Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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l'^ig. Ii7. — Salmacis et Hermaphrodite -d'après un tableau de l'Albane, musée du Luu\re).
l'herbe et sur le gazon ; sou^ent elle samusait à cueillir des Heurs : c'était à quoi elle s'occupait quand elle aperçut le jeune Hermaphrodite. »
(Ovide.) Hermaphrodite était lils de Mercure et de Vénus, comme son nom l'indique (Hermès-Apbrodite) ; il avait quinze ans et était d'une beauté
— Hermaplirudite id'après une statue antiiiue. musée du Louvre).
ravissante. La nymphe qui l'avait aperçu au moment oii il se baignait, voulut s'approcher de lui; mais le jeune garçon rougit et tenta de s'en-luir. La nymphe le poursuivit dans l'eau, suppliant les Dieux de permet-
l'i'l
NEPTUNE ET GERES.
Ire (|u'<'ll(' lui unie .1 lui pour toujours. Les dieux rexaueèreul, et à [uirlir (le ce moment ils ue tirent plus ([u"uu. [j'art a piolilé de cette légende pour ci'éer un type mixte (pii Joint la beauté diiu jeune gareon a celle (Tune jeune fille: la l'orme féminine est })lus })rononcée dans l'ilerma-plirodite du Louvre (,tig-. \2S), et la forme masculine dans la belle statue du musée de lîerlin. Dans un charmant })etit tableau du Louvre, LAlbano a représenté la nym|die Salmacis, qui se cache derrière des arbres pour Noir llermaplirodite se baigner dans ses eaux (fig 127).
Écho et Narcisse. — La nymphe Echo sïdait rendue insupportable a Junon par son bavardage et ses discours trompeurs. Pour l'obliger a ne rapjiorter désormais cpie des propos qu'elle aurait réellement entendus, la déesse la condamna à ne répéter jamais que les derniers sons qui \ enaieni de frap|)er son oreille. La nymphe étant un jour occu[>ée à chas-S(M\ rencontra un jeune gar(j'on de la })lus grande beauté : il se nommait
Fig 120. — >îarcisse (d'api-ès une peinture aiiti(iuc).
Narcisse et était tils du lleuve Céphise. Dès qu'elle le vit elle en de\int éprise et forma la résolution de s'unir à lui. Mais la [>unition que lui avait infligée Junon ne lui permettait pas de parler la première, et tout ce ({u'elle pouvait faire c'était de lui répondre s'il commençait. Narcisse était justement perdu dans le bois et ne voyant pas ses compagnons, il s'écria : « Ya-t-il quelqu'un près âe?noi? — Moi, répondit Echo, cachée derrière lui rocher. Mais ne voyant personne : Approchez donc, cria-t-il, Joi(/non.s-)to((s. — Joi(j/tons-/ious, « répéta Echo en se montrant et courant à lui. Narcisse, désappointé de ne pas trouver le compagnon qu'il cherchait et voulant s(> débarrasser de cette nymphe importune, la repoussa disant : « Ah 1 ne crois pas que je t'aime. — Je t'aime, » redit encore Echo, s'enfuyant toute confuse dans les bois où elle se laissa dévorer par la langueur et le chagrin. Elle devint en effet si maigre, qu'il ne resta bientôt d'elle que ses os qui furent changés en rochers, et sa voix qu'on entend encore dans les vallons.
Le beau Narcisse était un peu sauvage ; cela tenait à l'éducation qu'il
NEPTUNE I:T CKIIKS.
;iN;iit reçue. Son père, le fleuve Cépliise, était deNeiiu amoureux lie Lii'io[)e, sa voisine, qui ne répondait à sa passion ([ue par des dé-
Dans une vallée charmante, était une fontaine, dont leau extrème-
Fig. loi.— Xarcisse (statue par Caklciiini. nuiséc du Louvrot.
ment claire n'avait jamais été troublée ni par les bergers, ni par les troui»eau\ : environnée d'un gazon toujours vert, l'ombre des arbres la défendait contre l'ardeur du soleil. Invité par la beauté d'un lieu si charmant, Narcisse, que la chasse et la chaleur avaient extrêmement fatigué, vint un jour s'y reposer, et frappé de son image, qu'il vit au fond de l'eau, il en fut si enchanté qu'il en devint amoureux : •< Insensé, il s'imagine que l'objet de sa passion est quelque objet réel; et ce n'est qu'une vaine représentation de lui-même. Il s'admire et demeure attaché sur cette image. Penché sur cette fontaine, il regarde ses yeux, qui paraissent brillants comme deux astres; ses cheveux aussi beaux que ceux de Bac-
LES NYMPHES.
