Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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LES NYMPHES.
149
puis, abcandonnant sa patrie et ses dieux pénates ({iii lui étaient deNcnus odieux, elle se mit à chercher par toute la terre celui qui l'avait quiltcc Elle parcourut tout en larmes la Carie, la Lycie, les rives du Xaiillic et le pays des Lélèges. Fatiguée enfin de tant de courses, sans avoir aucune nouvelle, après avoir traversé tant de campagnes et de forets, elle s'arrêta couchée sur quelques feuilles; triste et les cheveux épars, elle gardait un morrffi et profond silence.
Les nymphes de la contrée n'oubliaient rien pour la secourir et mettaient tout en usage pour la guérir de sa fatale passion. Sourde à leurs re-
Fig. 134. — Byblis changée en fontaine d'après une statue do C. Dupaty. musée du Louvre;.
montrances, et sans répondre à des soins si obligeants, Byblis demeurait obstinément couchée sur l'herbe, qu'elle arro>
LES vi:nts
Kulr. roi des vonts. — Alryoïio ol Céy\. — La Tour do?; Vi-iils. — Vioii'f ol Orilhyr
Éole. roi des vents. — Au-dessus dos flots souillent les vents ; ils ont (»(nir loi Eole qui a pour mission de les retenir ou de les déchaîner selon la volonté des Dieux. Virgile, dans VEnéidr, décrit ainsi le pouvoir (lu loi des vents :
« Eole maîtrise et tient prisonniers, dans dévastes cavernes, les vents tumultueux et les bruyantes tempêtes, qui, indignés, frémissent aux portes et font retentirla montagne de leurs sifflements. Assis sur un roc élevé et le sceptre à la main, Eole modère leur fougue et dompte leur liiiic. Autrement, entraînés dans leur vol rapide, les mers, la terre et les cieux rouleraient confondus et balayés dans l'espace ; mais craignant ce désordre, le père des dieux enferma les vents dans des antres profonds; il entassa sur eux de lourdes masses et de hautes montagnes, et leur donna un roi qui. d'après des règles certaines, sût tantôt les l'ctenir et tant(M leur lâcher les rênes. »
Alcyone et Céyx. — l'yole ;ivait une fille nommée Alcyone sur la-(pielleon a raconte une fable. Son époux, Céyx, roi de Trachine en Tliessalie, l'aimait à la folie et il en était payé de retour. Voulant se (!(Tnrerde l'inquiétude que lui causaient de funestes présages, il résolut d aller consulter l'oracle d'Apollon. Alcyone fil ce qu'elle put pour le retenir, car il fallait traverser la mer; mais Céyx lui promit d'être de reto(u^ avant deux mois. La séparation fut cruelle, et Alcyone ayant accomjiagné son mari jusqu'au navire, lui dit adieu tout en larmes, et s'évanouit quand elle vit le bâtiment prendre le large. Elle finit pourtant par reprendre ses sens et chercha à le suivre encore du regard. La navigation fut d'abord heureuse, mais bientôt une horrible tempête s'éleva, et les vents en fureur bouleversèrent les flots avec une telle violence, que le navire se brisa et fut englouti avec tout l'équipage. La dernière pensée de Céyx fut pour Alcyone, qui, ignorant ce qui s'était passé, allait tous les jours au temple de Junon, prier la déesse de veiller sur son époux. Junon, ne pouvant souffrir qu'on lui offrît des sacrifices pour une personne qui ne vivait plus, résolut d'envoyer à Alcyone un songe (jui lui dévoilât la vérité. Morphée prit par son
LES VENTS. loi
ui'die Ja figuro de Céyx, et vint se présenter pâle et mourant auprès d'Alcyone endormie. La malheureuse femme pousse un cri, et troublée par le fantôme de son mari, se meurtrit le visage, déchire ses habits, et, sans écouter sa nourrice qui la supplie de se calmer et de ne pas ajouter foi à un vain songe, elle court éjterdue au bord de la mer, à l'endroit doii Céyx était parti.
