Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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Harpie».

Fig. l.M. — l'hinôc délivré

liai-pic

l''ig. Ijl Li:i. — Siiiti' du nn'-nio sujet.

l)ersonne n'aurait eu le courage non-seulement de s'en nourrir, mais même d'en supporter de loin la puanteur.

Phi née n'eut pas plutôt entendu la xoix des Argonautes et le hruit (le leur débarquement qu'il compjit aussitôt qu'ils étaient les étrangers (It^nt l'arrivée, suivant les décrets de Jupiter, devaient mettre fin au pins cruel de ses maux. Semhlahle à \\n fantôme, il sort de son lit, et. s'appuyant sur un hàton. il traîne en tâtonnant le.long des murs ses pieds chancelants. Tous ses membres, épuisés par la faim et la vieillesse, tremblent à chaque pas. Son corps est sale et hideux. Une peau desséchée recouvre à peine ses os. Il arrive au seuil de sa porte et s'y assied accablé de lassitude.

Les Argonautes, touchés de compassion, se tiennent derrière lo vieillard, et quand les Harpies arrivent les chassent avec leurs épées. Elles seraient revenues un peu jdiis tard, si Zéthès et Calais, fils de Borée et pourvus d'ailes comme leur |jère, ne les eussent poursuivies à travers l'espace et obligées à fuir dans des contrées lointaines.

La délivrance de Phinée fait le sujet d'une peinture de vase (fig. loi). Le vieux roi est couché près de la table oi^i était servi le festin que les Harpies veulent emporter. Celles-ci n'ont pas la forme horrible que l'art leur donne quelquefois ; ce sont des femmes drapées et ailées, qui se livrent, conformément à leur nature, à des mouvements violents et désordonnés. Zétes et Calais, qui faisaient partie de l'expédition des Argonautes, sont des personnages ailés dont le type est tout à fait semblable à celui de Borée, leur père, que nous avons montré enlevant Orithye (fig-. 144), d'après une peinture de vase d'un style analogue à celle-ci.

Phinée qui était devin, voulant remercier les Argonautes du secours ((u'il en avait reçu, leur parla en ces termes : « Ecoutez, mes amis, ce ((ii'il m'est permis de vous apprendre ; car Jupiter, dont j'ai déjà trop mérité le courroux par mon imprudence, me défend de vous révélei-entièrement tout ce qui doit vous arriver. En quittant ce rivage, vous verrez à l'extrémité du détroit deux rochers que jusqu'ici nul mortel n'a pu franchir. Ils sont mobiles, et se réunissent souvent pour n'en former qu'un seul. L'onde agitée s'élève alors en bouillonnant au-dessus de leurs cimes, et le rivage retentit au loin du bruit de leur choc. Avant de tenter le passage, vous lâcherez dans les airs une colombe ; si elle traverse heureusement, faites force de rames, sans différer un instant, car votre salut dépendra de la vigueur de votre bras. Si la colombe périt an milieu du détroit, retournez en arrière ; céder aux Dieux, c'est le parti le plus sage. »

Les roches Cyanées. — Prévenus par Phinée, les Argonautes embarquèrent avec eu\ une colombe. Parvenus au détroit tortueux bordé d'écueils menaçants, les navigateurs s'avançaient en tremblant au milieu du courant qui les repoussait sans cesse, et chacun, excité par Tiphys, ramait avec ardeur. Après avoir franchi le dernier détour, ils aperçurent ce qu'aucun mortel ne devait voir après eux. Les roches Cyanées s'ouvrirent et demeurèrent écartées l'une de l'autre. A ce spectacle, la frayeur redouble ; Euphémus lâche la colombe ; chacun lève la tète et la suit des yeux. Tout à coup les roches se rapprochent et se joignent avec un bruit épouvantable; l'onde jaillit au loin, lair frémit, la mer se précipite en mugissant dans le creux des rochers, le ri\age est couvert d'écume, et le vaisseau tourne plusieurs fois sur lui-même. Cependant la colombe échappe au péril, ayant seulement perdu, par la rencontre des roclicrs, l'extrémité de sa queue. Les Ar-

fronnufos pousseront dos oiis do joio. Tiphys los oxoila do ))lus on plus a laii'o force (\o ranios, afin do passor lapidonioiif ontro los roches qui s'oiivraiont do nouveau. (Chacun oltcil ou ti-euildanl, lorsque tout à coup los Ilots qui xionnontse hrisor c(Mitro le rivage les jtoussèrent on refluant au milieu du passage fatal ol lidée de mort, suspendue sur leurs lotos, glaça enfier(>ment leurs cœurs d'effroi.