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t"hiis ou d'Apollon, ses joues où était peinte toute la tleur de la jeunesse; son cou plus blanc que lïvoire; sa bouche et son teint, où les lis se confondaient avec les roses : il admire enfin tout ce qui est admirable en lui. Amant, il est lui-même l'objet aimé et il est consumé d'un feu qu'il allume lui-même. Ah! combien de vains et inutiles baisers donna-t-il à l'eau de cette séduisante fontaine ! Combien de fois s'y plon-gea-t-il les bras pour se jeter à son cou, qu'il ne retrouve plus lorsqu'il croit l'embrasser. Infortuné, il ne connaît point l'objet charmant qu'il contemple, et cependant il l'aime avec une passion extrême et chérit l'erreur qui l'enchante. » (Ovide.) Le pauvre Narcisse tout en pleurs voulut s'approcher encore une fois de l'objet de sa tendresse et lui cria : Adieu. Mais la nymphe Écho, dont la voix subsistait encore, fut seule à répondre: Adieu. Narcisse disparut sous les eaux, et s'il se montre encore quelquefois au bord des ruisseaux, c'est sous la forme d'une fleur qui penche la tète pour se voir dans l'eau.
La légende de Narcisse est figurée sur plusieurs peintures antiques, à Pompéi. L'amour est ordinairement placé derrière lui et tient quelquefois son flambeau renversé, pour indiquer la mort du jeune garçon. L'amour apparaît aussi dans le Narcisse du Poussin qui est au Louvre et dans le joli tableau de Lépicié (fig. 130). Parmi les statues qui représentent le même sujet on peut voir au Louvre celle de Calde-nari (fig. 131), et au musée d'Angers celle que Cortot a fait figuier au salon de 1819.
Hylas entraîné sous les eaux. — Les nymphes entraînent quelquefois dans leurs eaux les mortels assez imprudents pour les ap-
Fig. 13?. — Hylas entraîné par les nymphes (d'après une peinture de Ponipei).
prêcher de trop près. Le jeune et bel Hylas. favori d'Hercule, avait accompagné le héros dans l'expédition des Argonautes. Tandis que l'armée est arrêtée sur le rivage, cet enfant, chargé d'une urne d'airain, va
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NEPTUNE ET GERES.
chei'clier l'eau qui doit rafraîchir Hercule. Il découvre au pied de la colline une source où croissent en abondance les plantes odoriférantes. Au fond de l'eau se jouaient des nymphes folâtres, au regard doux comme le printemps. « Déjà, dit Théocrite, Ilylas avait approché l'urne aux vastes contours; déjà, penché sur les bords de la source, il la plongeait dans l'eau frémissante, quand, brûlant pour lui d'un amour violent, trois nymphes le saisissent et l'entraînent au fond des ondes, dont sa ('bute ternit un instant la lini])idité. Les nymphes consolaient j)ar (\r
Fig. 1^:1. — Hylas (d'après une peinture anti
douces paroles le jeune enfant qui fondait en larmes.Mais Hercule, troublé par l'absence d'Hylas, court à sa recherche. Trois fois, d'une voix forte, il appela Hylas, trois fois Hylas répondit, mais sa voix n'arrivait qu'à peine à travers les ondes, et quoique près elle paraissait lointaine. " Une peinture d'Herculanum, endommagée dans une partie, nous montre les nymphes entraînant Hylas au fond des eaux (fig. \'^2).
Byblis changée en fontaine. — Quoique leur pouvoir ne soit pas fort étendu, les nynijdies ont pu associer à leur divinité une simple mortelle. Byblis avait conçu pour Caunus une passion funeste, et Cau-ruis. que des liens de parenté empêchaient de s'unir à elle, voyant le mal sans remède, quitta le pays pour aller bâtir une ville dans une autre contrée. Byblis, en proie au plus violent désespoir quand elle vit Caunus parti, déchira ses habits, s'arracha les cheveux, se meurtrit le sein ;
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