tunique de laine blanche et dun manteau )>ar-dessus, de sorte qu'il n'y a que le visage, les pieds et les mains qui paraissent. Il en est de mènu' de la statue d'IIygie ({ui est auprès; car on ne la voit pas facilement, l.inl elle est cachée, soit par la quantité des cheveux dont (fuebfues femmes dcNotes lui ont fait un sacrifice, soit pai'les morceaux

ESCULAPE.

281

d'étoffe do soie dont on l'a parée. Quiconque entre dans ce temple pour y faire sa prière est oblig^é d'adresser ensuite ses \œux à la déesse

(Pai-sanias.)

Hygie. »

Fi_K. 245. — Hygie (statue antique).

Le temple d'JÉpidaure. — Epidaure était trés-célebre dans l'aii-tiquité par son temple d'Eseiilape, qu'entourait un bois sacré de cyprès. On a retrouvé là des ruines qu'on croit avoir appartenu au sanctuaire du dieu. Une immense quantité de malades se rendaient de toutes les parties de la Grèce à Éjtidaure pour y cbercber la santé et la distraction. Le culte d'Esculape, qui se répandit i»artoul, lui fit élever ainsi un grand nombre de tem})les, toujours situés dans les endroits où il y avait

casino dans nos villes d'eaux, pcndaiif les loisirs (|ii(^ leur laissait leur traitement.

Pausanias nous a laissr une description du temple d'Esculape à Epi-daure : « Le bois consacré à Esculape, dit-il, est de tous côtés entouré de grosses bornes, et dans cette enceinte on ne laisse mourir aucun malade

Fig. 240. — Hygie ou la sant6 (d'apros une pierre gravée antique, agate-onyx).

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