Au mémo instant, une montagne d'eau s'éleva devant eux; ils liais-sèrent la tète et se crurent engloutis. Tiphys, par une adroite manœuvre, évita le péril ; mais les vagues, retombant avec violence dans la mer, soulevèrent le vaisseau et le reportèrent bien loin en arrière. Les Argonautes redoublent leurs efforts, et, secondé par Minerve, le navire, aussi rapide ((u'uno tléche, glisse à travers les rochers qui brisent en se liourtani l'extrémité t\i' la jtoupo.

Les oiseaux de Mars. — Après avoir échappé au détroit, les Argonautes s'approchèrent de l'île de Mars, infestée d'oiseaux terribles dont les [dûmes sont comme autant de flèches qu'ils décochent aux voyageurs. Un des leurs ayant été tué de cette façon, ils usèrent d'un stratagème. Chacun se couvrit la tête d'un casque surmonté de hautes aigrettes. Ils ramaient alternativement, et tandis que les uns faisaient avancer le vaisseau, les autres les couvraient de leurs boucliers et de leurs lances. En même temps, frappant sur leurs boucliers, ils poussèrent de grands cris ])Our épouvanter les oiseaux, qui bientôt obscurcirent le ciel de leur troupe innombrable, lançant dans leur fuite leurs traits emplumés qui ne blessaient personne. Les oiseaux finirent par traverser les mers en s'envolant vers les montagnes éloignées.

Délivrés de ce danger, les Argonautes continueront leur route : ils aperçurent bientôt los cimes élevées du Caucase, où ils entendirent les gémissements de Prométhée que le vautour déchirait. Enfin, après avoir déjdoré la mort de Tiphys, l'habile pilote qui avait guidé leur marche, et qui succomba en route, ils arrivèrent en Colchide oii était la toison d'or. (Apollomus.)

La magicienne Médée. — Le roi .Eétès, ayant appris qu'il arrivait des étrangers, alla au-devant de Jason, qui lui fit part du but do sou voyage. •« Etranger, lui dit-il, do plus longs discours seraient inutiles ; je puis consentir à \o donnoi' la toison, mais il faut auj)aravant que j'éprouve si tu es vraiment du sang des dieux et assez fort pour me disputer (.-c i\u\ m'appartient. L'épreuve que je te propose est un combat dont j(^ \iens facilement à bout, quelque» périlleux qu'il paraisse. Dans un chamj) ([ui poito le nom de Mars, j'ai doux taureaux dont les pieds sont d'airain, et dont la bouche vomit dos tourbillons de flamme. Je los attoll(> moi-même à une charrue, et j(> leur fais labourer quatre

arpents d'un tormin àprc et sauvage. Ce travail achevé, je sème, au lieu des dons de Cérès, les dents d'un horrible dragon, d'où naissent aussitôt des géants armés qui m'environnent de toutes parts. Je les attaque, je les renverse et les fais expirer sous le fer de ma lance. Jai commencé le matin à atteler mes taureaux, et ma moisson est achevée le soir. Si Jason peut faire éclater sa valeur par un semblable exploit, qu'il emporte au même instant ma toison ; mais sans cela qu'il n'espère pas l'obtenir. Il est indigne d'un homme de cœur de céder à quiconque ne peut l'égaler. » (Apollomus.)

Les Argonautes frémirent en entendant les conditions imposées a leur chef; car, en admettant qu'il sortît victorieux de ces épreuves, il fallait encore pouvoir se saisir de la toison d'or, qui était gardée par un horrible dragon.

L'arrivée des Argonautes chez .Eétès est figurée sur une peinture de vase où elle se déroule en deux scènes séparées par une colonne. Dun côté de la colonne, .Eétes, roi de Colchos, est debout et tient en main un sceptre, insigne de sa puissance. Un vase placé à ses pieds symbolise ses immenses richesses. Jason, en face de lui, tient en main la tessère de l'hospitalité qu'il présente au roi. Derrière Jason, Médée, fille d'-Eétès, communique à l'une de ses femmes Fimpression que produit sur elle la beauté de l'étranger. De l'autre côté de la colonne, Médée fait alliance avec Jason et se laisse prendre la main par le héros qui a planté sa lance en terre. Les Argonautes, couronnés de lauriers, accompagnent leur chef, et l'un d'eux désigne du doigt la princesse qui doit les tirer du danger qu'ils courent (fig. 153).

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