Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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On voit également sur une pierre gravée Jason avec le casque et le
Fig. lôô. — Jusoii contemple la toison d'or (d'après une pierre gravée antique .
bouclier, contemplant la toison d'or qui est suspendue après un chêne, autour duquel est entorlillé le dragon chargé de la garder.
Absyrte, frère de la magicienne Médée, était encore très-jeune lorsque celle-ci prit la fuite avec Jason. Poursuivie de près par son père ^^étès, elle imagina pour retarder sa marche de couper son frère par morceaux, qu'elle dissémina sur le chemin, en ayant soin que la tête fût placée dans un endroit très-apparent, pour que le malheureux père la reconnût aussitôt. En effet, cet horrible spectacle arrêta le roi qui ne connaissait pas la cause du meurtre, et la magicienne i)ut ainsi trouver le temps nécessaire pour sa fuite.
Les filles de Pélias. — Pélias, lorsqu'il envoya Jason à la recherche d(î la toison d'or, comptait bien ne plus le revoir. Le bruit s'étant répandu que tous les Argonautes avaient péri dans leur avcntu-
reiiso expédition, Pclias s'empressa de faire périr .Esoii, père de Jasou. ainsi que toute la famille du héros. Quand Jason fut de retour, son épouse Médée se chargea de la vengeance : elle arriva à lolchos déguisée en vieille femme, et prétendit avoir le moven de ressusciter les morts et de rajeunir les vieillards. Devant les yeux de Pélias, elle de-\int une jeune personne, et changea en agneau un bélier qu'elle avait mis en pièces et fait cuire. Les filles'de Pélias, trompées par les artifices de Médée, et désirant rajeunir leur père, le coupèrent en morceaux et l(> firent cuire dans un vase de terre, comme elles a\aient \ii
Fig. l.")(i. — Mikli'C et los tilles de Pélias (^d'après une peinture de vase.
l'aire pour le bélier. Sur une peinture de vase, on voit Médée tenant une épée et donnant ses instructions aux filles de Pélias (fig. 156).
Pélias naturellement ne rajeunit pas du tout, mais Médée espérait, en le faisant tuer par ses filles, assurer ainsi le trône à son mari, qu'on ne ne pourrait en aucune façon accuser de complicité dans la mort du roi. Elle fut déçue dans son espoir, carie fils de Pélias monta sur le trône, et Jason fut obligé de s'exiler. Il partit avec Médée et les enfants qu'il en axait eus, et se réfugia àCorinthe où régnait alors Créon. Celui-ci, désireux de s'unir à un héros aussi illustre que Jason, lui proposa d'épouser sa fille Créiise qui était d'une admirable beauté ; mais, craignant la vengeance et les artifices de Médée, il chassa la magicienne de ses Etats. Jason, à (pii cette alliance plaisait, fut impitoyable, et tout ce que Médée put obtenir, ce fut un délai d'un jour pour préparer son départ : elle le consacra à accomplir ses sinistres projets. Feignant de reconnaître ses torts, elle voulut donner à Jason un gage de réconciliation, et chargea ses enfants de présents (ju'ils j)ortèrent à la jeiuie mariée. Ces présents
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n;
étaient une couronne fror([ue Médée avait reruc (\u Soleil, son aïeul, el une robe niagnitlque dont elle-même avait préparé le tissu par ses sortilèges. Les enfants apportèrent c(?s cadeaux à Créiise, qui fut ravie envoyant cettesuperbe parure. La jeune fille s'ensaisit, mais ji peine eut-elle touché les objets qu(> la magicienne avait envoyés qu'elle se sentit brûlée [lar un feu intérieur et expira bientôt dans dhorrildes convulsions.