Tandis qu'elle regarde le lieu où il l'avait embrassée pour la dernière fois, et jette sur la mer des regards inquiets, elle aperçoit un cadavre (pii flottait sur l'eau et que la vague rapprochait du rivage. Elle reconnaît alors son mari, et; s'arrachant les cheveux, elle veut voler vers lui. ou plutôt elle y vole en effet; car déjà elle a frappé l'air avec les ailes qui lui naissent ; sa voix fait entendre un son plaintif semblable a celui d'un oiseau. Elle arrive ainsi près du corps de Céyx, voltigeant à la surface de la mer, et le cadavre de son époux semble revenir à la >ie en se transformant. Les Dieux, touchés du malheur de ces tendres é|toux, les changeaient en Alcyons. Depuis ce temps, ils conservent I un pour l'autre le même amour qu'autrefois, et pendant les sept jours (ju'Alcyone couve ses œufs dans un nid suspendu à un rocher sur la surface de l'eau, la mer est calme, la navigation sûre et tranquille, et Eole, en faveur de ses petits-fils, tient les vents enchaînés et les empêche de souffler. (Ovide.)
La Tour des Vents. — Quoique soumis à Eole, les vents obéissent à Jupiter ou a iNeptune, qui leur donnent directement des ordres. La tour octogone d'Andronicus, à Athènes, plus connue sous le nom de Tour des Vents, présente huit faces regardant les points de la terre d'oii j)artent les vents principaux. Chaque face est décorée d'un bas-relief représentant un vent personnifié; au centre de la coupole, la figure dun triton servait de girouette et tenait un sceptre qui montrait la direction du vent régnant. Les vents sont représentés sous la figure de personnages ailés, volant dans les airs et caractérisés par des attributs particuliers.
Le-vent du nord, Borée, apparaît sous la forme d'un vieillard qui retient dune main son manteau qui senlle, et j)orte dans l'autre une forte conque pour indiquer le son rauque de son souffle violent ; il est chaussé d'élégants brodequins (fig. 135).
La figure qui paraît ensuitasur la Tour des Vents à Athènes, est celle de Cœcias, le vent du nord-est, qui amène la grêle. C'est un vieillard chevelu et barbu comme Borée ; il tient dans ses bras un disque contenant la grêle. Ce vent ne joue aucun rôle dans la Fable (fig. 136).
Apéliotès, lèvent dest, est imberbe et porte les cheveux courts. 11 est caractérisé par les fruits qu'il tient dans les plis de son manteau [{v^. 137).
Le vent du sud-est , Eurus, qui amène les orages, est un
vieillard harlm enveloppé dans un firand niantoaii lig-. 138). Notus. le vont du sud et des grandes jdnic's, est nn jeune homme
3
Fi g. 135. — Borée.
imberbe, qui porte dans ses bras une urne qu'il \ide (flg. 139).
5
rig. 1-30. — Cijecias, le veut du nord-est.
Lips, le vent du sud-ouest venant de la Libye, est iniber])e et tient
1
Fig. 137. — Apéliotès, le vent d'est.
nn palustre, poni' indi([uer qu'il est favorable aux vaisseaux qui entrent
LES VENTS.
lo.*^
dans le Pirée. C'est le seul avec Zéphyre qui ne poitc pas de chaussures (fig. 140).
EY/pr
^
Fig. 138. — Eunis, le vent du sud-est.
Sciron, le vent du nord-ouest, est un vieillard portant les cheveux el la
Fig. 1:39. — \otus, le vent du sud.
barbe en désordre, et tenant un vase richement travaillé, comme ceux où
Fig. 140. — Lips, le vent du sud-ouest.
on mettait les boissons chaudes. C'est un vent froid et orageux (lig. lil).
NEPTUNE ET GERES.
ZcpliNir, le vont tEourst, est un licau Jciiiio liommo presque nu et sans eliaussui-es. qui porte des fleurs (lig-. 112 . C'est un vent dou\ et cliand : eependant priniilivenient il était regardé eommc fort dangereux et souvent associé a Hoicc La mvtliologie romaine Ta transformé en
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