Les fureurs de Médée. — Méib'e pourtant n'est pas encore satisfaite : tant qu'il reste sur la terre ({uelqu'un (jui puisse aimer son intidelc époux, elle ne regarde pas sa vengeance comme complète. Dans sa fobc
Fig. Iô7. — Vlédée égorgeant ses enlaiits (d'après au groupe anti(iue, trouvé à Arles).
furieuse, elle prend ses enfants et les couvre de ses caresses brûlantes : « Donnez, mes enfants, donnez à votre mère votre main à baiser. 0 main chérie ! ô bouche chérie! maintien, noble visage de mes enfants, je vous souhaite le bonheur, mais là-bas, aux enfers; car ici votre père vous Ta ravi... 0 doux embrassements ! joues fraîches et délicates, délicieuse haleine de mes enfants.... Ah ! sortez ! sortez !... je ne puis soutenir votre vue.... mais.... ma colère est plus forte que ma volonté, et cette passion cause les plus grands malheurs des hommes... » (Euripide.)
Les pauvres petits ne comprennent pas, ils sont épouvantés, mais leur mère qui ne se connaît plus les égorge l'un après l'autre, et quand Jason, accouru au bruit, se présente devant elle, la magicienne Médée. montée suruncharque traînent deux dragons ailés, s'envole danslesairs.
NEPTUNt: ET GERES.
Le pointre Timomaqiie avait fait sur les fureurs de Médée un tal)leau qui avait unej^'^raude eéléhiité t't(|ui fut emporté à Uoine avec les autres chefs-d'œuvre de l'art grec. Plusieurs auteurs en parlent avec admiration, et il en est souvent (picstion dans lM//^//oA>y/> : «Lorsque la main de Timomaque peiguait la meui'trière Médée tiraillée par une jalouse haine et par l'amour matciiiel, Tartiste fit des efforts infinis pour bien rendre les deux passions contraires, la colère et la pitié. Il parvint à les exprimer; voyez son œuvre. La colère paraît sous les larmes, et la
Fig. lôS. — Médée (d'après Raphaël).
pitié n'est pas sans colère. L'hésitation de la mère suffit à mon œuvre, s'est dit le peintre; c'est à la main de Médée à verser le sang de ses enfants, et non à la main de Timomaque. » — Et ailleurs : « Approche, et vois avec admiration la colère et la tendresse qui brillent dans les yeux, le feu (|ui rayonne sous les paupières, la main de la mère et de l'épouse outragée, qui. d'un élan contenu, s'arme pour le meurtre. Le peintrea bien fait de ne pas nous montrer la scène de carnage; il n'a pas voulu que l'horreur émoussàt notre admiration. »
Un groupe antique trouvé à Arles, mais qui n'est pas un ouvrage de
premier ordre, représente Médée debout et tirant son épéc pour é"-orger ses deux enfants.
Dans l'art moderne, Eugène Delacroix a donné du même sujet une interprétation vraiment saisissante ; la magicienne est représentée dans une grotte tenant un poignard à la main. Son visage effaré et le geste de lionne ramassant ses petits, avec lequel elle retient ses enfants qui s'échappent est superbe d'invention. Ce tableau, une des œuvres capitales de Delacroix, fait partie du musée de Lille.
Un bas-relief antique conservé a Mantoue, et dont le musée du Lonvrc
Médée,
Créou. Creuse. Médée.
Fig. 159. — L'histoire de Médée (d'après un bas-relief antique).
possède une répétition avec de légères variantes, représente plusieurs groupes qui reproduisent les principales scènes de la tragédie d'Euripide (fig. 159). En partant de la gauche, on voit d'abord Jason, dans une attitude pensive, devant la porte du palais de Créon à Corinthe. Le palais est orné de festons, comme pour un mariage. La scène suivante se passe dans un appartement, indiqué selon l'usage des sculpteurs anciens, par une tenture. Médée assise semble en proie à de sombres réflexions, et sa nourrice placée près d'elle essaye en vain de la calmer. Elle regarde ces deux enfants qui portent les fatals présents destinés à Créiise. et
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(lorrière lesquels apparaît le génie de l'Hymen, tenant d'une main le llamboau nuptial prêt à s'éteindre, et dans Tautre des pavots, symbole de; l'oubli. Dans le groupe sui\ant Creuse, en [)roie à d'horribles douleurs, est déjà embrasée et a a tomber sur un lit, au pied du buste de Neptune, protecteur de Corintiie. Le vieuv Créon s'arrache les cheveux
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